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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avant qu'un barrage ne soit construit et que la rivière alliant Oree à Aintry ne disparaisse, Lewis propose à ses trois amis, Ed, Drew et Bobby, de descendre en canoë la Cahulawassee. Si tout se passe bien, en partant le vendredi, tous seraient de retour le dimanche soir. D'abord réticents, les trois hommes se laissent convaincre par Lewis, particulièrement persuasif, et par la promesse d'un week-end loin de leur routine, la promesse de sensations fortes, de veillées autour d'un feu au coeur d'une nature sauvage. Finalement enjoué et enthousiaste, aucun d'entre eux ne se doute un seul instant du week-end inoubliable qui les attend...

Divisé en cinq parties, ce roman nous entraine au coeur des rapides de la Cahulawassee, entre chutes, cascades et courants puissants. L'on fait la connaissance de quatre hommes aux personnalités bien différentes qui vont peu à peu se dévoiler face au drame qui se joue devant eux. À bord de ces canoës : Lewis, le chef de groupe charismatique auquel Ed voue une admiration sans borne, Bobby, le vendeur célibataire plutôt discret et Drew, le plus raisonné et raisonnable d'entre tous. Face à eux, la nature, sauvage, hostile, imprévisible au coeur de laquelle se cachent des hommes tous aussi sauvages. Ce qui devait être un week-end plutôt agréable, loin de la vie citadine, entre copains, va peu à peu chavirer. Ce roman dépeint avec justesse aussi bien les paysages majestueux que les sentiments et sensations de chacun, l'auteur prenant le temps d'installer l'intrigue et les personnages, essentiellement Ed, le narrateur. Un narrateur confronté à la vie moderne puis subitement à la vie sauvage où ici le mot survie prend tout son sens. James Dickey installe une ambiance de plus en plus oppressante et étouffante, et la tension monte au fil des pages. Un roman noir, sans psychologie aucune, saisissant et tragique.

À noter que ce roman a été adapté au cinéma en 1972 par John Boorman, avec Jon Voight et Burt Reynolds.
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Une rivière, 4 hommes et un bison. Voilà de quoi résumer au plus juste ce livre dont le film de John Boorman a tant marqué mon adolescence. J'en ai encore de frissons rien que d'entendre les quelques notes de banjo venues depuis, hantées mon esprit lorsque je m'abreuve nu au bord d'une rivière.

La proposition était alléchante, une randonnée en canoë. Je me rappelle à mes bons souvenirs, les bouteilles de Pelforth descendues sur la descente de l'Ardèche. Un petit coin de sérénité, le ciel bleu. Là, on me propose un truc de mecs, bien plus viril et sauvage. du whisky et la Géorgie avec la rencontre d'une ethnie d'en terre inconnue – d'ailleurs, cette terre est toujours inconnue – très traditionnaliste surtout pour la distillation d'alcool et les rapports consanguins que je pressens, le genre de peuplade autochtone adepte de la sodomie.

La forêt, les rapides, la solitude du chasseur braconnier devant sa proie, quelques bouteilles de bières, une guitare pour la nuit étoilée autour d'un feu de camp improvisé en espérant que mon briquet ne tombe pas à l'eau. J'ai encore l'âge de cette aventure, qui ne peut se refuser, avant de mordre la poussière et de mettre un pied dans ma tombe. La dernière chance à saisir.

Quelle réjouissance ! Je ne parle pas encore de jouissance mais cela devrait venir, la fraicheur de l'eau venant à gicler sur mon visage, la verticalité de la paroi rocheuse est si vertigineuse, la forêt si luxuriante, les oiseaux se sont tus, le soleil brûle, et j'observe cette descente comme si j'y étais, moi-même dans ce canoë tenant l'arc bandé à viser le gibier sauvage… Quelle aventure, quelle beauté, quel whisky même. A en perdre la vue.

Et cette musique qui trotte dans ma tête. Presque absente dans le roman de James Dickey mais si présente dans mon inconscient qu'elle me met presque mal à l'aise, prêt à gerber les bières que je me suis descendu au cours de la première partie de cette promenade champêtre. le premier jour est presque convivial, la grosse virée entre potes avant de mourir à petit feu, bouffés lentement par la vie citadine. le soleil s'abaisse sur l'horizon, et déjà la forêt se met à changer, le bruit des rapides devient plus sourd, la nature reprend son droit sur l'homme. La virée va tourner. Dramatiquement. Cela se sent, cela se lit, la lecture devenant plus oppressante. Il ne sera plus question d'aventure mais de survie.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Quatre hommes blasés par une vie citadine sans surprise décident de partir pour un périple de quelques jours en canoë. La rivière qu'ils vont descendre va bientôt disparaitre à tout jamais, recouverte par un lac artificiel. Quand l'homme décide de dompter la nature…

