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Alba, jeune lycéenne, souffre d'une maladie inexpliquée qui paralyse progressivement une de ses jambes. Son cas médical intriguant fait qu'elle est admise dans l'hôpital d'excellence de Sofia, qui traite les dignitaires du régime communiste. Elle y rencontre Guéorgui / Guéo, un quinquanénaire membre du Politburo qui s'attache à elle, la prend sous sa protection puis s'éprend d'elle.

Ils vivent une passion brûlante alors que Guéo voit que le système communiste s'essouffle de plus en plus. Cet amour passionné et nouveau semble bouleverser la vie de Guéo, ou au moins révéler ses fêlures. Il il adopte un comportement " a-quoi-bonniste" et remet en question sa carrière et le sens de sa vie passée.

Je ne suis pas vraiment entré dans ce livre, malgré de bons passages et des idées (comme celle du tableau). J'ai trouvé le style tarabiscoté et la passion amoureuse et l'analyse politique ont parfois du mal à faire un mélange convaincant, notamment avec le fameux rapport qui nous est dévoilé en postface.
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C'est avant tout une histoire d'amour ...A dix sept ans, Alba, qui souffre d'une maladie très invalidante, rencontre Guéo, qui, lui est âgé de cinquante-cinq ans. La passion va naître entre eux avec, en décor, la déroute communiste. Surveillés par les services secrets, quelques années avant que ne tombe le mur de Berlin, Guéo travaille sur un rapport. Et puis bientôt Alba va devoir fuir la Bulgarie , avec cette promesse " Nous dînerons en français". Elle va donc aller à Paris, et l'attendre.
Un roman d'amour puissant, sensuel, et qui nous apprend beaucoup sur l'histoire du communisme.
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Je ne sais pas quoi penser de ce livre. Je n'ai pas réussi à y entrer.
Il aurait fallut pour cela que je rentre dans cette passion entre ces personnages qui a priori n'avaient rien en commun qui mène à une rencontre.
Car c'est bien le sujet du livre... la passion qui efface tout... tellement que la vie autour d'eux est à peine évoquée....
Il est vaguement question de la fin du communisme.... mais cette évocation n'est qu'une toile de fond... un décors.
Je sors déçue de cette lecture
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Ce roman faisait partie de la sélection du Prix du roman Cezam 2016. Il s'agit de nouveau d'un 1er roman !

Alba est une jeune femme. Etudiante, à l'âge de 17 ans, elle souffre d'une paralysée inexpliquée. Elle est transférée à l'hôpital du Gouvernement bulgare. Là bas, elle rencontre Guéo, un homme de 55 ans impliqué dans le Politburo. Elevé par l'une de ses tantes, il a fréquenté les camps d'été en Serbie et a été intégré au corps des élites communistes. La chute du communisme est annoncée. Guéo a rédigé un rapport pour assurer un renouveau du mouvement, ce rapport pourrait bien lui être reproché.

C'est un roman d'amour vécu dans l'urgence. En même temps que se profile la fin d'un courant politique naît une histoire d'amour entre 2 êtres attachés à la beauté de la langue. Cette aventure les mènera à Sofia puis à Varna au bord de la mer Noire.

Le couple est sous pression permanente, surveillé dans ses mouvement, il doit user de mille et un stratagème pour se préserver un semblant d'intimité. Tout parait si fugace qu'il savoure chaque instant comme si c'était le dernier.

Je me suis laissée porter par l'élan fulgurant de la passion mêlé à la grande Histoire d'un mouvement politique hors norme.

N'attendez pas de ce livre qu'il vous donne toutes les réponses, l'auteur sème quelques graines qui ne feront que pousser dans votre esprit au point de vous en laisser des souvenirs peut-être impérissables...
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Attention, coup de coeur !

Ce récit, c'est d'abord une écriture ; l'auteure, d'origine bulgare, dit : " J'écris en français des histoires vécues en bulgare. J'en ai gardé l'accent." Une façon d'écrire très originale, agréable à lire et en effet avec une "pointe d'accent", un petit décalage par moment avec le français classique.
Ensuite, c'est une atmosphère, originale elle aussi, celle de Sophia et de la campagne alentour, jusqu'à la mer Noire, à l'époque qui précède de peu la chute du mur de Berlin.
Enfin, c'est une magnifique histoire d'amour entre une très jeune fille et un homme mûr, essouflé comme le communisme de son pays ; un amour véritable, un amour fou, un amour profond.
Guéo, apparatchick bulgare de cinquante cinq ans, muni d'une épouse et d'une maîtresse officielle, rencontre la narratrice qu'il appelle Alba, dans un hôpital : elle a un problème de paralysie d'une jambe, lui est épuisé, dépression et électrochocs... Très vite il s'intéresse à elle, très vite ils ne peuvent plus vivre l'un sans l'autre ; ils essaieront pourtant, mais sans succès.
Et Guéo ne livrera pas le rapport qu'il doit écrire pour relancer le communisme ; et il ira un peu trop loin dans son histoire avec Alba...

