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Critique de migdal


« Mourir peut attendre » proclame James Bond sur les écrans … évidence qui n'occulte pas une autre certitude qui nous attend … il arrivera « un temps pour mourir ».

Nicolas Diat, dont j'avais apprécié « le grand bonheur », l'hiver dernier, est allé dans huit monastères rencontrer des moines pour les écouter parler de la mort. Décès de confrères partis avant eux, mémoires des fondateurs de leurs ordres, deuils familiaux nourrissent une grande partie de l'ouvrage. Certaines de ces morts ont été brutales (suicide), d'autres ont été l'aboutissement de longues agonies, plusieurs ont été heureuses, voire joyeuses et fêtées au champagne. Mais l'auteur a aussi interrogé ses interlocuteurs sur leurs approches personnelles de la mort, ce qui offre des regards décalés et différents sur une même réalité et une espérance chrétienne partagée d'une vie éternelle. Ces témoignages offrent de belles réflexions et nourrissent l'âme.

Cette lecture m'a remis en mémoire, le remarquable « Vivre avec nos morts » de Delphine Horvilleur, témoignage d'une femme rabbin que sa vocation et sa vie quotidienne confrontent aux morts et à leurs proches, croyants ou non croyants. Deux livres, différents par leurs approches, concordants dans leur façon de poser le problème que nous vivons tous quand nous côtoyons un mort et sa famille et que nous devrons résoudre quand nous serons face au mystère de notre propre mort.

« Ce qu'on appelle raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir. » rappelait Albert Camus

PS : mon regard sur "Vivre avec nos morts"
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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