Vieux roman, repris et retraduit par les éditions Gallmeister,
Délivrance méritait amplement ses galons du genre nature writting, si cher à cette maison d'édition qui choisit avec soin ses textes et ses auteurs.
Suivons quatre copains qui décident trois jours durant, d'abandonner femmes, enfants et civilisation, pour être au plus près d'une nature, et de grands espaces qu'ils savent condamnés à brève échéances au nom du modernisme.
Ils ont tout prévu, sauf l'imprévisible…
Par la voix d'Ed, l'un d'entre eux, c'est une épopée tragique qui nous est contée ; la cruauté humaine faisant violemment irruption, c'est à qui saura, et pourra faire ressortir son instinct de survie afin de revenir le moins mal possible de cette terrible aventure, et qui plus est, s'en sortir au regard de la loi.
Roman immédiatement prenant,
Délivrance, magnifiquement écrit (et traduit), plonge le lecteur à l'instar de ces quatre compères au coeur de cette rivière, cinquième personnage du roman, tant elle est omniprésente et envoutante. La tension va crescendo ; l'angoisse finit par étreindre le lecteur qui n'a qu'une envie : connaître l'issue de l'aventure, et s'en remettre !!!
C'est beau à couper le souffle.
Cela donne furieusement envie d'aller s'isoler dans un tel endroit, d'y respirer, et de tout abandonner derrière soi.
Mais surtout, cela donne envie de revenir puiser dans le catalogue Gallmeister !!!
Lien :
http://leblogdemimipinson.bl..