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Je suis loin d'être une spécialiste de la bande dessinée mais lorsque j'ai vu ce titre lors de la dernière Masse Critique, je me suis laissée tenter et je ne le regrette pas.
Gainsbourg était un compositeur de génie mais son alter-ego, Gainsbarre, était tourmenté par de nombreux démons. J'ai apprécié découvrir dans cette BD ces deux aspects.
Toute sa vie est balayée : son enfance, sa passion pour la peinture classique, ses relations avec les femmes, les nombreux scandales qui ont émaillé sa carrière, ses réussites et ses échecs... J'y ai retrouvé pas mal d'événements que je connaissais déjà mais j'y ai aussi découvert quelques éléments (ses deux premiers mariages par exemple).
Ce qui m'a le plus intéressée dans cette BD, c'est le travail des couleurs qui suivent l'évolution des époques : mes planches préférées sont celles sur Fernand Léger et sur l'enregistrement en Jamaïque de "Aux armes et cætera".
Je trouve aussi très agréable que tous les personnages soient reconnaissables au premier coup d'oeil.
Merci à Babelio et aux éditions Jungle pour cette découverte qui m'a permis de me replonger dans mes souvenirs d'adolescence...
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Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'aimer follement Gainsbourg pour apprécier ce roman graphique.
On revisite les grandes périodes de vie de ce parolier prolifique, de son enfance à ses coups de gueule; sa période yé-yé, BB et bébés et sa fin, digne des cauchemars qui l'habitent.
Les dessins de Chabert sont lumineux ou sombres, comme l'artiste et tellement convaincants de réalisme. Les textes de Dimberton évoquent sa vie, rendant hommage à l'homme, à l'artiste et à son oeuvre.
C'est un très bel album que j'ai beaucoup apprécié lire et feuilleter car les démons de Gainsbourg ne sont pas si loin des nôtres!

« C'était un provocateur avec une âme follement romantique, l'âme slave juive. de sa mère, Serge avait hérité la malignité, la perspicacité, l'humour; de son père, le côté mélodramatique. C'était un mélange insaisissable. » 
Jane Birkin

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Avec Gainsbourg, je m'interroge encore, je reste perplexe, partagé entre des qualificatifs élogieux ou méprisants.
Descriptif plus qu'interrogatif, l'album retrace les épisodes plus ou moins connus de la vie de l'artiste. de sa longue adolescence à sa sénilité précoce pour cause de bitures avancées.
Imaginatif, original, le dessin tente de s'adapter à l'excentricité du personnage. Louable mais un peu vain, agaçant aussi parfois.
A compléter dans le même esprit par le film de Joann Sfar sur le personnage.
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C'est un bien bel album qui m'a été offert par les éditions Jungle (que je remercie bien fort !), et moi qui d'habitude ne suis pas trop BD, je me suis laissée charmer par les magnifiques illustrations d'Alexis Chabert. L'histoire est à priori simple, c'est celle de Serge Gainsbourg, compositeur emblématique du XXème siècle. On retrouve ici les principales étapes de sa vie que tout le monde connait (son histoire d'amour avec Bardot, sa rencontre avec Birkin, sa relation avec Charlotte), mais aussi et surtout plein de petits détails et d'anecdotes qui donnent toute sa force à l'histoire et à l'homme : ses premières femmes et enfants, ses nombreux échecs, tant au cinéma que dans la musique ou la littérature, ou bien encore sa visite dans l'appartement de Dali. Mais ce que j'ai vraiment aimé dans cet album, ce sont les couleurs, qui donnent du relief à l'histoire : plutôt crues lors de son passage à l'académie; lumineuses lors de l'enregistrement de son album reggae en Jamaïque, et beaucoup plus sombres le reste du temps... Bref, un bien beau cadeau à faire en cette période de fin d'année.
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C'est au musée de la bande dessinée de Bruxelles que j'ai déniché cet album de François Dimberton, biographie de l'admiré « Gainsbourg ».
Issu d'une famille de juifs russes réfugiés en France, il grandit dans un cocon artistique avec un sens de l'humour caustique dès sa tendre enfance. Durant la deuxième guerre mondiale, ne va-t-il pas prendre son étoile jaune pour une étoile de shérif ?
Comme son père, il hésite entre la peinture et le piano et comme lui, il va pencher pour la musique.
Pudique et éminent spécialiste du pas de côté, formé à l'école classique, il a un style : le sien.
J'ai adoré les dessins très inspirés d'Alexis Chabert. Je regrette juste le portrait peu élogieux de Jane Birkin. Quand on connait sa générosité (je viens de lire le premier tome de son journal) on peut regretter qu'elle ne soit pas plus valorisée.
Et puis arrive Gainsbarre, mal rasé, murmurant plus qu'il ne chante ses rimes assassines dans la fumée bleue de ses Gitanes. Et comme il dit, "Quand Gainsbourg se barre, Gainsbarre se bourre". Il reste quand même le virtuose des volutes et des arabesques de la langue française.
Les auteurs montrent bien qu'adulé ou détesté, pris en exemple ou en haine, Serge Gainsbourg a toujours résisté, tant à ceux qui voulaient le sanctuariser qu'aux autres, qui auraient aimé le voir cloué au pilori.
Alors bon voyage dans cette "Gainsbourie" graphique réussie.


