Se tromper, c'est voir autrement. Et voir tout seul.
La mort [...], c'est le néant consenti. Le vertige au-dessus d'un précipice dont on ne connaît pas la profondeur. C'est le cauchemar de l'insurmontable.
Le temps se rétracte. Il n'a pas envie de continuer à vivre, la faim le ronge tout autant.
Bankgreen n'est peut-être rien.
Elle est sûrement tout.
Et elle ne le doit qu'à elle-même.
-La mort n'est une réalité que pour celui qui l'atteint. C'est l'acte du Grand Saut en tant que tel qui la détermine, et non pas ce qui l'aura précédée. Voulez-vous connaître la vôtre, MaSatri ?
-Qui le voudrait, hormis les fous et les prétentieux ?
-Je n'ai jamais compris grand-chose à ce qui a fait Bankgreen, et à nous tous qui la peuplons. Si, sur le monde mauve et noir, tout a une raison, pourquoi je devrais mourir maintenant ?
-La réponse est contenue dans la question.