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4,19

sur 317 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je redoutais un truc incompréhensible à la Nolan, qui me laisse sur le bord de la route.
Scoop : Vita Nostra un texte cryptique. Mais étrangement, ça ne m'a pas gênée tant que ça car le texte est d'une fluidité rare. Les choses étranges arrivent presque naturellement. Et peu à peu, nous voilà plongés dans l'incompréhension la plus globale. Mais on parvient à saisir les grandes lignes et on est véritablement scotché même. Superbe tour de magie, qui vient aussi du fait que notre expérience de lecture est en tous points le reflet de l'expérience de Sacha. On suit un parcours similaire et cela crée un attachement incroyable.

Vita nostra est un roman d'apprentissage décalé, malaisant. Et un roman de métamorphoses aussi. Se lit ici le passage à l'âge adulte, le passage dans un autre monde, l'accession à la Vérité, à la manière de la caverne de Platon.
La Vérité, mais laquelle ? le langage, les mots, ce sont des concepts centraux dans Vita nostra. Et plus que les mots, c'est leur fonction (verbe, pronom etc.) dans la phrase qui importe.
J'ai aimé ce propos sur le langage comme moyen de façonner le monde. Inspirations bibliques et linguistiques proposent une autre lecture de la réalité.

On se pose beaucoup de questions pendant la lecture. Si réponses il y a, elles restent vraiment floues. Pas mal de choses sont laissées en plan, tant côté intrigue que personnages.
J'ai fini par trouver des pistes de réponses à droite à gauche. Mais finalement, rien d'autre ne me vient que « tout ça pour ça ». Et puis surtout, j'aurais aimé pouvoir les trouver seule pendant ma lecture. Si perches il y a, elles ne sont pas aisées à saisir ni à exploiter. Pour ma part, j'ai vraiment peiné à trouver le sens du message des auteurs et à comprendre l'intérêt du texte. Ca ne m'a pas vraiment décoiffée, en fait. Certes, c'est bien exécuté, mais ça reste très formel.

Alors oui, c'était une expérience de lecture intéressante et inédite, malgré tout j'ai eu la sensation que cette expérience se soldait par une déception assez amère. Et je finis sur la frustration suprême de ne pas avoir réussi à comprendre où les auteurs voulaient en venir.
A voir si les tomes suivants, bien que dans des registres différents, parviendront à répondre aux nombreuses questions laissées sans réponse ici.

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/m..
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Au catalogue des éditions L'Atalante vient de paraître Vita Nostra, un roman qui ouvre un triptyque consacré à la thématique de la métamorphose.

Ecrit à quatre mains par le couple Ukrainien Sergueï et Marina Diatchenko, Vita Nostra est un livre de fantasy urbaine qui rompt avec les clichés habituels du genre.

Auteurs de trente romans et d'une centaine de nouvelles, Sergueï et Marina Diatchenko explorent depuis longtemps les univers de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy.

L'histoire démarre alors que la jeune Sacha est en vacances sur le littoral, en compagnie de sa mère. Très vite, elle remarque un homme qui se retrouve perpétuellement sur sa route, toujours à la suivre du regard, les yeux dissimulés derrière des lunettes noires. Il est là, telle une présence obsédante, jusqu'à hanter ses rêves. Les événements se précipitent le jour où il l'aborde et lui propose un étonnant challenge, celui de se baigner nue, chaque matin, à 4 heures précises, et d'uriner dans un buisson avant de rentrer chez elle. Malgré l'absurdité de la demande, elle sent comme une menace sous-jacente et décide d'obéir sans rechigner. Mais plus étrange encore est que chaque baignade est toujours suivie par le vomissement d'une poignée de pièces d'or ! Aux termes des vacances, il l'invite alors à rejoindre l'université de Torpa à la rentrée, lui affirmant que son destin l'attend là-bas. Paniquée, elle ne voit pas comment faire accepter pareille orientation à sa mère. Elle y parvient pourtant et part s'installer dans cette école à l'apparence si banale qui va la changer à tout jamais.

Ce sont Les Métamorphoses d'Ovide et le vers, Vita nostra brevis est, brevi finietur du Gaudeamu qui ont inspiré Marina et Sergueï Diatchenko pour l'écriture de ce cycle. Voici les deux fils d'Ariane sur lesquels les intrigues ont été bâties. En gardant cela en tête, l'immersion dans ce roman n'en est que plus aisée.

