AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bdelhausse


Desberg récolte les dividendes de ses 2 tomes précédents. Ces deux tomes en demi-teinte, où l'intrigue flottait mollement, balancée entre invraisemblances et coïncidences heureuses, ont permis à l'auteur de développer des seconds rôles à la mesure du final.

Le duo frère-soeur Ferron et Fenice, le frère Trebaldi, etc. tout cela est maintenant bien en place pour le final que Desberg prépare clairement en 2 épisodes.

Le Scorpion se fait à l'idée que Trebaldi n'est pas son père. Qui alors? Il entreprend un travail de sape dans la garde rapprochée du pape. La solde des moines n'ayant pas été payée de longue date, il est aisé pour le Scorpion d'en venir à bout. Ses arguments allient l'acier et l'or...

L'ombre du vrai père plane de plus en plus près et Trebaldi, de son côté, se rapproche de la folie.

Il y a une sorte de rouleau-compresseur qui se déploie dans la manière dont Desberg (superbement soutenu par Marini) déroule son récit. L'heure (pour le Scorpion et le lecteur) n'est plus vraiment à la réflexion. On agit. On trace dans la lecture. Et les révélations se succèdent sous la forme de flashbacks qui sont de mieux en mieux intégrés dans le récit (il vaut mieux d'ailleurs, car les incohérences sont encore bien là).

En reprenant le récit en main, Desberg suscite des attentes et précipite le rythme de lecture. Il reste à espérer que le tome 10 sera à la hauteur.
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}