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Critique de Fleitour


Ce récit de René Desmaison se déroule dans une décennie où les premières voies se font de plus en plus rares, mais il reste dans les Alpes encore des hivernales inviolées, c'est le cas des Grandes Jorasses .
Pour les meilleurs grimpeurs pas de doute pour se faire un nom, il faut réussir une grande 1ère .
Le climat à Chamonix est électrique car de plus en plus de non chamognards viennent damner le pion aux pionniers de l'alpinisme .
René Desmaison n'est pas du sérail mais ses qualités de rochassier sont exceptionnelles ( aiguisées sur les fameux grattons de fontainebleau).
Le récit est d'une intensité diabolique comme si le destin et surtout les éléments avaient conjugué leurs efforts pour le meurtrir jusqu'à le ridiculiser le jour de la sortie finale « à deux longueurs du sommet » P174.
Mais le drame est là, raconté dans la fièvre .
Il faut happer le vide qui enveloppe la cordée jusqu'à frémir avec eux .
Cette tragédie fera l'objet d'une couverture médiatique encore rarement connue pour un drame en montagne .
La personnalité de Maurice Herzog trouble le climat, tout a t il été fait pour sauver la cordée ?
Le récit se termine par un rapide survol des tentatives réussies ou des échecs douloureux , le linceul oui ! le linceul des Grandes Jorasses est tombé en 1968 , par qui ?
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