« A nos membres fantômes », en lisant ce titre dans la liste de la masse critique du mois de septembre celui-ci m'a tout de suite attiré. Et quand j'ai lu le résumé de la 4ème de couverture et la phrase « C'est pour ça que je suis revenue », cela a fini de me convaincre. J'adore les histoires de fantôme.
Catherine est une architecte, célibataire qui n'est pas très famille. Elle aime sa vie bien tranquille. Mais un jour elle est contactée par son cousin pour rénover la maison familiale. Pendant les travaux elle découvre la photo d'une femme avec une tache étrange. Catherine va alors commencer des recherches pour découvrir qui elle est.
Alors attention, si vous aimez les dialogues, sachez qu'il n'y en a aucun. le roman est écrit principalement à la 3ème personne par un narrateur extérieur à l'histoire. Et parfois vous avez ce personnage « fantôme » qui connait le passé de la famille. On comprend très vite de qui il s'agit, mais cela ne gâche en rien le déroulement de l'histoire. Car nous allons découvrir bien d'autres secrets. J'ai même trouvé original de mêler 2 narrateurs à l'histoire, un qui connaît les sentiments et pensées de Catherine et l'autre, « le fantôme » qui connait les secrets de cette famille.
Je ne suis pas fan des romans sans dialogue, alors j'ai mis plusieurs jours pour le lire, même si j'ai adoré cette histoire très bien écrite par l'auteure. Je ne lisais parfois qu'une vingtaine de page par jour, car j'avais du mal à me concentrer sur l'histoire.
Sara Dombret arrive à nous embrouiller dans les différents personnages du passé. On se perd pour savoir qui est qui. le personnage « fantôme » cite des personnes et Catherine aussi, mais il est compliqué de les relier entre eux. Hetty, Suzanne, Abigail, Diane, Sarah, Rachel. Qui est la mère de qui ? la soeur de qui ?
Alors j'ai fait un arbre généalogique et au fur et à mesure où un nom était cité je le rajoutais. Et au final, je me suis bien amusée à mener moi aussi cette enquête auprès de Catherine.
Je vous recommande grandement cette lecture malgré que pour moi l'absence de dialogue a rendu la lecture compliquée. Car des auteurs comme
Sara Dombret qui arrive à vous faire mener l'enquête avec le personnage principal, moi je dis bravo.
Je remercie Babelio et les éditions Névrosée pour ce super roman.