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Critique de gerardmuller
Le théâtre quantique/Alain Connes-Danye Chéreau-Jacques Dixmier
Avec ce roman policier d'un genre nouveau, Alain Connes nous emmène dans le monde enchanté et fantastique de la physique quantique qui a une caractéristique fondamentale à savoir que même en connaissant parfaitement l'état de départ d'un système, elle ne peut prédire que des probabilités pour chacune des différentes observations possibles : c'est le support de la relation (ou principe) d'incertitude de Heisenberg.
Notre intuition est défiée à chaque page et les expériences et découvertes troublantes et paradoxales effectuées au CERN sont d'un autre monde, que ce soit sur les particules, le temps, l'espace, l'énergie, les fonctions cérébrales, ou les connexions interneuronales.
Charlotte, une physicienne surdouée qui est aussi docteur en biologie moléculaire, est prête à tout pour faire avancer la recherche sur les connexions interneuronales et le temps avec l'aide de l'informatique.
Pour elle et pour nombres de physiciens, « il se pourrait que l'écoulement du temps soit un phénomène émergeant dont la racine plus profonde se trouve dans la variabilité spécifique, échappant à tout contrôle, des phénomènes quantiques, autrement dit dans l'aléa quantique. »
Des diagrammes de Feynman au fameux couplage quantique, en passant par le furtif boson de Brout-Englert-Higgs capable de restaurer l'unitarité et la complétude de toute la physique, on vole de surprise en surprise. On retrouve les « inégalités de Bell » et le fameux paradoxe EPR qui conduisent à une réflexion sur la possibilité de réduire toute variabilité au passage du temps, les aléas quantiques demeurant incontrôlables. Sans parler des extraordinaires expériences du choix retardé de Wheeler !
Et Charlotte dans ce monde étrange va connaître une expérience extraordinaire même si elle n'a pas que des amis au sein du CERN et tout peut arriver.
La démarche de l'auteur est intéressante, mais attention, certains chapitres sont tout de même assez ardus pour le profane, pour ne pas dire abscons. Il faudra plus d'une fois aller sur le net pour avoir des éclaircissements sur tel ou tel point, car le glossaire est insuffisant sinon abstrus de par la concision des explications. Un certain niveau en connaissances en physique générale et particulièrement des particules est donc requis pour aborder ce roman.
Un certain manque de tension fait que je n'ai pas vraiment été tenu en haleine par cette intrigue. Toutefois, comme je le disais, ce premier roman quantique est intéressant même s'il présente quelques faiblesses.
Pour ce qui est de l'initiation à la physique quantique, on peut se tourner vers le livre de Ortoli et Pharabod, « le cantique des quantiques » qui est très clair et passionnant. Je l'ai commenté. Mais ce n'est pas un roman…
Avec ce roman policier d'un genre nouveau, Alain Connes nous emmène dans le monde enchanté et fantastique de la physique quantique qui a une caractéristique fondamentale à savoir que même en connaissant parfaitement l'état de départ d'un système, elle ne peut prédire que des probabilités pour chacune des différentes observations possibles : c'est le support de la relation (ou principe) d'incertitude de Heisenberg.
Notre intuition est défiée à chaque page et les expériences et découvertes troublantes et paradoxales effectuées au CERN sont d'un autre monde, que ce soit sur les particules, le temps, l'espace, l'énergie, les fonctions cérébrales, ou les connexions interneuronales.
Charlotte, une physicienne surdouée qui est aussi docteur en biologie moléculaire, est prête à tout pour faire avancer la recherche sur les connexions interneuronales et le temps avec l'aide de l'informatique.
Pour elle et pour nombres de physiciens, « il se pourrait que l'écoulement du temps soit un phénomène émergeant dont la racine plus profonde se trouve dans la variabilité spécifique, échappant à tout contrôle, des phénomènes quantiques, autrement dit dans l'aléa quantique. »
Des diagrammes de Feynman au fameux couplage quantique, en passant par le furtif boson de Brout-Englert-Higgs capable de restaurer l'unitarité et la complétude de toute la physique, on vole de surprise en surprise. On retrouve les « inégalités de Bell » et le fameux paradoxe EPR qui conduisent à une réflexion sur la possibilité de réduire toute variabilité au passage du temps, les aléas quantiques demeurant incontrôlables. Sans parler des extraordinaires expériences du choix retardé de Wheeler !
Et Charlotte dans ce monde étrange va connaître une expérience extraordinaire même si elle n'a pas que des amis au sein du CERN et tout peut arriver.
La démarche de l'auteur est intéressante, mais attention, certains chapitres sont tout de même assez ardus pour le profane, pour ne pas dire abscons. Il faudra plus d'une fois aller sur le net pour avoir des éclaircissements sur tel ou tel point, car le glossaire est insuffisant sinon abstrus de par la concision des explications. Un certain niveau en connaissances en physique générale et particulièrement des particules est donc requis pour aborder ce roman.
Un certain manque de tension fait que je n'ai pas vraiment été tenu en haleine par cette intrigue. Toutefois, comme je le disais, ce premier roman quantique est intéressant même s'il présente quelques faiblesses.
Pour ce qui est de l'initiation à la physique quantique, on peut se tourner vers le livre de Ortoli et Pharabod, « le cantique des quantiques » qui est très clair et passionnant. Je l'ai commenté. Mais ce n'est pas un roman…
