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Xavier Drago (Autre)
EAN : 978B09F92BMTW
67 pages
(01/09/2021)
4.2/5   22 notes
Résumé :
C’est au cœur d’Astragan, magnifique continent isolé au cœur du Grand Océan et ceint de sa barrière naturelle infranchissable, le Mur, que s’étend la mégapole d’Eÿktoss. Labyrinthe haché de gratte-ciels vertigineux, de ponts haubanés et d’artères congestionnées, l’urbanisation couvre le paysage ondulant à perte de vue, sous une atmosphère grise.

Expert de la section d’enquête du gouvernement, Ugo Kivelson a été mandaté par la commission pour analyser ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Le Cycle de Barcil, Ugo le sage est la sixième nouvelle de Jean-Marc Dopffer. Et c'est un univers incroyable ! Astragan est un monde futuriste !

Ugo Kivelson et Cassini ( nom qui ne sera pas inconnu aux lecteurs les plus fidèles) sont en possession de l'enquête sur les fraudes du Consortium . Une véritable bombe ! Bien entendu une certaine personne veut éviter le scandale et sauver sa peau.

Ugo et Cassini ont été framé. Par qui ? Chut ! C'est une lutte haletante et high tech qui va se dérouler dans une station orbitale. Tout le monde veut une certaine nanocapsule.

Même s'il lui est conseillé de laisser tomber, pour Ugo, il n'en est pas question, avec Cassini tout est mis en oeuvre pour dévoiler la vérité. Mais Ugo n'a pas entrevu toutes les conséquences et risque de bouleverser l'ordre mondial. Y est-il prêt ?

Comme d'habitude, Jean-Marc Dopffer dont c'est la sixième nouvelle, nous offre un univers grandiose, digne d'une superproduction , dans un petit format une soixantaine de pages.

Je dois dire que j'ai été bluffée par ce passage de l'auteur d'un univers de fantasy à cet vision futuriste très réussie à mon sens .

Je gage que Jean-Marc Dopffer n'a pas fini de me surprendre avec les quatre prochaines nouvelles du Cycle de Barcil.

Merci Jean-Marc pour ce SP via Simplementpro.
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Merci à l'auteur pour m'avoir envoyé cette nouvelle qui fait partie du cycle de Barcyl. J'ai déjà eu l'occasion de découvrir sa plume par le biais des autres nouvelles qui composent ce cycle qui n'est pas encore achevé. Il faut savoir, même si j'ai inscrit la note de l'auteur juste au-dessus, chacune de ces nouvelles peuvent être lues dans l'ordre que vous le désirez. C'est ce que je fais, car il s'agit de la sixième et je n'en ai lu que quatre, pour le moment. Bref, passons à l'histoire. Je passe les détails du résumé qui en dévoile pas mal.

Il s'agit d'une nouvelle et forcément nous allons plus vite au but. Ugo est un enquêteur qui rend ses comptes au Président. Avec Cassini, ils découvrent qu'une personne dans l'ombre s'apprête à se débarrasser de gens un peu trop gênant. le rapport effectué, tous deux décident de camoufler les informations dans une nanocapsule afin de la donner en main propre au Président qui va devoir sévir. Mais ce que ne sait pas ni Ugo ni Cassini, c'est que le Président est à l'origine de tout ce qui va se passer et le lecteur l'apprend dès la première page. Je trouve dommage de ne pas avoir cette information plus tard. Alors que nous retrouvons Ugo dans un hôpital sans souvenir, la traque est déjà entamée !

