Quand j'écris,j'ai tendance à partir un peu dans tous les sens. Heureusement j'ai des ainés qui me controlent, me guident même au delà de la mort. Si une phrase me parait faible, je la raye en me disant qu'elle n'est pas digne de ceux qui m'ont précédé, Gainsbourg, Ferré, Nougaro, Barbara, Brassens. Je ne crois que je n'ai jamais laissé passer une chanson avec laquelle je n'étais pas d'accord."
L’adulte n’est qu’un enfant qui vieillit. Et comme j’ai toujours aimé les gosses, je le suis resté. Mais Izïa m’a donné quelque chose de plus. Il a fallu que je la touche, que je la caresse, que je respire son souffle... Il y a un rapport charnel entre un père et sa fille, même quand elle est toute petite. Il a fallu que je chante... Ceux qui prêtaient des pensées incestueuses à Gainsbourg n’ont rien compris à ce qu’est la paternité.
" Sa façon si irradiante d'être vivant interdisait par avance la déploration et continue de donner l'exemple d'une puissance d'affirmation et d'une génération sans égales" (Rodolphe Burger, dans la préface) "