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Critique de Marti94


C'est au musée de la bande dessinée de Bruxelles que j'ai déniché cet album de François Dimberton, biographie de l'admiré « Gainsbourg ».
Issu d'une famille de juifs russes réfugiés en France, il grandit dans un cocon artistique avec un sens de l'humour caustique dès sa tendre enfance. Durant la deuxième guerre mondiale, ne va-t-il pas prendre son étoile jaune pour une étoile de shérif ?
Comme son père, il hésite entre la peinture et le piano et comme lui, il va pencher pour la musique.
Pudique et éminent spécialiste du pas de côté, formé à l'école classique, il a un style : le sien.
J'ai adoré les dessins très inspirés d'Alexis Chabert. Je regrette juste le portrait peu élogieux de Jane Birkin. Quand on connait sa générosité (je viens de lire le premier tome de son journal) on peut regretter qu'elle ne soit pas plus valorisée.
Et puis arrive Gainsbarre, mal rasé, murmurant plus qu'il ne chante ses rimes assassines dans la fumée bleue de ses Gitanes. Et comme il dit, "Quand Gainsbourg se barre, Gainsbarre se bourre". Il reste quand même le virtuose des volutes et des arabesques de la langue française.
Les auteurs montrent bien qu'adulé ou détesté, pris en exemple ou en haine, Serge Gainsbourg a toujours résisté, tant à ceux qui voulaient le sanctuariser qu'aux autres, qui auraient aimé le voir cloué au pilori.
Alors bon voyage dans cette "Gainsbourie" graphique réussie.


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