AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,54

sur 39 notes
5
1 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour les amateurs de romans historiques, amour courtois et sentiments chevaleresques, "l'Insoumise" est un roman lumineux qui nous transporte à l'époque de la Renaissance. Il nous plonge dans le monde de l'orfèvrerie farouchement et hermétiquement fermé aux femmes.
Bien sourcé et documenté, nous y apprenons une foule de choses sur ce métier. Écrit d'une plume allègre et légère, dans la plus pure tradition des romans de ce type, l'amour passionné, la trahison, l'honneur, la félonie y ferraillent à grands coups de taille et d'estoc.....
J'ai "dévoré"les 588 pages en deux soirs et malgré une fin bien peu vraisemblable, je n'ai pas boudé mon plaisir.
Commenter  J’apprécie          40
Même si la Renaissance est une période historique tout à fait passionnante et parmi mes préférées, j'ai mis quelque temps à ouvrir ce roman. S'il est vrai que les détails sur l'orfèvrerie et le travail de l'héroïne sont nombreux et parfois un peu trop longs et précis, ces quelques longueurs s'effacent vite devant l'histoire elle-même, la force des personnages et la maîtrise que l'auteure a de la période et de son sujet.
L'un des points forts du livre est son héroïne, dont le caractère est proprement enflammé (elle est une artiste dans tous ses excès !), et si cela lui donne beaucoup de charme et nous permet de nous attacher facilement à elle, cela la rend parfois un peu agaçante (vraiment, elle exagère dans son obstination à repousser le beau Guillaume de Valras, qu'elle aime et qui l'aime aussi !). Mais le courage et la persévérance de Raphaëlle séduisent tout de suite.
Les personnages secondaires sont nombreux et peuvent avoir une très grande importance, à commencer par Valras, le preux chevalier dont l'amour inébranlable en ferait rêver plus d'une. Mais il y a aussi Arthur, celui qui a élevé Raphaëlle et lui a transmis son art; Aubin, qui veille sur elle et l'aide à vivre de sa passion; Margaux, l'épouse de Guillaume, aussi superficielle et égoïste que possible; le baron d'Ervilliers, parfait monstre et ennemi de Raphaëlle; maître Barne, orfèvre ayant juré la perte de l'héroïne; madame de Baude, sa providentielle amie; enfin le roi, François 1er, qui permet à Raphaëlle d'exercer son art. Autant de personnages assez fouillés pour être crédibles et attachants... ou repoussants.
Le Paris de la Renaissance, avec tous les noms de rues et les quelques descriptions d'édifices, les explications sur le fonctionnement social de la ville (entre autres au niveau corporatif), est lui aussi très crédible. Cela donne au roman un aspect éducatif très appréciable. le roman foisonne de petites informations sur le métier d'orfèvre à l'époque, sur la corporation, sur la loi... Et c'est là l'originalité du livre, qui s'attarde sur un art assez peu concerné par ce genre de littérature qui mêle histoire, aventure, amour et... orfèvrerie.
Enfin, l'écriture m'a plu. Ou plutôt, je n'ai rien noté de particulier (et donc de dérangeant), ce qui me fait dire que j'ai apprécié. le style est fluide, le vocabulaire précis et varié, plaisant à découvrir. En somme, une très bonne lecture, à découvrir.
Lien : http://cassiopeepassiondesli..
Commenter  J’apprécie          10
Qu'il est agréable de lire un roman historique quand celui-ci est aussi prenant et bien détaillé que L'Insoumise! Je l'ai lu en trois jours à peine, et si ce n'est pas un coup de coeur j'ai quand même passé un très agréable moment en compagnie de Raphaëlle et de ses bijoux!

On sent qu'il y a là un grand travail de recherches, le cadre historique est agréable, le vocabulaire d'époque est de mise, de ce côté-là rien à redire. J'avoue avoir été un peu plus perdue pour tout ce qui touche à l'orfèvrerie, je n'y connais rien du tout et les termes techniques étaient peut-être un peu trop pointus pour moi. Qu'importe, l'essentiel est que l'histoire soit au rendez-vous, pour ce qui est des termes techniques, "google is your friend", c'est bien connu. Pour ma part, j'ai choisi de laisser tomber et de me concentrer sur le reste (merci d'ailleurs à l'auteur de nous avoir épargné des notes en bas de page!).

