Le mécanisme du mensonge reposait sur une base simple : il suffisait… d’y croire.
Certaines erreurs se comportaient comme des spectres prêts à surgir à la moindre occasion. Il suffisait d’un mot, d’une image ou bien une dispute, et l’ombre qui planait au-dessus des interlocuteurs repliait ses longues ailes diaphanes pour fondre vers la cible de son choix. En général, la plus fragile
Les contrastes amenaient toujours des conflits, attisaient la jalousie, faisaient le nid d’une violence qui pouvait éclater sans prévenir
L’illusion est le fondement de toute cette vaste entreprise