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Bravo pour les dessins,Monsieur Gainsbourg aurait apprecie le style epure et particulier
J'ai beaucoup aime car Gainsbourg est mon idole;le seul bemol est que ca ne reprend que le cote scandaleux de sa personnalite;il y a tant d'autres facettes de lui a decouvrir
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• « Gainsbourg (BD) » de François Dimberton et Alexis Chabert, publié chez Jungle ! .

• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant une BD avec un titre commençant par la lettre G, dans le but d'étendre ma "culture" BD.

Serge Gainsbourg, un artiste phare de la chanson française, populaire pour son côté grossier, vulgaire et son penchant pour l'alcool et les cigarettes. Il a choqué des millions de français, vendu de nombreux disques, a séduit de nombreuses femmes, certaines considérées comme les plus belles de l'époque.. Si je connais l'artiste, c'est pour ces interventions télévisées remarquées, pour avoir entendu certaines de ces chansons à la radio et parce que j'ai parmi mes amis une personne qui l'apprécie. Personnellement, j'ai écouter très peu de ses chansons, et je n'apprécie pas plus que ça le personnage, mais la personne cachée derrière ce personnage, elle, m'intrigue. Quand je suis tomber sur cette bande-dessinée, j'ai su que peu importe le résultat, j'en sortirai marqué.. Et tel fut le cas.

• La couverture a, tout comme le monsieur, un côté fascinant. C'est pourtant le simple profil de l'artiste, dessiné de façon réaliste, regardant devant lui, fumant sa traditionnelle cigarette. le dessinateur à su capter le regard de Serge Gainsbourg, ce regard vague, ténébreux qui semble regarder le monde qui l'entour de façon lassé. Les couleurs utilisées correspondent à ce côté mélancolique de l'artiste.

• À l'intérieur de l'ouvrage, on va nous décrire, assez sobrement, la vie de Lucien Ginsburg, qui deviendra plus tard Serge Gainsbourg. La narration peut rebuter au départ, utilisant des cases de texte pour expliquer des choses, tout en donnant la parole aux personnages, qui donneront des informations les concernant. Ce procédé me rappel douloureusement celui utilisé dans la bande dessinée : « Les Vosges : Une terre d'histoire », qui était très intéressante sur le papier, mais tellement dur à lire.. Heureusement, les pages sont plus souples, laissant souvent place à la beauté des dessins. On apprend peu de choses si l'on connait l'artiste, beaucoup des moments de sa vie évoqués ici m'avait déjà été évoqué par mon ami, ma mère ou la télévision..

• Les pages sont magnifiquement illustrées, avec de nombreux styles très différents. Dessins de bande dessinée classique, dessins très réaliste, dessins artistiques, dessins aux approches plus oniriques.. Rien que pour le visuel, cette bande dessinée vaut la peine d'être lue ! Mention spéciale aux pages 22 et 23, où les interprètes se précipitent pour lui demander d'écrire des chansons pour eux ; les pages 34 et 35, illustrant son obsession pour la magnifique "BB" (Brigitte Bardot) ; et la page 48 qui dépeint sa troisième drogue en compagnie de l'alcool et la cigarette, la médiatisation.

• La vie de l'artiste est fluctuante, allant de succès totale aux échecs cuisants. Il s'est essayer à de nombreuses choses, la peinture, l'écriture, la réalisation.. ne réussissant réellement que dans la chanson. Il excellait toutefois dans un autre domaine, la médiatisation de son personnage, n'hésitant pas à faire de ses interviews et interventions diverses des moments choquant, devenus pour la plupart cultes. Il avait trouvé le moyen parfait d'exister parmi la masse, et de rester à flot. La fin de sa vie sera malheureusement moins glorieuse, enchaînant les échecs et les erreurs de parcours, sa santé devenant des plus catastrophiques, l'amenant à sa mort à l'âge de 63 ans.

