La main posée sur mon crâne se relâche et les pas s’éloignent. J’en suis toujours à ajuster ma vision. Les gens autour de moi chuchotent et j’ouvre donc légèrement mes paupières en balayant mon environnement immédiat pour récolter un maximum d’informations.
Une manœuvre complètement inutile puisque cette pièce est pratiquement vide.
Un sol froid et terreux. Une odeur tenace d’humidité. Un endroit clos, sans autre lumière que les interstices de notre toit improvisé par lesquels s’infiltrent les rayons du soleil.