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Critique de Regis80


Jean-Marc Doppfer poursuit son cycle de Barcil en nous présentant ses principaux personnages en action. Cette fois-ci, il nous fait une (très) grosse surprise en nous présentant le personnage de Ugo. le lecteur de fantasy va en effet faire connaissance avec le personnage de UGO, dans un récit relevant du space-opéra ( et aussi du récit apocalyptique)
Se dirige t'on pour le cycle de Barcil vers la science-fantasy à l'exemple de Regis Goddyn et de son cycle des 7 rois.
L'avenir nous le dira mais le moins que l'on puisse dire après la lecture de cette nouvelle, c'est que Jean-Marc Doppfer fait montre d'un grand talent dans le genre du space-opera. Tout le récit consiste en une course-poursuite pour éviter une catastrophe ultra planétaire. C'est dire que l'auteur ne va pas ménager le coeur de ses lecteurs et qu'il est quasiment impossible de lâcher cette histoire avant le mot Fin.
Le style de l'auteur, haletant et une écriture efficace sans fioritures contribue très bien à cette réussite. Tout au long du récit, on a l'impression qu'une caméra suit les protagonistes et tressaute dans le même temps qu'eux ou subît les mêmes avanies. C'est remarquable, car pas souvent vue dans les nouvelles et romans du même type qui se bousculent dans l'imaginaire actuel. Une nouvelle qui correspond exactement au moment de crise, une conclusion qui en surprendra plus d'un et voilà un public emballé qui ne désirera qu'une chose: la suite.
S'agissant du décor et des éléments scientifiques du récit, ils sont eux aussi l'objet d'un excellent rendu. D'ailleurs l'auteur remercie Roland Lehoucq pour la caution apportée à sa nouvelle.
L'atmosphère angoissante et oppressante du récit, comparable à un thriller est aussi l'un des atouts majeurs de cette histoire.
Concernant les personnages, on peut dire qu'ils échappent à la caricature. Je retiendrai le personnage du méchant, mercenaire impitoyable qui correspond bien à cette maxime «  Plus réussi est le méchant, meilleure est l'histoire.
Enfin n'oublions pas de mentionner le message politique du récit sur le Pouvoir. A méditer mais l'attrait principal du récit reste une histoire qui est suffisamment captivante pour que l'on ai envie de savoir comment elle va s'imbriquer dans le cycle que nous prépare Jean-Marc Doppfer.
A ire donc sans négliger les autres récits qui ne déparent pas !
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