Une traque intense qui amène nos deux compagnons à tenter le tout pour le tout pour amener les informations crucial au Président. le récit est plus futuriste que les autres déjà lu et cela change considérablement la donne pour ma part. Je m'attendais plus à retourner dans les temps anciens, mais qu'à cela ne tienne, j'ai aimé avoir une histoire dans un futur que je n'ai pas envie de connaître, mdr. L'auteur nous décrit beaucoup les alentours, les lieux où sont Ugo et Cassini tel un huit clos. Enfermés dans une tour, ils vont devoir se battre afin de garder la nanocapsule qui lui a été retiré à l'hôpital. le fait que la mémoire de Ugo lui joue des défauts nous emmène à nous poser des questions. Que s'est-il passé ? C'est en suivant leurs traces et en se confrontant à d'autres personnages que les flashbacks surviennent. Nous comprenons comment il en est arrivé là et le présent se mêlant à l'action nous ne pouvons que nous dire que la suite va être mouvementée. Et c'est le cas ! Impossible de s'enfuir, nos deux "héros" vont devoir accuser des coups physiques et surtout mentaux dès qu'il comprendra ce qui se passe réellement.

Si le début nous donne déjà le méchant de l'histoire, la suite nous promet quelques rebondissements qui ne laisse pas indifférent. Des personnages vont et viennent, pas le temps de s'accrocher à eux, car de toute manière la bataille va être rude. Une simple bataille, alors que la guerre fait déjà rage ailleurs. Est-ce que Ugo va réussir à s'en sortir indemne ? C'est moins sur. Plus il avance dans ce combat, plus il va comprendre que les dés sont pipés. Mais notre homme ne va pas se laisser faire ! Avec Cassini ils vont devoir faire des choix, de ceux qui font que soit la nation peut être sauvée, soit des hommes. L'ordre mondial va prendre un coup d'une manière ou d'une autre et les explosions n'y seront pas toutes salutaires. de l'action à tout va quasiment dès le départ. Une mise en place rapide et les questions se posent rapidement. Pas le temps de souffler pour nos personnages principaux et secondaires, les méchants sont en place et ont déjà prévu tout, absolument tout ! le suspense prend sa place tranquillement jusqu'au final. Difficile de dire que la fin n'est pas surprenante, bien au contraire. Une explosion de taille ne laisse pas les survivants dans une paix durable.

Cette nouvelle pourrait être le scénario d'un film catastrophe, avec de la traitrise, des attentats, des espions et de l'action. Des pertes inéluctables et un personnage principal, Ugo, mis en avant sur son amnésie et son combat : celui de rester intègre malgré tout dans un monde où la pourriture semble faire sa loi. La difficulté est justement là, de ne pas les laisser sombrer dans le chaos total, même si la fin semble s'en approcher. Est-ce que Ugo aurait mieux fait de se taire pour garder un minimum de paix, ou au contraire de "parler" ? La vérité fait souvent plus mal, mais la conscience elle ne lâche rien. Qu'aurais-je fais à sa place ? C'est une très bonne question que je ne peux répondre. le seul bémol, c'est le trop plein de descriptions. J'aurai plus vu ce nombre impressionnant dans un récit plus conséquent et par conséquent avoir un peu plus de dialogues. Ce récit mériterait plus de pages et devenir accessoirement un mini-roman, par exemple, il y a de la matière, l'auteur a cette imagination qui rend originale chacune de ses histoires.

Vinod est un personnage qui mérite d'avoir son petit texte. L'un des méchants de l'histoire qui tente de faire croire qu'il a encore un peu d'humanité en lui. Je suis certaine que la nanotechnologie du récit en a plus que lui. Il donne coup sur coup et n'hésite pas à traquer Ugo et Cassini jusqu'à les attraper et les forcer à parler. Pas de torture certes, mais des poings d'acier qui ne s'arrête jamais. Ce personnage est plus complexe car même s'il montre durant quelques secondes que ce qu'il s'apprête à faire n'est pas normal, l'argent ou le pouvoir ou le désir de faire mal va le rendre plus mauvais encore. Un méchant que nous adorons détester pour ce qu'il est, mais qui met du piment dans l'histoire.