La rivière n'a pas dit son dernier mot. La descente se fait abrupte, les rochers nombreux, les chutes et les torrents violents. Entre les hommes, plus ou moins bien préparés, et la rivière, indomptable et bien décidée à le rester, l'affrontement est inévitable. Quand l'homme se confronte à la nature…

Contre toute attente, ce n'est ni de la rivière ni de la nature sauvage qui l'environne que la menace la plus terrible va venir mais de deux hommes du cru bien décidés à empêcher ces intrus à aller plus loin. L'homme dans toute son abjection. Ceux qui ont vu le film de John Booreman savent de quoi je parle. Quand l'homme est confronté à l'homme…

Ce qui m'a sans doute le plus marqué dans cette histoire, c'est dans le dernier tiers du livre, cette sensation de me trouver dans un huis clos en pleine nature, dans la forêt en l'occurrence. Une nature omniprésente, étouffante, oppressante. C'est bien le mot qui convient, je me suis par moment senti totalement oppressé par ce récit. Un homme seul, la peur, l'instinct de survie, survivre coûte que coûte, quel qu'en soit le prix ! Quand la proie se fait chasseur…

Délivrance de John Dickey, une lecture aussi marquante qu'oppressante….

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Difficile d'entamer Délivrance sans se référer au film éponyme de John Boorman.
Banjo entêtant, ambiance bucolique qui, rapidement, donne beaucoup moins envie de bucoler et bande de potes partis faire les foufous, le temps d'un week-end, armés de leur arc et de leur bonne humeur. Un entrain rapidement douché par un événement visiblement hors programme "nature et découverte" qui allait leur pourrir leur expédition bien comme il faut !

Le canoë, c'est chouette.
Habituellement.
Et puis Lewis l'arrogant en chef de meute, rien à craindre excepté une douce envie de le buter dès qu'il l'ouvre.
L'idée était séduisante.
Des quadras, purs citadins stressés du quotidien, tentés par un ultime baroud fluvial avant que cette rivière tempétueuse qu'est la  Cahulawassee ne soit noyée sous un lac artificiel.
Comme une envie de sortir les rames, direct.
Et effectivement, ils allaient ramer... ou périr.

On est loin des films de Canet sur l'amitié, entre compères, virile mais correcte.
Ici, on fait dans le brutal, l'animal.
Un cauchemar éveillé au sein d'une nature munificente, le paradoxe est ultime.
Quatre personnalités hétéroclites et un drame traumatique à gérer, les tempéraments se révèlent, portés par une tension croissante formidablement exploitée.

Délivrance est une machine de guerre admirablement huilée.
Un empêcheur de ronfler en rond.
Un éradicateur de sommeil réparateur à base de passiflore et de ballote noire, comme de bien entendu.
L'on se retrouve écartelé, d'ou l'importance vitale de l'échauffement préalable, entre scénario catastrophe sans issue favorable notoire et paysages grandioses aussi sauvages qu'une partie de la faune bestiale qui la caractérise.

Grand film.
Grand bouquin.
Gros panard de lecture.
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Quatre copains projettent de faire une virée en kayak avant que la rivière ne disparaisse sous un lac artificiel.
Ed, le narrateur, marié depuis quinze ans à Martha travaille dans la pub, il est assez réticent face à cette expédition. Lui son truc, ce serait plutôt de descendre quelques whiskys devant un feu de camp.
Les montagnes, la nature grandiose, pas vraiment son truc, mais bon, il y va quand même et les voilà tous les quatre entassés dans deux canots.

Ce qui aurait dû être une expédition sympa entre mecs en quête de sensations fortes va rapidement virer au cauchemar.
Une mauvaise rencontre et tout bascule, l'un des canots mais surtout la confiance de ces hommes en leurs forces invincibles.

