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3,68

sur 356 notes
Xavier dernier représentant d'une entreprise de nain de jardins a une vie bien rangée, avec sa femme et son chien et une résidence secondaire dans les Cévennes.

Une fissure sur la façade de la maison va faire tout basculer.

Xavier va être pris d'une véritable "folie" et va du jour au lendemain envoyer tout balader, le boulot, sa femme et sa petite vie qui ne le satisfait plus.

Il va partir au bout du monde pour se retrouver et se redécouvrir.

Des dialogues savoureux avec le "nain de jardin" en argile baptisé Numéro 8, qui croupit depuis des années au pied du rhododendron et qui va l'accompagner partout jusqu'au bord du pacifique et sera remplacé (après avoir été brisé) par une statuette Maori qu'il baptisera Tiki 1.

Tous les rectos de sa vie trouveront leurs versos.

Le tout début était un peu 'pépère" mais tout est allé crescendo et pour terminer une culbute magistrale à la toute fin .






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Un peu de folie
C'est drôle et tendre a la fois on s'attache à ce Xavier .
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C'est bien écrit, un joli conte... mais je suis tout de même triste pour Angèle...
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Xavier est VRP en nain de jardin, il parcourt la France entière pour vendre des nains, des blanches neiges qui clignotent… Autant dire qu'après plus de vingt ans dans ce secteur d'activité, une vie de cadre moyen avec chien et résidence secondaire, la crise n'est pas loin…
Une fissure dans le mur de la propriété dans les Cévennes va être le déclencheur, ça et numéro 8, un nain en terre cuite de 68 cm. Xavier va alors partir dans une quête initiatique avec comme seul but de comprendre la fissure, de trouver son origine.
Bref, un beau récit initiatique tournant autour de la recherche de soi et du besoin de se retrouver.
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Une lecture agréable avec de l'humour, on sourit régulièrement. le rythme est intéressant les échanges avec le nain sont surprenants et suscitent l'intérêt pour la narration. Mais je n'ai pas accroché avec le final. Je pense que ce n'est pas mon genre de lecture du coup je n'ai pas été sensible au dénouement.
Une lecture qui reste surprenante et intéressante.
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Xavier est le dernier commercial d'une entreprise de nains de jardin moribonde. La découverte d'une fissure sur le mur de sa maison secondaire va entraîner un profond changement dans sa vie. Jean-Paul Didierlaurent signe un court roman, léger et drôle mais qui ne manque pas pour autant d'ambition.
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J'avais découvert Jean Paul Didierlaurent avec "Le liseur du 6h27" qui fut un véritable coup de coeur. Mais au delà de l'histoire de ce petit roman, j'avais apprécié l'écriture et le style de l'auteur. J'ai donc lu ses romans les uns après les autres jusqu'à "La fissure".
Alors oui on retrouve la fraîcheur, la poésie et l'extravagance de JPDL. Un conte loufoque qui nous emmène à l'autre bout du globe pour essayer de percer le mystère de cette fameuse fissure.
La fissure de la maison de vacances nous révèle la fissure de nos vies, la remise en question de notre existence bien rangée. le personnage de Xavier Barthoux est attachant et on l'accompagne avec plaisir dans sa détermination, sa prise de conscience (les dialogues avec Numéro 8 restent le point d'orgue à l'excentricité du livre) et sa quête identitaire.
La lecture reste fluide et agréable mais le charme opère moins. Je suis resté un peu sur ma faim.
Il manque la finesse des deux premiers livres. L'histoire peine à démarrer et du coup perd un peu le lecteur. La deuxième partie rattrape l'ensemble.
Un bon livre à découvrir pour un moment de détente.
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Que j'ai aimé l'entrée en matière de ce roman de Jean-Paul Didierlaurent. La preuve, les nombreuses citations que j'ai relevées et dont je me suis délectées.
Mais qu'allait donc révéler en Xavier cette fissure découverte sur le mur de sa maison ?

Eh bien, j'avoue que mon enthousiasme a été quelque peu émoussé avec l'irruption du troisième personnage principal, après une trentaine pages. L'auteur a choisi de nous emmener cette fois-ci sur le terrain du surnaturel ... et je n'ai vraiment pas accroché.