Un livre très humain, une critique du communisme à travers ce que disent les hommes qui lui ont consacré leurs forces et leur vie ; et le récit d'une passion très bien racontée.
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Tout commence à l'hôpital du gouvernement bulgare où Alba a été admise pour une paralysie galopante. Elle a dix-sept ans et rencontre Guéo, cinquante-cinq ans, membre du Politburo. Conscient de la déroute communiste, il ne cesse de travailler sur un rapport. Là, dans ce sanatorium, puis de Sofia à Varna sur les rives de la mer Noire, ils vont s'aimer. Passionnément, absolument. Surveillés par les services secrets, dans ces jours anciens que sont les dernières années du communisme juste avant que ne tombe le mur de Berlin. Trois ans, peut-être quatre… jusqu'au moment où Guéo va trop loin : l'étau se resserre et Alba doit fuir. Ils se donnent rendez-vous à Paris pour un premier dîner en français.

J'ai reçu ce livre dans le cadre du challenge Prix littéraire auquel je participe. Je ne connais pas la dramaturge Albena Dimitrova qui livre ici un premier roman « charnel et bouleversant » et qu'elle a choisi d'écrire en français, et non en bulgare, sa langue natale. Un premier roman qui m'a envoûté au deux-tiers pour malheureusement me perdre quelque peu en chemin à la fin.

Tout commence à l'hôpital du gouvernement bulgare où Alba a été admise pour une paralysie galopante. Elle a dix-sept ans et rencontre Guéo, cinquante-cinq ans, membre du Politburo. Conscient de la déroute communiste, il ne cesse de travailler sur un rapport. Là, dans ce sanatorium, puis de Sofia à Varna sur les rives de la mer Noire, ils vont s'aimer. Passionnément, absolument. Surveillés par les services secrets, dans ces jours anciens que sont les dernières années du communisme juste avant que ne tombe le mur de Berlin. Trois ans, peut-être quatre… jusqu'au moment où Guéo va trop loin : l'étau se resserre et Alba doit fuir. Ils se donnent rendez-vous à Paris pour un premier dîner en français.

J'ai reçu ce livre dans le cadre du challenge Prix littéraire auquel je participe. Je ne connais pas la dramaturge Albena Dimitrova qui livre ici un premier roman « charnel et bouleversant » et qu'elle a choisi d'écrire en français, et non en bulgare, sa langue natale. Un premier roman qui m'a envoûté au deux-tiers pour malheureusement me perdre quelque peu en chemin à la fin.

« J'écris en français des histoires vécues en bulgare. J'en ai gardé l'accent. » – Albena Dimitrova

Mais les histoires d'amours finissent mal, en général. Et tandis que leur monde s'écroule, leur fuite ne peut plus durer. Albena a 20 ans en 1989, trois ans d'amour fort mais contrarié (une grossesse interrompue), une liaison dangereuse. Son amant est suivi, espionné. Alba est en danger. La romancière offre ici un regard sans complaisance sur sa liaison avec cet homme nettement plus âgé, qui collectionnait les maîtresses (officielles et officieuses) et refuse de remettre un rapport au Politburo, alors que la fin du régime communiste approche. Ici, nous assistons à la naissance d'une passion et à la mort d'un régime. Et la romancière s'en sort très bien, elle y parle du désir entre deux êtres face à l'absence de désir dans ces régimes politiques qui nient l'individu. Cependant, je dois apporter un bémol qui m'a freiné dans ma lecture et gâché la fin du roman.

Avec le recul, il s'agit sans doute de nostalgie de la part de l'auteur. L'amant d'Alba et né très pauvre et c'est grâce au régime communiste et au KGB qu'il grimpe dans la hiérarchie et devient une figure incontournable du régime communiste bulgare. Il obtient un poste d'ambassadeur en Syrie, au Liban. Il possède une culture immense et Alba est en admiration totale. Et si le régime communiste a permis pendant une trentaine d'années au peuple bulgare de connaître la paix, le plein emploi – il n'en reste qu'Alba en garde une vision parfois trop romancée. Sans doute lie-t-elle ce régime à cet homme, qui pourtant, en cette fin 1989, sait que ce régime a perdu de son sens, que le goût du pouvoir a supplanté le bien du peuple (avec le culte de la personnalité) et qu'il faut changer de système.

De plus, la dramaturge bulgare critique férocement le régime capitaliste – qui, j'en suis d'accord, possède d'immenses défauts, mais je ne peux pas, comme elle, encenser le régime communiste quand on sait le mal qu'il a fait pendant des années (les goulags, la torture, les assassinats, etc.). le fameux rapport de Guéo qui mettra en danger la jeune Alba résume d'ailleurs assez bien la nécessité de quitter ce régime communiste qui s'est transformé en une dictature déguisée. Pourtant Alba au fond d'elle le sait. Ainsi lorsqu'elle décrit ces sanatoriums dédiés aux pontes du pouvoir, où le « petit peuple » ne peut accéder.