En conclusion, le message est passé : il faut faire attention et surtout ne pas donner sa confiance à n'importe qui, et encore plus en politique. Nul n'est à l'abri d'une vengeance, d'une action qui pourrait tout faire s'effondrer. Choisir son camp est important et par-dessus tout, il faut avoir la conscience tranquille ce qui n'est pas toujours le cas. J'attaque une autre nouvelle de ce cycle, histoire de continuer sur ma lancée :)

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-cycle-de-barcil-ugo-le-sage-dopffer-jean-marc-a212848229
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Jean-Marc Doppfer poursuit son cycle de Barcil en nous présentant ses principaux personnages en action. Cette fois-ci, il nous fait une (très) grosse surprise en nous présentant le personnage de Ugo. le lecteur de fantasy va en effet faire connaissance avec le personnage de UGO, dans un récit relevant du space-opéra ( et aussi du récit apocalyptique)
Se dirige t'on pour le cycle de Barcil vers la science-fantasy à l'exemple de Regis Goddyn et de son cycle des 7 rois.
L'avenir nous le dira mais le moins que l'on puisse dire après la lecture de cette nouvelle, c'est que Jean-Marc Doppfer fait montre d'un grand talent dans le genre du space-opera. Tout le récit consiste en une course-poursuite pour éviter une catastrophe ultra planétaire. C'est dire que l'auteur ne va pas ménager le coeur de ses lecteurs et qu'il est quasiment impossible de lâcher cette histoire avant le mot Fin.
Le style de l'auteur, haletant et une écriture efficace sans fioritures contribue très bien à cette réussite. Tout au long du récit, on a l'impression qu'une caméra suit les protagonistes et tressaute dans le même temps qu'eux ou subît les mêmes avanies. C'est remarquable, car pas souvent vue dans les nouvelles et romans du même type qui se bousculent dans l'imaginaire actuel. Une nouvelle qui correspond exactement au moment de crise, une conclusion qui en surprendra plus d'un et voilà un public emballé qui ne désirera qu'une chose: la suite.
S'agissant du décor et des éléments scientifiques du récit, ils sont eux aussi l'objet d'un excellent rendu. D'ailleurs l'auteur remercie Roland Lehoucq pour la caution apportée à sa nouvelle.
L'atmosphère angoissante et oppressante du récit, comparable à un thriller est aussi l'un des atouts majeurs de cette histoire.
Concernant les personnages, on peut dire qu'ils échappent à la caricature. Je retiendrai le personnage du méchant, mercenaire impitoyable qui correspond bien à cette maxime «  Plus réussi est le méchant, meilleure est l'histoire.
Enfin n'oublions pas de mentionner le message politique du récit sur le Pouvoir. A méditer mais l'attrait principal du récit reste une histoire qui est suffisamment captivante pour que l'on ai envie de savoir comment elle va s'imbriquer dans le cycle que nous prépare Jean-Marc Doppfer.
A ire donc sans négliger les autres récits qui ne déparent pas !
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Je poursuis l'exploration des univers de Jean-Marc Dopffer et je reste toujours dans la branche science-fiction. Aucun problème, je suis fan de ce genre littéraire et je ne suis pas prêt à lui tourner le dos… surtout lorsque j'ai la chance de lire d'aussi bonnes histoires. Cette nouvelle peut clairement s'inscrire dans la continuité de celle qui concerne Yuko car elle se déroule dans le même milieu : l'espace. D'ailleurs, on y retrouve certains thèmes communs comme ce fameux ascenseur spatial ainsi qu'un vocabulaire scientifique. Toutefois, contrairement à la nouvelle qui tourne autour de l'indomptable, je dois reconnaître que cette histoire a su me plaire beaucoup plus que sa petite soeur. Pourquoi ? Beaucoup d'action et là, oui, j'étais aux anges. Cela fait du bien de lire un texte qui ne présente aucune longueur. En attendant, après ces quelques lignes, je me dois de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Point négatif :