A partir du moment où l'univers de Xavier se lézarde, je n'ai pas plus cru au bouleversement engendré à sa personnalité qu'aux dialogues

Alors, certes, nous effectuons un périple merveilleux et avons droit à de bien belles descriptions de paysages et de personnages, mais fallait-il réellement tant de périples invraisemblables pour que Xavier (re)prenne conscience de sa fissure ? Je n'en suis pas convaincue.

Je continuerai de lire avec plaisir la plume de cet auteur que j'affectionne en espérant ne pas rester à quai la prochaine fois.
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Les romans de Jean-Paul Didierlaurent ne manquent généralement pas d'originalité et d'humour cependant, je dois reconnaître que celui-ci est sacrément loufoque… Pendant une bonne partie du récit, je me suis demandée où l'auteur souhaitait en venir et je n'avais absolument aucune idée de comment cela allait se terminer… L'histoire commençait pourtant assez bien avec Xavier, un père de famille en conflit avec son ado et peu heureux en mariage. Ses journées se ressemblent toutes, le chihuahua de sa femme est pénible, sa voisine Hélène est une espionne envahissante et son travail ne le passionne plus autant qu'avant. Xavier n'est pas spécialement heureux et, lorsqu'il se rend dans sa maison secondaire un week-end, il constate l'horreur : son mur se fissure ! Dès lors, il va en faire une véritable obsession, quitte à mentir à son épouse en prétendant qu'il est en voyage d'affaires… Dans cette folie, ce anti-héros va se mettre à parler avec Numéro 8, un nain de jardin de son entreprise qui va l'accompagner partout! Au fil des chapitres, je n'ai pas pu m'empêcher de songer au film « le complexe du castor » avec Jodie Foster et Mel Gibson ! Dans ces deux fictions, les pères de famille vont complètement péter une durite et vont se mettre à parler à un objet inanimé, lui attribuant alors une personnalité. Cet ami imaginaire va leur servir de camarade, de confident, de guide pour agir et d'échappatoire… Grâce à celui-ci, ces hommes vont retrouver un sens à leur vie, un but et une destination… C'est à la fois poétique, déstabilisant et effrayant, car le lecteur assiste vraiment à une démence et à un isolement étrange… D'ailleurs, un sentiment de malaise m'a animée tout au long de ma lecture.

Xavier m'a semblé être un homme peu attachant. Si l'on met de côté cette instabilité psychologique, on constate qu'il ne semble pas faire beaucoup d'efforts et qu'il n'est pas vraiment attentionné envers sa femme à qui il ment sans vergogne… Il se laisse plutôt porter par ce qu'il traverse et ne réagit pas spécialement lorsqu'il arrive quelque chose de grave… Je pense notamment au passage de la fouine qui est aussi vite expédiée que passée à la trappe… D'autres scènes m'ont également parues cocasses et absurdes, ce qui a nui à mon enthousiasme, déjà bien entaché par cette première partie relativement longue à démarrer… L'autre moitié du livre plonge le personnage principal dans une aventure en Nouvelle-Zélande permettant une certaine introspection… Autant j'ai apprécié les thèmes abordés ainsi que les dialogues intérieurs, autant je n'ai pas accroché aux diverses rencontres que Xavier va faire… Seule la fin, le résultat de la véritable fissure, m'a plu ! Hélas, ce n'est pas suffisant ! Cet ouvrage rempli de scène irréelles n'est donc pas à la hauteur du très bon « le reste de leur vie » ou encore du sympathique « le liseur du 6h27 » ! Je n'ai d'ailleurs pas retrouvé le charme de la plume de l'auteur, ni son mordant à travers les dialogues. Certes, c'était une lecture correcte avec quelques passages drôles toutefois, je m'attendais à beaucoup mieux, surtout après avoir dévoré les deux autres romans de l'auteur… Je suis curieuse de voir si ce conte moderne saura davantage satisfaire ma mère ou l'une de mes collègues à qui j'ai proposé de découvrir ce conte philosophique burlesque…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Ce conte fantastique nous entraine dans un périple lointain, entre rires, délires et émotions. Une fissure sur le mur de votre maison? êtes vous sur qu'elle n'est que là?
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