Le personnage, Markus, est un officier sur le point de rentrer à Paris après quelque mois de missions à
Djibouti. Dans ce petit roman, l'auteur a fait passer beaucoup de violence, de vacarme, de désordre, de mort qui décrivent l'ambiance de la ville, de sa mer et de ses bas-fonds. J'ai aimé l'écriture mais pas les sensations qui me bousculaient. Pourtant, l'auteur excelle à faire passer la sensation de chaleur de plomb, la sécheresse, toutes les sensations. On sent qu'on se trouve dans un pays asséché, désertique, avec pourtant quelques endroits merveilleux, comme ceux de la mer. On retrouve dans ce roman les sensations que l'on a quand on part en vacances dans les pays chauds et qu'on est accablés par la chaleur. Les phrases sont longues et mêlent tous les styles : poétique, noir, élégant, lyrique. Il y a une écorchure dans cette littérature, quelque chose de très vivant, et les moments poétiques aboutissent souvent à une violence ou une brutalité imposantes, mais ça peut plaire, car l'écriture est vraiment très belle.