• J'ai beaucoup parler du personnage de Gainsbourg dans ces lignes.. car oui, selon moi, l'homme était un plus grand génie que ce qu'en pense la plupart des gens. Quant on se renseigne sur le monsieur, on apprend que c'était un homme très fragile, en manque d'amour et d'affection, qui se remettait sans arrêt en question. Son personnage, il le jouait à la perfection, et nombreux sont les gens évoquant sa façon d'en jouer devant les caméras, et de devenir un autre homme en privé. le déprimé Ginsburg jouait le dépravé Gainsbourg, jusqu'au moment où celui-ci c'est perdu lui-même dans son rôle, sa seule façon d'exister et de briller plus fort que les autres étoiles du showbiz..

• Après cette lecture, j'ai envi d'écouter ces chansons et de comprendre plus en détail ce sacré bonhomme qui, bien malgré moi, me fascine..
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J'ai beaucoup apprécié cette bande dessinée que j'ai trouvée magnifique. Les dessins sont vraiment superbes. Je ne connaissais pas la vie de Serge Gainsbourg. Je me rappelle de sa mort à travers le journal télévisé de l'époque, c'est vrai qu'il semblait être un personnage important. Il était en tout cas un grand artiste avec beaucoup de talent.
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Lorsque l'on tient la "biographie dessinée" de "Gainsbourg" entre les mains, avec François Dimberton au scénario et Alexis Chabert au dessin, on sait tout de suite que l'on va avoir affaire à un petit chef d'oeuvre. A la fois un véritable plaisir des yeux et une représentation fidèle de l'homme tout en paradoxes qu'était Serge Gainsbourg, cette bande dessinée séduit par son originalité. A travers celle-ci, la vie de Gainsbourg semble s'inscrire dans un univers fantastique, féerique, tout à fait comme on pourrait se l'imaginer. On se délecte de superbes double-pages avec un jeune Gainsbourg aux bras tentaculaires offrant des textes à Serge Reggiani, Juliette Gréco ou encore Michèle Arnaud, avec de jeunes fans écrivant sur les murs du 5 rue de Verneuil au fur et à mesure que la légende se construit, ou encore du couple Serge & Jane, l'un sur l'autre, détachés sur un fond bleu cyan...

J'ai beaucoup apprécié les malins clins d'oeil du dessinateur, rendant l'univers de Fernand Léger en reproduisant son style, ou croquant des journalistes à tête de bouteilles ou de paquet de cigarettes, au pied du lit d'hôpital de l'artiste. En tant que néophyte, j'ai également pris beaucoup de plaisir à découvrir des éléments importants de la vie de l'artiste, comme son immense et talentueux travail de compositeur pour d'autres artistes tels que Petula Clark ou encore France Gall, son goût pour le scandale et ses amours tourmentés avec quelques-unes des plus belles femmes du monde.

Un grand bravo également pour le texte qui m'a beaucoup fait sourire. Les bons mots de Gainsbourg, son audace, son intelligence transparaissent à chaque page.

Une bande dessinée à faire passer entre toutes les mains des amateurs de Ginsburg, de Gainsbourg ou de Gainsbarre, ainsi qu'aux autres...
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Etant une fan de Serge Gainsbourg, lorsque j'ai vu qu'une bande-dessinée sortait sur la vie de l'artiste, je les réservais tout de suite. Comme tout fan, je connais relativement bien sa vie,ses mariages, la naissance de ses enfants, ses oeuvres n'ont pas trop de secrets pour moi.

Tout d'abord la pochette, on voit un portrait de Gainsbourg peint sur un fond bleu et cette couverture est vraiment magnifique, viens ensuite l'histoire, les dessins sont dans l'ensemble bien fait, les dialogues passent encore mais en revanche l'histoire n'est pas top. Si on décide d'ouvrir cette bande dessinée c'est soit pour découvrir la vie d'un chanteur que l'on ne connaît pas du tout ou trop peu et là désillusion puisque l'auteur est vraiment très bref ou alors comme moi on adore cet artiste et on décide de prendre un bon moment de plaisir en ouvrant cette bande dessinée et là bof bof bof. Gainsbourg qui est quelqu'un qui a marqué son temps, je pense que l'on n'a pas besoin de l'aimer pour reconnaître qu'il a eu du talent, est présenté comme un artiste qui a presque tout raté, bien sûr il a connu beaucoup de flop (chansons, films, livre...) mais il a également rencontré beaucoup de succès au travers de ses chansons qu'il a soit interprété soit qu'il a écrit pour d'autres artistes.
Je pense que cette bande dessinée aurait pu être plus aboutie si l'auteur avait prit la peine de la compléter un peu plus du côté autobiographique ou du côté popularité de l'artiste ou voir des deux.
Voilà, il m'a manqué quelque chose pour vraiment aimé ce livre.
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