Nous suivons donc Raphaëlle, jeune orpheline spoliée de ses droits, et Arthur, son père adoptif, mi-voleur mi-vagabond qui l'a recueillie. Celui-ci enseigne à la jeune fille les secrets de son métier, l'orfèvrerie. Etant recherché pour divers petits crimes et larcins, il ne peut officiellement l'exercer, mais qu'importe: Raphaëlle excelle et ses bijoux sont de véritables oeuvres d'art.
A la mort d'Arthur, Raphaëlle décide de vivre envers et contre tout de son métier, mais se heurte à la corporation: elle est femme et en tant que telle n'a pas le droit d'accéder à la maîtrise, ni d'ouvrir sa boutique, ni rien.
Qu'à cela ne tienne, nous sommes en pleine Renaissance, et François Ier, amateur d'art sous toutes ses formes, va se révéler être le mécène idéal. Mais cela sera-t-il suffisant?

Même si j'ai passé un moment très agréable en compagnie de ce roman, il souffre de petits défauts qui m'ont empêchée de le classer en coup de coeur.
L'intrigue est assez prévisible: un orfèvre initie son art à une orpheline qui s'avère incroyablement douée, mais personne ne veut la faire travailler parce qu'elle est une femme. Heureusement le roi est là, il reconnaît son travail et lui accorde la maîtrise, mais les obstacles continuent de surgir sur la route de notre héroïne, qui les franchit tous les uns après les autres. Elle peut bien sûr compter sur des alliés puissants et réussit à chaque fois à combattre ceux qui s'acharnent contre elle.
Certes c'est un peu facile, mais j'avoue que la plume fluide et le style plus que plaisant de l'auteur m'ont aisément fait oublier ces petits désagréments.
De même, on sait dès le début qui a volé à Raphaëlle ses titres et ses terres, et le seul mystère à ce sujet est de savoir quand et comment elle va réussir à deviner la vérité.

Ajoutez à cela une histoire d'amour avec Guillaume, un homme bien sûr marié, dont l'épouse se révèle être LA garce du roman et là j'avoue je commence à avoir peur. Heureusement, cette romance ne prend pas toute la place, elle est comme un fil rouge en arrière-plan et c'est très bien ainsi.
Par contre, si j'ai vraiment apprécié le personnage de Raphaëlle pour sa douceur mâtinée de ténacité (main de fer dans un gant de velours), j'avoue que la façon dont elle traite Guillaume m'a quelque peu laissée sur le c... Elle le rejette mais sans explication, lui donne une miette d'informations à laquelle bien sûr il ne comprend rien, puis le plante là en lui disant qu'elle ne veut jamais le revoir. Pour le coup, j'ai trouvé que c'était un peu vache, mais au moins ça a le mérite de forcer notre chevalier à se poser les bonnes questions.

Le seul vrai gros point noir, c'est la fin. Je voyais le nombre de pages se réduire et notre héroïne était toujours empêtrée dans ses problèmes. J'avoue que je commençais franchement à me demander comment tout cela allait bien pouvoir se finir, quand la réponse est tombée: mal. Je le dis franchement, je trouve cette fin bâclée.
Certes, la solution choisie par l'auteur en vaut bien une autre, mais ça ne me plaît pas. J'aurais largement préféré que le livre fasse 50 pages de plus mais que tous les problèmes finissent par être résolus, au lieu de cette fin qui laisse des questions encore en suspension.

Mis à part ces petits détails sans importance, j'avoue avoir passé un très bon moment en compagnie de notre Insoumise et je la recommande à ceux qui aiment les romans historiques au décor bien travaillé.
Lien : http://pinklychee-millepages..
Commenter  J’apprécie          10
Très bon roman qui nous plonge au temps des corporations des orfèvres pendant le règne de François premier. Bien qu'il y est parfois quelques longueurs j'ai sauté dans le temps et me suis mise à vivre au temps de ces hommes et ces femmes. On apprend beaucoup sur les rites d'initiation et l'apprentissage d'un métier et les conditions de vie dont celle des femmes et comment celles-ci sont perçues par la gente masculine. On admire le courage de Raphaëlle qui bien que les portes se referment souvent et injustement sur elle, elle arrive à prendre le dessus et atteint son but en se faisant un grand nombre d'ennemis au passage.
Livre historique également, car on révise son histoire de France avec le rappel de certaines dates clefs et ce n'est pas un mal!!!
J'aime beaucoup ces romans qui mélangent fiction et faits historiques réels. A conseiller.
Commenter  J’apprécie          00
Très bien documenté, de lecture agréable, ce roman féministe nous transporte avec bonheur à l'époque de François 1er, dans le milieu très fermé des orfèvres.
Commenter  J’apprécie          00

Autres livres de Martine Desèvre (1) Voir plus

Lecteurs (88) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3187 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}