• Même si j'ai su apprécier cette nouvelle a sa juste valeur, ce n'est pas un monde dans lequel je souhaite vivre ou du moins, qui ne m'a pas donné d'y rester plus longtemps. Après, il est toujours un peu spécial de souhaiter évoluer dans un monde en destruction, aussi bien dans l'espace que sur la terre ferme.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.
• L'action. Comme j'ai su le rédiger auparavant, les scènes d'action ici sont nombreuses et d'une efficacité redoutable. C'est pour cette raison que mon plaisir de lecteur a été plus grand qu'avec la nouvelle de Yuko.
• le vocabulaire scientifique. Cette fois, il ne déborde pas à tous les chapitres et c'était clairement une expérience plaisante. D'ailleurs, un très grand merci à Roland Lehoucq pour son partage de savoir. J'aurais dû le citer dès la chronique sur Yuko mais comme je suis un homme distrait, je rattrape ma bourde avec celle-ci.
Jean-Marc Dopffer m'a offert la chance de lire ces deux nouvelles l'une après l'autre. Bien sûr, j'aurais pu enchaîner sur une autre lecture venant d'un autre auteur mais je voulais rester dans cet univers de science-fiction. Pour ce nouveau point positif, il faut savoir que la nouvelle de Yuko et celle de Ugo présente une petite continuité. Par contre, je pense que l'histoire de notre héros doit se lire après celle de la demoiselle pour respecter la « chronologie » dans le temps.
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Ce récit est pour moi la découverte d'une nouvelle plume. J'ai été un peu désarçonnée au début, ne sachant pas trop où j'étais tombée, dans quelle sorte d'univers je me trouvais. Mais les explications arrivent assez vite et tout devient beaucoup plus clair.
Ugo est un homme intègre, droit et bien entraîné. Il ne peut pas passer sous silence cette corruption qui règne à un très haut niveau.
Action et rebondissements sont présents et donnent du rythme. L'intrigue est atemporelle, c'est le contexte qui la place dans le futur. L'univers est riche et plein de promesses. J'aurais aimé que ce soit un plus explicité, mais c'est difficile dans une nouvelle de 60 pages. Paradoxalement, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de détails par rapport aux dialogues, qui auraient allégé le texte.
En fait, c'est un peu condensé pour moi. J'ai eu beaucoup de précisions et à la fois pas assez. Je pense que la nouvelle gagnerait à avoir quelques pages de plus, ce qui donnerait quelque chose de plus aéré. D'autant plus que le style est agréable à lire.
Il faut savoir que cette nouvelle fait partie du cycle de Barcil. Elle en est le tome6. Chaque nouvelle est indépendante, et à terme il y en aura 10. Qui seront ensuite finalisées par un roman qui les regroupera dans une aventure plus importante. Il est donc fort possible que ce qui m'a manqué un peu ici soit présent dans les autres tomes. Ou le roman final.
Je vous souhaite une bonne lecture.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le regard d'Ugo se posa enfin sur la colonne reliant la station à la surface. Tel un pilier colossal, elle plongeait comme une aiguille jusqu'au sol. Quarante mille kilomètres. Le plus grand exploit technologique jamais réalisé par l'homme. À nul autre moment dans l'histoire - mis à part pour la guerre -, l'alliance entre les nations avait joué un rôle aussi primordial.
L'ascenseur spatial.
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Confetti perdu dans l’océan, le magnifique continent d’Astragan. Là, c'était le fourmillement de la vie. Des pipelines quadrillaient plaines et montagnes ; des mégapoles parsemaient terres et côtes. Astragan, unique sur le globe, tranchait par ses camaïeux de gris sur les bleus maritimes.
Barcil, le berceau de la vie, enroulée dans ses nuages cotonneux, paraissait si loin vue depuis l’espace. La sphère découpée par l'encadrement de verre polarisé du hublot subjuguait Ugo. Malgré ses nombreuses missions réalisées en orbite, ce spectacle jamais ne l'avait lassé. Le nid de l’humanité – bien que ridé et meurtris – autant que l’insondable profondeur de l'espace au-delà, tout en ce spectacle ineffable l’hypnotisait.
Le regard d’Ugo se posa enfin sur la colonne reliant la station à la surface. Tel un pilier colossal, elle plongeait comme une aiguille jusqu'au sol.
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"Personne ne sait comment sont exactement les choses quand on ne les regarde pas."
Hubert Reeves
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