Il en reste cependant une passion magnifiquement racontée, des passages entiers que j'ai adorés.
Lien : http://www.tombeeduciel.com/..
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Une histoire d'un amour impossible, passionnel et charnel sur fond d'effondrement du communisme en Bulgarie. A noter que l'auteur d'origine bulgare arrivée en France à la fin des années 80 écrit directement en français.
Malgré une écriture brouillonne dans le laquelle le lecteur a du mal se retrouver, ce livre comporte quelques belles pages. Est-ce que cela mérite le flot de louanges dont bénéficie le livre ?
Personnellement si j'apprécie le ton poétique de certains passages ou la réflexion philosophique et politique que peut susciter le positionnement du héros, pas toujours très au clair avec lui-même ; je ne suis jamais vraiment rentré dans l'histoire. L'écriture est plutôt déroutante, on plus l'impression de lire quelques notes de brouillon en vue de l'écriture d'un futur grand roman, qu'un roman achevé. Est-ce voulu ? Seul l'auteur peut nous le dire…
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Un roman étrange sur l'amour qui liait une jeune fille pas encore majeure, Alba, admise à l'hôpital du gouvernement bulgare avant la chute du mur, et un hiérarque en fin de carrière, Guéo, pur produit du système communiste.
Dans le passé, Guéo a été traducteur - fumeur pour Brejnev, c'est à dire qu'il lui envoyait la fumée de cigarettes que le vieux secrétaire général du PCUS ne pouvait plus fumer lui même. Coureur de jupons, Guéo fréquente des cercles réservés au seules élites.
Pour une raison inconnue, il remarque Alba et s'y attache, lui permettant d'intégrer un meilleur sanatorium. Et ce qui devait arriver arrive, ils deviennent amants malgré la différence d'âge. Guéo pense bien refiler Alba à un de ses fils, mais l'aventure finit mal. Alba reste visée à Guéo, pendant que le régime se délite et que Guéo essaye de faire passer un rapport visant à une réforme des institutions.
Dans un monde crépusculaire, après qu'Alba eu avorté, il finit par pousser la jeune femme à tenter sa chance en France, là où il ne la rejoindra jamais, préférant mourir plutôt que de vivre dans la société post chute du mur.
Le tout est écrit en français par une auteur d'origine bulgare, bel exploit, mais manque singulièrement d'épaisseur. Seuls quatre ou cinq personnages sont esquissés et leurs portraits psychologiques sont hâtifs. Quant à la Bulgarie, qui aurait pu constituer un arrière fond original, elle n'est quasiment pas décrite. Tout tourne autour de Guéo et Alba, Alba et Guéo, sans rythme particulier, mais avec l'évidence d'un échec futur.
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Alba est une toute jeune fille de 17 ans, atteinte d'une paralysie de la jambe inexpliquée. A l'hôpital, elle fait la connaissance de Guéo, cadre du Politburo de 55 ans, obnubilé par la réforme du parti.

Entre ces deux personnages que tout oppose va se nouer une amitié puis une idylle inattendue. de l'hôpital au sanatorium, en passant par Varna au bord de la mer noire, ils vont vivre comme une parenthèse au milieu d'un pays en pleine faillite idéologique, quelques années avant la chute du communisme.

C'est l'histoire de ces deux personnes qui nous est racontée, mais aussi celle de la Bulgarie évoquée avec beaucoup de nostalgie, fragments d'un monde en perdition, fragments d'idéologie communisme qui perdra Guéo, fragments de culture européenne et d'amour de la France et du français qui sauveront Alba.

Je me suis posée la question de la part du réel et de la fiction dans ce récit plein de tendresse.

Si j'ai trouvé l'histoire intéressante, je n'ai pas été touchée par l'écriture particulière, aux douces sonorités d'une langue maîtrisée mais empreinte de références étrangères.

J'ai aimé la présentation du rapport disparu de Guéo à la fin, qui fait réfléchir en cette période d'incertitude politique…
Lien : https://familytripandplay.wo..
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C'est de Paris où elle s'est exilée qu'Alba, la narratrice, évoque ses souvenirs et l'amour passionné qu'elle a vécu avec Guéo, membre du Politburo. Alors que le communisme se lézarde, Guéo est chargé de rédiger un rapport sur les propositions de réformes en Bulgarie. Mais les menaces se font plus précises, plus proches et Alba doit se mettre à l'abri à Paris où Guéo promet de la rejoindre.
Le désordre des souvenirs fait écho à celui qui précède et suit la chute du communisme dans les pays du "bloc de l'Est". L'amour, l'attente, le manque, transparaissent dans cette narration intemporelle.
Un joli roman mais qui a eu pour moi un retentissement limité. Il 'a semblé frôler ce livre et cette histoire d'amour sans pouvoir y pénétrer vraiment. Peut-être n'était-ce ni le jour, ni l'heure ? Il me faudra le relire.
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