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Critique de VillardVeronique
Didier Devos publie son premier roman intitulé" Drôles de pressentis-mots", un titre musical, élégant, singulier.
La couverture en adéquation parfaite avec ce titre nous transporte déjà dans un univers atypique.
Publié en juillet 2023, ce roman corrobore le talent de cet auteur qui déploie une grâce tangible comme dans ses précédentes créations.
Au fil des pages, le lecteur découvre une femme admirable au travers d'une prose bouleversante :
" Laisse-moi du temps, non pas pour oublier mais pour me souvenir."
" Ton emploi du temps était devenu ton emploi du vent."
Ainsi, l'auteur ému se souvient tandis que le lecteur s'identifie à ses mots délicats lesquels redéfinissent la notion d'espoir.
Parfois la phrase demeure complexe, parfois sa simplicité coule dans nos âmes en quête de lumière :
"Je vois quelque chose de beau, je pense à toi. "
Mais parmi cette complexité, il y a toujours cette poésie qui domine, mi-douce mi-divine :
"Ton phrasé, la ponctuation du dit, groupe nominal, flirtaient un instant avec ma mémoire."
On apprend de l'auteur, on ne cesse de s'enrichir.
Jorge Semprun, Albert Camus, Nietzsche, viennent s'inscrire inopinément dans le texte.
Ecrire devient aussi don de soi, don à l'autre, don par tous les moyens.
Ce roman d'une grande intensité émotionnelle est une ode littérale à la femme.
Didier Devos cerne avec justesse la vérité intérieure de l'héroïne :
" Tu fus une passagère de l'histoire indiquant le chemin pour ne pas oublier ses fondamentaux. "
Ses thématiques abordées sont profondes: la relation humaine, la mémoire, la spiritualité.
Il utilise plusieurs formes narratives, une stratégie subtile pour susciter l'intérêt du lecteur.
" Tu voudrais être au violon-celle qui m' enjôle."
Avec un tel auteur, le lecteur voyage, respire la beauté, se sent sourire.
Ses mots, tel un imperceptible baume, apaisent et nourrissent.
Sa plume généreuse et habitée touche le lecteur à l'endroit de son âme.
Si Marcel Proust a écrit " le seul, le vrai, l'unique voyage c'est de changer de regard", avec Didier Devos, le lecteur s'y applique.
Instant de grâce qu' un tel roman où chaque mot est le reflet d'une beauté intérieure manifeste.
A lire sans modération afin de célébrer ce joyau à sa juste mesure.
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La couverture en adéquation parfaite avec ce titre nous transporte déjà dans un univers atypique.
Publié en juillet 2023, ce roman corrobore le talent de cet auteur qui déploie une grâce tangible comme dans ses précédentes créations.
Au fil des pages, le lecteur découvre une femme admirable au travers d'une prose bouleversante :
" Laisse-moi du temps, non pas pour oublier mais pour me souvenir."
" Ton emploi du temps était devenu ton emploi du vent."
Ainsi, l'auteur ému se souvient tandis que le lecteur s'identifie à ses mots délicats lesquels redéfinissent la notion d'espoir.
Parfois la phrase demeure complexe, parfois sa simplicité coule dans nos âmes en quête de lumière :
"Je vois quelque chose de beau, je pense à toi. "
Mais parmi cette complexité, il y a toujours cette poésie qui domine, mi-douce mi-divine :
"Ton phrasé, la ponctuation du dit, groupe nominal, flirtaient un instant avec ma mémoire."
On apprend de l'auteur, on ne cesse de s'enrichir.
Jorge Semprun, Albert Camus, Nietzsche, viennent s'inscrire inopinément dans le texte.
Ecrire devient aussi don de soi, don à l'autre, don par tous les moyens.
Ce roman d'une grande intensité émotionnelle est une ode littérale à la femme.
Didier Devos cerne avec justesse la vérité intérieure de l'héroïne :
" Tu fus une passagère de l'histoire indiquant le chemin pour ne pas oublier ses fondamentaux. "
Ses thématiques abordées sont profondes: la relation humaine, la mémoire, la spiritualité.
Il utilise plusieurs formes narratives, une stratégie subtile pour susciter l'intérêt du lecteur.
" Tu voudrais être au violon-celle qui m' enjôle."
Avec un tel auteur, le lecteur voyage, respire la beauté, se sent sourire.
Ses mots, tel un imperceptible baume, apaisent et nourrissent.
Sa plume généreuse et habitée touche le lecteur à l'endroit de son âme.
Si Marcel Proust a écrit " le seul, le vrai, l'unique voyage c'est de changer de regard", avec Didier Devos, le lecteur s'y applique.
Instant de grâce qu' un tel roman où chaque mot est le reflet d'une beauté intérieure manifeste.
A lire sans modération afin de célébrer ce joyau à sa juste mesure.
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