Malamute est le troisième roman que je lis de cet auteur et il m'est difficile de ne pas le comparer aux deux autres. C'est dans doute pour cette raison que je lis rarement plusieurs romans du même auteur (a fortiori quand j'ai apprécié le premier). Aurais-je apprécier différemment
Malamute si je n'avais pas lu auparavant le liseur de 6h27 ou
le reste de leur vie ? Certainement.
J'ai beau y réfléchir, je ne vois pas comment exprimer mon ressenti autrement que par le mot malaise. Je n'arrive pas à comprendre ce que le surnaturel mystique vient faire dans cette histoire. Tout comme je comprends encore moins l'intérêt d'un personnage comme Germain. Si j'adhère au coup du pommeau de sa canne, j'ai beaucoup plus de mal avec le coup de la table de la cuisine. A quoi bon alors tout ce qui précède ?
Cette même incohérence je l'ai retrouvée dans le personnage d'Emmanuelle. J'ai presque envie de paraphraser le kiné de Germain en lui disant qu'il peut être malvenu de mettre la charrue avant les boeufs. Bref, beaucoup de déceptions inversement proportionnelles à mes attentes. Seul, Basile sort du lot. Un brin écorché par la vie mais encore sincère et authentique.
Jean-Paul Didierlaurent n'aura plus l'opportunité de remonter dans mon estime. Sauf s'il me prend un jour l'envie de remonter dans le même train que Guylain Vignolles !
Commenter  J’apprécie         12