Avec ce livre, notre lecture est double car ce thème de la métamorphose exploité par les auteurs se manifeste à deux niveaux. En premier lieu, il s'illustre par la quête d'identité, qui accompagne de manière classique le passage de l'enfance à l'âge adulte -un élément récurrent en fantasy et dans la littérature young-adult. En l'occurrence, Sacha va devoir s'affranchir de sa mère pour exister par elle-même, et, à Torpa, elle est appelée à exercer sa toute nouvelle liberté. En second lieu, il prend la forme d'un élément surnaturel. Beaucoup de mystères planent en effet autour de l'école, particulièrement en ce qui concerne la matière dite "spécialité" que l'on y enseigne. Aucun élève ne comprend son intérêt et tous trouvent les exercices absurdes, voire irréalisables.

La génération Harry Potter s'attendra sans doute a être immergée dans une école dispensant des cours de magie. Finalement, ici il s'agit davantage d'une introspection intérieure conduisant l'élève à développer de nouvelles capacités, comme celle d'altérer le monde. A la lumière de ce fait, ce récit est à la fois surprenant et déconcertant.

Bien écrit ce roman est une porte ouverte sur un imaginaire déroutant et plein de surprises... pour en savoir plus... allez sur Fantasy à la Carte
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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J'ai mis un mois et demi à terminé ce livre de 528 pages.
Pourquoi ? Parce que je l'ai trouvé très lourd. J'ai failli l'abandonner plus d'une fois. Et ce n'est pas parce que je ne l'ai pas aimé mais uniquement parce que, du début à la fin, je n'ai absolument rien compris à ce que je lisais.

On suit la transformation de Sacha au fil des années d'études et j'ai eu l'impression que pendant la moitié du livre, on était en cours avec elle a essayé de comprendre ce qu'elle doit apprendre alors qu'elle même ne comprend rien.
Les seuls morceaux de sa vie auxquels je me raccrochais, car ceux-là je les comprenais, étaient ces relations avec les autres élèves et ses visites à sa famille.
Plus j'avançais dans l'histoire et plus j'étais perdue.

Pourquoi j'ai été jusqu'au bout ? Parce que je voulais absolument savoir ce qui arrive à la fin de ces études et malheureusement pour moi, je n'ai rien compris à la fin non plus.
Je pense juste que ce roman n'était pas fait pour moi et pourtant il avait tout pour me plaire. Mais je me suis perdue en cours de route ...
Je ne lirais donc pas la suite de cette saga.

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comprendre ce qu'ils veulent au bout du compte. Mais que sont-ils d'ailleurs ? Est-ce acceptable ? Aucun échec n'est accepté. Vous baissez les bras et la sanction cruelle s'abat, vous n'apprenez pas idem, vous échouez à l'examen... et vous n'êtes plus.
Sacha, jeune fille tranquille et très proche de sa mère, se retrouve à Torpa à étudier comme une forcenée. Elle veut comprendre, elle veut savoir, elle veut tout quitter aussi mais sans en payer le prix et comprend qu'elle n'a pas le choix que de continuer, de ne plus exister. Farrit ne lui donne pas le choix, Portnov est implacable, Sterck la guide. Heureusement Kostia est là, dans sa classe. Ils s'entraident... à leur manière. Au fur et à mesure elle se prend dans la beauté de ce qui arrive même si elle lutte contre. Elle se perd dans cette déconstruction. Elle est douée et ses "professeurs" s'inquiètent de ses performances. Qu'est-elle ? Personne ne l'a soupsonné et pourtant son talent lui permet... d'être tout.
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Ce roman ne ressemble à rien que j'ai pu lire jusque-là !
Pour moi ce livre tient plus du roman philosophique que fantastique au vue des concepts abordés.

Dans une grande partie de l'ouvrage Sacha, notre protagoniste, est dans le brouillard quant à ce qu'on veut lui inculquer et je dois dire que, comme elle, j'étais dans le flou le plus total une grande partie du livre voire la totalité !
J'ai lu avec plaisir, j'ai apprécié être dans le même brouillard que l'héroïne et, tout comme elle, mes perceptions ont été mises à mal. J'espérais une "illumination" au terme de l'ouvrage, une clé de compréhension malheureusement je reste sur ma faim sans savoir ce qu'il faut comprendre de cette fin...
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