La tension et la peur s'installent peu à peu et l'auteur montre une grande maîtrise pour ménager le suspens en faisant alterner les scènes d'action et les descriptions de paysages. Même dans les moments les plus angoissants, il prend le temps de décrire les détails, comme par exemple les reflets et le bouillonnement de l'eau dans les rapides qui secouent les canoës où les fissures dans la falaise qu'un des protagonistes escalade. Cela donne un effet très visuel, cinématographique. Par ailleurs la description de la nature sauvage est très bien rendue.
Une belle lecture.
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Lewis est un grand gaillard tout en muscles, rompu à tous les sports de plein air, champion de tir à l'arc.
Pour s'aérer la tête et prendre un bon shoot d'adrénaline, il propose à trois copains coincés dans leur routine urbaine, Ed, Drew et Bobby, de partir en virée sur la Cahulawassee, une rivière de Georgie connue pour ses rapides difficiles.
Un petit week-end camping-rafting entre mâles, agrémenté de chasse à l'arc et de veillées au bourbon, qui s'annonce bien testostéroné.
Seulement la rivière est bien plus sournoise qu'il n'y paraît, la région est peuplée de pèquenauds consanguins alcooliques et violents, vivant de contrebande (selon nos quatre citadins !) et les forêts alentours propices aux mauvaises rencontres…
Le récit, raconté par Ed, vire crescendo de la balade nature au cauchemar survivaliste, avec une certaine efficacité je dois dire.
Une ambiance à la Rambo, où l'esprit humain retrouve son instinct animal, pour se fondre dans la nature jusqu'à faire corps avec elle (la scène de la falaise est en ce sens vraiment réussie)
Cependant, j'ai eu du mal à apprécier les personnages, surtout Ed, et sa philosophie parfois limite entre dialogues confus, propos racistes et toute puissance puérile, ce qui ne m'a pas aidé à adhérer pleinement au final du livre.

Un récit d'aventure finalement bien plus pessimiste que ce qu'il laissait présager. James Dickey pousse le concept de survie à son paroxysme, jusqu'au final tragique.
C'était intéressant car, drôle de hasard, je lisais en parallèle La route de Cormac McCarthy, dans un tout autre genre (post-apo vraiment glaçant) mais avec cette idée commune d'un Homme capable de survivre à une nature sauvage hostile, mais pas à ses propres congénères.
Une vision bien pessimiste du genre humain, assez caractéristique de l'époque (le livre date de 1970, fin du Vietnam)
Homo homini lupus est, sur un air de banjo.
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Au début, quand j'ai découvert ces quatre quarantenaires américains dans les années 60 qui vont chercher un peu d'aventure en allant se faire une petite descente de rivière en canöé, je me suis dit que c'était un peu long au démarrage, que ça n'allait pas forcément me plaire. Et puis est arrivé cette mésaventure dans les bois, LE moment où les quatre hommes font une mauvaise rencontre, et à partir de cet instant, je n'ai plus pu lâché ce livre, je voulais savoir ce qui est allé se passer. La suite des événements ne m'a absolument pas déçue et je suis ravie d'avoir découvert ce petit bijou...
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J'ai légèrement hésité lorsque je choisis Délivrance sur la liste des propositions pour le dernier Masse critique organisé par Babelio mais associer la lecture et le cinéma, ça n'était pas pour me déplaire.

Dont acte.

Les éditions Gallmeister proposent un bel ouvrage aux pages très agréables, à la présentation sobre et élégante [...]. L'histoire m'étant connue, le tout était de savoir quelle part du roman avait été utilisée par le réalisateur d'Excalibur. Très vite, je me rendis compte que le film s'est appliqué à coller au mieux à l'oeuvre.

Délivrance m'a happé, comme la rivière, terriblement belle, a happé Ed, le narrateur, et ses trois compagnons fraîchement débarqués de la ville pour aller se frotter à la Nature l'espace d'un long week-end. [...]

Ca a commencé par le style. J'ignore dans quelle mesure la version originale a été respectée, mais je dois avouer avoir été d'abord séduit, enchanté même, puis conquis quoique parfois légèrement irrité par l'écriture lourde de sens de Dickey. [...] L'auteur joue avec les perceptions, les stimule et les gonfle au moyen d'un recours systématique à la métaphore, multipliant les propositions juxtaposées, quitte à friser par moments une redondance plus ou moins calculée[...].

Délivrance bouillonne de sens. Ses anaphores agressent le lecteur, l'accrochent pour mieux lui révéler la puissance de ses visions, les énergies inconcevables parcourant la parcelle d'univers arpentée par les protagonistes de ce quasi huis-clos en plein air, ses prosopopées inondent l'esprit de signifiants absolus comme autant de repères lexicaux annonçant l'irruption d'émotions ataviques.

En cinq chapitres assez longs, au tempo grandissant (l'intensité graduelle s'accompagne d'une accélération haletante), on se retrouve abasourdis par la tension permanente entourant la survie de nos citadins empêtrés dans leurs pâles certitudes[...]. Délivrance réussit l'inattendu : me fasciner, m'époustoufler par moments, annihilant les séquelles des rares souvenirs qui me restaient du film – que j'ai pourtant diablement envie de revisionner !

