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Critique de nineentreleslignes


Un titre cinématographique n'est-ce-pas ? le livre l'est tout autant.

Cette histoire commence en mars 1970, l'Italie est un royaume et Rome appartient au Pape. C'est sur un fond de réunification que va se poser l'intrigue.

Jeunes républicains fougueux secondés par les Loups, vétérans qui n'ont rien perdu de leurs idéaux, vont affronter le joug papal afin de rendre Rome à l'Italie.
Un fil romanesque qui va rejoindre l'Histoire et tenir dans la rencontre de trois destins, trois amochés de la vie qui vont se choisir. Pour le meilleur et pour le pire.
Nella, la comtesse désargentée, Pietro, jeune rebelle idéaliste et Marta enfant de la balle dont le cirque sera la pierre angulaire du roman. Avec eux, nous traversons le faste et les bas-fonds de la ville éternelle.

On y rencontre entre autres, un prince gouailleur, une crapule répugnante, un franciscain du diable, un peu d'ombre et de lumière, de la soie et de la boue, et bien sûr la terra cota propre aux rues de la ville, cette couleur ocre si spéciale et si caractéristiques à l'Italie.

C'est ma première rencontre livresque avec Luca di Fulvio, on me l'a tant recommandé par ici ! Rome en a été le prétexte et j'ai adoré. Il coule dans son encre l'érudition, il y souffle un vent d'aventure et l'amour rode bien entendu.
Conter est un art que l'auteur maitrise.

J'ai promené ce livre le long d'une rue dont il est souvent question dans le bouquin la via dei Coronari où jadis les marchands de cuir se la disputaient aux marchands de rosaires, aujourd'hui il y reste des antiquaires, des brocanteurs et des fast Foods nichés au creux d'antiques palazzos, l'ancienne via Recta qui menait tout droit au Vatican ( ou presque). le livre a dormi Casa Bonaventura et a fait halte via del Panico mais c'est au Pincio qu'il a été pris en photo, entre deux starlettes russes et c'est de retour à la maison que je l'ai dévoré !
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