J'ai découvert
Philippe Djian avec « 37°2 le matin » et j'ai tout de suite été emballée par cet auteur. J'ai donc lu le sulfureux «
Vers chez les blancs » dès sa sortie en 2000 et j'ai aimé ce roman qui possède une richesse de construction et des personnages forts.
Philippe Djian a créé un univers très personnel, unique, complexe, foisonnant, dans lequel ses fantasmes se mêlent à sa réflexion sur l'écriture.
Le narrateur se nomme Francis. Il est écrivain mais un écrivain qui a du mal à se vendre après le drame qui a bouleversé sa vie, la mort de sa femme Edith et de ses enfants dans un accident d'avion. Francis est chargé par son éditeur de veiller sur Patrick, jeune prodige de la littérature et virtuose de l'écriture pornographique. Autour d'eux, le milieu parisien des agents, des éditeurs et des critiques aux intérêts artistiques et surtout financiers.
«
Vers chez les blancs » est aussi un roman pornographique assumé avec des passages qui rivalisent avec ceux d'
Henry Miller le maître incontesté du genre.
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