Inévitablement ceux qui entendent ”mourir debout” – au nom de leur dignité – renvoient dans l’indignité ceux qu’un handicap tient assis ou couchés.
Acharnement thérapeutique et euthanasie vont de pair. L’un et l’autre dénaturent la médecine. Ces deux pratiques traitent le patient comme une voiture : on s’acharne en changeant toutes les pièces, jusqu’au jour où on l’envoie à la casse. Or, nous ne sommes pas des machines, mais des êtres humains. On ne devrait jamais traiter les numéros de chambre comme des plaques d’immatriculation.