Ce n'est jamais qu'une dispute. Mais c'est la première fois que je suis un pauvre connard qui s'en va en claquant la porte.
Un pseudonyme ne sert à rien quand on ne connaît personne.
Je n'ai pas résisté à l'envie de montrer que je ne suis pas devenu ce qui m'était promis. Un paumé. Un dingue comme mon père. Je suis devenu écrivain. Mieux encore. Un homme. p.90
Jaloux de mon fils comme d'un rival ? De ce petit bonhomme au regard doux ? C'est atroce. Mais limpide. Le temps, les caresses, toutes les tendresses qu'elle lui offre, son regard plein d'étoiles, tout ça ne m'est plus consacré. Je n'ai plus l'exclusivité. Et même si c'est immoral, j'en veux un peu à Matteo.
La solitude, je ne la choisis plus, elle me tombe dessus.
L’erreur consiste à imaginer un trou sans rien.
Un néant sombre et des parois verticales.
Le trou ne ressemble pas à un trou.
Il ressemble à tout ce qu’on a connu avant. Au monde extérieur. Toutes les apparences y sont.
Les lieux, les personnages.