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Critique de bdelhausse


Ce n'est pas parce que je connais la fin que je n'apprécie pas un bon film avec Douglas Fairbanks ou Erroll Flynn.

De même, ce n'est pas parce que Desberg a dilué l'intrigue de la Croix de Pierre en trop d'albums et mis du temps à remettre le Scorpion sur les rails à son retour de Rome (épisodes 7 et 8) que je dois bouder cet épisode 10 qui conclut visiblement le premier cycle.

Non, c'est parce qu'il y a des manques évidents dans le traitement de la Famille Trebaldi. le personnage du père est insuffisamment traité pour le rôle qui lui est confié. On a droit à des flashbacks pour rien et là, on en aurait besoin. Et la mère... rien. On dit qu'il y a 9 Familles... on n'en voit que 2... Ne prendre la vie romaine que par le bout de l'antagonisme Scorpion-Ozario Trebaldi, c'est donc forcer le lecteur à regarder une fourmi au téléscope. Et je n'ai pas l'âme d'un astro-entomologue.

C'est aussi parce que la folie d'Ozario Trebaldi m'a exaspéré dans ce tome 10. Autant elle me paraissait bien présentée dans le tome 9, autant elle m'a gonflé ici.

C'est encore par ce final que je ne dévoilerai pas où Desberg nous refile une énième scène de coucherie inutile et à laquelle on a beaucoup de mal à croire.

C'est dommage, me dis-je. Il y avait de la matière à produire un truc ébouripoustoufflant...

La sortie des lépreux, j'ai kiffé. Mais il manque du glauque. C'est trop léger. Pas assez appuyé. le Hussard blessé, torturé et absent du tome... je me tâte... le rôle léger de Mejaï, idem.

Alors, on fait le compte des rendes-vous manqués, des cases inutiles, celles qui n'apportent rien au récit. Comme si on filmait le coude d'Erroll Flynn... le coude ! Ou les petits oiseaux qui s'ébattent dans une mare... Des petits oiseaux, je vous demande un peu ! On est là, dans un 10è tome, pour de l'action. de la sueur, des tripes, de la rate, du cerveau... Car tout lecteur qui se respecte a deviné le fin mot de la paternité. le lecteur qui est arrivé à la page 40 du 10è tome d'une série comme le Scorpion, il se moque du nom du père (du fils et du saint esprit, aussi), ce qu'il veut, c'est être déstabilisé, bousculé, dérangé... et cela n'arrive pas. C'est là que j'ai un souci avec ce tome. Un final, c'est grandiose. Au cinéma.
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