Un roman rare, un style d'une brutale élégance. A lire absolument.
Lien : http://arpenteur-de-pages.ov..
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Un week-end entre gars : rafting sur la rivière Cahulawassee dans le nord de l'État de Georgie : à l'ordre du jour, camping en forêt, chasse à l'arc, bières et nature à volonté. Sauf que pour Ed, Lewis, Drew et Bobby, ces trois jours de septembre ne se vivront pas du tout comme ils se l'imaginaient.
Ed est le narrateur de ce récit glaçant qui a fait l'objet d'un film de John Boorman sorti en 1972, lequel m'avait tellement sonnée que j'en avais arrêté le visionnement avant la fin.
Ed raconte donc les événements tragiques de cette fin de semaine cauchemardesque (infime lueur d'espoir, on sait ainsi qu'il s'en est sorti), et sa voix, posée après coup, nous porte sur cette rivière du malheur, aux confins des villages montagnards de l'arrière-pays. Impossible de lire son ascension de la falaise sans ressentir soi-même son corps à corps mental et physique avec la roche.
Thriller psychologique qui ne laisse aucun répit au lecteur, Délivrance se dévore littéralement, souffle coupé jusqu'à l'issue tant espérée.
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Pour rompre la monotonie de leur existence et vivre des sensations fortes, quatre hommes décident de s'offrir une virée de trois jours en canoë sur une rivière vouée à disparaître sous un lac artificiel.
Ils pensent être prêts et vivre un moment franche camaraderie en communion avec la nature, c'est tout autre chose qui les attend, une nature à l'état sauvage dans laquelle toute la bestialité humaine se réveille et prend forme.
Dès lors, une seule règle s'impose à eux : survivre, à n'importe quel prix et par n'importe quel moyen : "J'en suis arrivé à la conclusion que la clé de la survie ne se trouvait pas dans les rivets et le métal, dans les doubles portes blindées et les billes de dames chinoises. Elle se trouvait en moi. Elle ne dépendait plus que de l'homme et de ce qu'il était capable de faire. le corps est la seule chose qu'on ne puisse feindre; il doit être là, c'est tout.".
Ils sont maîtres de leur destin : "Le droit, ici, c'est nous.", sans doute pour la première fois de leur vie, mais ils vont devoir vivre et commettre l'inacceptable : "C'est lui ou nous. On a tué un homme. Lui aussi. Pour savoir qui s'en sortira vivant, il faut savoir qui tuera qui. C'est aussi simple que ça.".
Ce roman est dur et violent, certaines scènes sont à la limite du soutenable, mais c'est écrit formidablement, avec un suspens de chaque instant qui plonge le lecteur dans l'incertitude la plus totale.
James Dickey livre-là une analyse détaillée du caractère humain : ces quatre hommes blasés par leur vie quotidienne et leur petit confort partaient avec insouciance, ils vont vivre l'enfer et essayer de s'en sortir.
C'est un jeu terrible et cruel dans lequel l'auteur les a plongés, narré par la plume d'Ed Gentry, l'un des quatre hommes de cette expédition.
Eux qui trouvaient leur vie quotidienne intolérables vont finir par l'apprécier à sa juste valeur, mais par combien d'épreuves il aura fallu pour en arriver là.
Et puis, il y a aussi un autre personnage omniprésent : la rivière qui relie la petite ville d'Oree à celle d'Aintry, cette rivière qui va finir par faire corps avec le personnage d'Ed : "Je contemplais la rivière dans son puits de brillance glacée, dans sa rumeur et son indifférence lointaines, en bas, dans son ample boucle et dans ses minuscules éclats de lune, dans son long tracé sinueux, dans sa prégnance ébahie.", jusqu'à le hanter pour le restant de ses jours mais lorsqu'elle n'existera plus.
J'ai trouvé cet aspect de communion spirituelle entre la rivière et le personnage d'Ed très intéressant, cela donnant une dimension un peu mystique à tout ce récit et à ce qui s'en dégage.
Je n'ai pas vu l'adaptation cinématographique de John Boorman, il faut dire que j'ai été influencée par ce que j'en ai entendu dire : un film violent avec des des scènes crues, et que par ricochet, je tournais les pages au fil de ma lecture en me demandant ce qui allait se passer.
Après cette lecture, je suis désormais curieuse de voir l'adaptation qui en a été faite, j'ai en quelque sorte vaincu ma peur née de tout ce qui se dit autour de ce film.

"Délivrance" est un roman brutal qui ne laisse indemne ni les personnages ni le lecteur, décrivant une nature dans l'état le plus brut qui soit ainsi que le réveil du côté bestial de l'Homme qui peut en découler.
Un roman à découvrir qui s'inscrit dans la lignée éditoriale des éditions Gallmeister qui décidément publient des livres d'une qualité à chaque fois rare et en un sens unique.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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