Ainsi des femmes, pour écrire et publier leurs textes, s’entêtent et s’endettent, grappillent sur leurs heures de sommeil pour parvenir à écrire après la journée de travail et les tâches domestiques, mettant en péril leur tranquillité, parfois leur réputation, et souvent leur santé. Et pourtant elles continuent
Ce sont alors les notions de résistance et de consentement, dans leur articulation complexe à la domination, qui se trouvent interrogées et éclairées par cet ouvrage
Une des limites explicites est la maîtrise du corps de leur fille, de son apparence, de son lieu d’existence : que l’esprit s’ouvre, mais que le corps reste un lieu d’honneur
Toutes insistent – dans des scènes habituelles chez les lecteurs passionnés de braconnage sous la couverture ou la lumière de la lune et de réveils difficiles le lendemain pour aller à l’école – sur la précocité de cette passion pour la lecture, survenue dès la rencontre avec l’écrit