Je pense que cette copiste a été inventée mais l'intérêt est de connaitre la condition des femmes dans les années 1750 et de voir vivre
Diderot à travers ses yeux.
Un
Diderot en plein travail du septième volume de son incroyable encyclopédie (encyclopédie qui mettra 20 ans à être terminée). Il n'y travaille pas tout seul bien sûr mais nous sommes à la période où
D Alembert sous la pression, quitte l'ouvrage, où la prison guette, que la publication est sans cesse retardée et qu'il faut parlementer avec les éditeurs et les libraires. Un
Diderot fort occupé, aimant les femmes et la boisson, encourageant celle qu'il nomme Félicité (car Marie, non, trop religieux) à s'instruire, découvrir les
articles de l'encyclopédie et à se méfier des hommes trop beaux parleurs. Un
Diderot aussi dans sa vie familiale avec une femme qui ne comprend pas ce qu'il fait, une petite fille qu'il adore, ses amis aussi
Voltaire, Rousseau, Mme d'Epinay.
Et donc cette jeune femme entrée comme copiste des différents écrits de
Diderot, lettres ou roman et qui va s'émanciper, apprendre au contact de cette belle société érudite et menacée par le censure. Son rêve : tenir un salon comme ces femmes si différentes et si cultivées.
Le tout est très facile à lire, de courts chapitres, c'est enlevé, on y apprend en survolant et donne envie d'approfondir ses connaissances sur cette époque.