L’adrénaline qui coulait dans mes veines était une sensation que j’adorais éprouver, mais j’avais conscience que je n’étais pas encore au centre de l’horreur qui approchait à grands pas.
Quelques minutes plus tard, la sonnerie retentit dans l’établissement. Je rangeai mes affaires dans mon sac à bandoulière et me levai de mon siège.
J’avais pourtant tout pour être heureuse. Je possédais une famille aimante, j’étais une bonne élève et je venais d’obtenir un job d’étudiante qui me permettrait de gagner un peu d’argent et de liberté.
Aujourd’hui, je n’avais plus rien. J’étais prisonnière en présence de pervers qui me menaçaient de prendre ma vie et celle de ma cousine qui était amenée à vivre l’horreur par ma faute.
Il fallait mettre fin à ses jours. Il ne méritait pas de rester en vie, pas après ce qu’il avait fait de moi. Si je lui laissais une chance de s’en sortir, il pourrait toujours plaider la folie ou que sais-je encore pour éviter de pourrir en prison.
Non, je n’avais pas le droit de lui donner l’occasion de s’échapper et de faire subir à d’autres femmes ce qu’il m’avait fait. Je n’allais pas être la responsable de l’enfer que pourraient vivre d’autres.
Il était devenu ma lumière dans cet abîme obscur qu’étaient mes ténèbres. Il était celui qui avait su me détendre lorsque je devais autoriser les autres à prendre mes chairs chauffées à blanc d’une douleur physique et morale.
Elle était si sexy, ce qui lui donnait autant de charme, c’était qu’elle n’avait aucun soupçon sur le pouvoir qu’elle exerçait chez un homme.
J’observai la jeune fille de bas en haut. Elle était si sexy, ce qui lui donnait autant de charme, c’était qu’elle n’avait aucun soupçon sur le pouvoir qu’elle exerçait chez un homme.
La reluquer de cette façon la fit trembler légèrement, mais je m’en moquais. Je savais qu’elle était nue sous ma chemise et j’imaginais aisément la lui arracher et la faire mienne.
Tu vas apprendre tout ce qu’un homme exige d’une fille comme toi, ma jolie. Je ne permettrai pas que tu échoues aux tests. Si c’est le cas, je ne me montrerai pas patient ni indulgent et je prendrais ton innocence comme une provocation.
Je fixai l’homme qui venait de pénétrer dans la cave et j’étais terrorisée. Ses yeux sombres me scrutaient avec moquerie et la panique m’envahissait tel un serpent venimeux, répandant son poison dans mes veines.
Cette fille me chamboulait totalement. Il suffisait que je montre un peu de douceur à son égard pour qu’elle oublie immédiatement la violence dont je faisais parfois preuve.
Ce qui, je dois admettre, me convenait parfaitement.
Cette fille m’avait fait tourner la tête sans que je puisse y faire grand-chose. Bien sûr, je n’avais pas entièrement confiance en elle. Dans mon métier, on m’avait appris à me méfier de tout et de tout le monde… surtout des captives.