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Critique de beatriceferon


Nous sommes en octobre 1761. Quelques mois à peine séparent donc les deux histoires, « L'Énigme des Blancs Manteaux » et « L'Homme au ventre de plomb ».
Les Ruissec, « vieille noblesse militaire, sévère, dévote et radoteuse à souhait » assistent à un opéra, lorsqu'un valet vient les chercher. Un drame a dû se produire : Sartine intime à Nicolas l'ordre de le rejoindre. le fils aîné du comte a été retrouvé mort. Une balle a traversé son cou, mais le plus étrange, cette odeur de vase, incongrue dans un appartement et le visage qui « a subi une telle déformation qu'il fait penser à celui d'un vieillard ». Nicolas va devoir se livrer à une enquête d'autant plus étonnante que le comte, pourtant si pieux, refuse d'admettre qu'il s'agit d'un crime. Il soutient avec force que le vicomte s'est suicidé.
Si l'adaptation des aventures imaginées par Jean-François Parot dans le premier volume m'avait bien plu, je suis plus réticente face à celui-ci. Il s'agit d'une enquête très délicate et très complexe qui demande toute la finesse de plume de son auteur. Forcément, la transposer en bande dessinée signifie opérer des coupes sombres, et, à mon avis, elles nuisent beaucoup à la compréhension. J'ai eu peine à lier les événements les uns aux autres. Cela m'a paru très confus. En outre, à mon avis, Chaiko a donné à ses personnages féminins à peu près le même visage, ce qui empêche de bien les distinguer. Par exemple, Mme de Pompadour n'a rien de commun avec les portraits d'elle que l'on connaît. le chien est affreusement mal dessiné. On se demande avec perplexité de quel animal étrange il s'agit ! Il y a assez peu de décors, c'est dommage, car c'est cela qui permet au lecteur de s'imprégner de l'atmosphère de l'époque. de temps à autre, une vignette en noir et blanc nous replonge dans un épisode passé. Certaines illustrent le récit d'un des protagonistes d'autres rappellent un moment de l'histoire auquel on n'a (sans doute) pas prêté toute l'attention qu'il méritait.
Dans le premier volume, les onomatopées m'avaient surprise. Dans celui-ci, elles sont plus traditionnelles, sauf, de temps à autre, un curieux « TchakTchak » lorsque Nicolas frappe à la porte... (Moi, j'aurais écrit « Toc Toc ») Ou « Crash » quand, dans un geste de colère, Mlle Bichelière balaie tous les objets de sa coiffeuse.
Mon avis est donc très mitigé.
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