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Critique de marina53


Alors qu'une pièce de théâtre se joue, dans le cadre du "Shakespeare in the park", la police intervient, jugeant que le spectacle enfreint le règlement municipal qui interdit toute détérioration de l'espace public. le public s'agite, s'énerve, s'insurge, criant à l'abus de pouvoir. Parmi eux, John Blacksad, qui ne perd pas une miette de l'échange entre la directrice de la troupe, Iris Allen, et le lieutenant. Pour éviter une bataille rangée, il lui conseille fortement de laisser la représentation se terminer et Iris lui promet de l'accompagner au poste à la fin. Blacksad, entretemps, lui donne sa carte, au cas où elle aurait besoin de ses services. À la fin de la représentation, Weekly apporte son aide à la belle Rachel Zucco pour ranger le matériel. C'est alors qu'il apprend qu'elle écrit, elle aussi, dans des journaux alternatifs. Il lui propose alors de l'accompagner à son journal, le "What's news", pour y déposer son C.V. John, en rentrant chez lui, tombe sur trois voyous agressant un homme. Il décide d'intervenir, les mettant sans mal à terre. L'homme le remercie grandement et se présente, tout en lui montrant la carte de visite que John a donné à Iris. Kenneth Clarke, président du syndicat des travailleurs du métro a, en effet, besoin de son aide : il est menacé par la mafia des belettes qui a envoyé un tueur à gages à ses trousses...

Voilà presque déjà 8 ans que l'on n'avait plus de nouvelles de notre chat détective préféré. Malgré les années, il n'a pas pris une ride ! le voici, cette fois, impliqué dans de sombres histoires de mafia, de corruption, de politique, de chantage, de trahison. Quant à son cher ami, Weekly, face à de nouveaux défis professionnels, il va se retrouver dans une situation compliquée. le duo Juan Díaz Canales / Juanjo Guarnido fonctionne toujours à merveille et ce sont les yeux fermés que l'on se retrouve dans les profondeurs du métro de New York. le scénariste prend le temps d'installer son intrigue, d'amener sur le devant de la scène les différents protagonistes pour dérouler, gentiment, une intrigue rondement menée et parfaitement huilée. Graphiquement, la patte de Juanjo Guarnido séduit toujours autant. Ses personnages anthropomorphiques, si justement trouvés, sont très expressifs, la palette de couleurs directes variée et riche.
Plus qu'à espérer que le second tome ne tarde pas trop...
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