AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 460 notes
5
66 avis
4
47 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lorsque leur père meurt brutalement, ses trois fils nés en France, Français, découvrent avec stupéfaction sa volonté de se faire inhumer à Casa, dans son pays d'origine. Impossible pour ses enfants de ne pas respecter sa volonté. Marwan, désigné par son père, accompagnera le cercueil de son père et pendant le voyage reviendra sur l'histoire de sa famille. Un voyage initiatique sur les pas de son père, de son grand père, de sa grand mère.
Dans « Ceux que je suis » l'auteur raconte avec beaucoup de pudeur, de douceur sans sombrer dans le pathos le deuil de cette famille à travers le regard de Marwan. C'est aussi l'histoire de trois générations élevées de part et d'autres de la Mer Méditerranée. Ce livre me fait penser à « L'art de perdre » d'Alice Zenitzer ; un pays voisin, une histoire différente mais aussi trois générations et trois appréciations, des ressentis différents de leur identité. « Ceux que je suis » nous parle de traditions, d'identité, d'intégration « Je suis né en France. Je n'ai jamais vécu au Maroc. Je ne me sens pas Marocain. Et pourtant, où que je sois, en France ou au Maroc, je n'ai pas le choix de ma propre identité ». Quel triste constat ! Malgré une intégration réussie - que ce soit le père à la tête d'un garage que les enfants, l'un avocat, l'autre professeur d'histoire-géographie et le petit dernier encore étudiant - et leur naissance en France, les trois fils sont toujours considérés comme des Arabes et donc rejetés. « La plus grande honte, c'est d'avoir honte de qui l'on est » : Marwan se demande qui il est véritablement avant de découvrir à la fin du livre « ceux que je suis » : il est « plusieurs ». « Ceux que je suis » : comme Marwan nous sommes tous la résultante de tous ceux qui nous ont précédés, de leur choix de vie, d'éducation. Nous ne sommes jamais un mais plusieurs. de multiples facettes font de nous des êtres uniques riches d'une histoire familiale, un agglomérat de cultures, de valeurs.
Olivier Dorchamps, auteur franco-britannique a réussi à se glisser avec brio dans la peau d'un homme dont la culture est étrangère à la sienne et a su retranscrire avec justesse le ressenti de ses personnages. Il a une parfaite connaissance du Maroc, de ses moeurs, de ses traditions et surtout de la solidarité familiale. Olivier Dorchamps nous a dressé de beaux portraits d'hommes et des femmes, attachants, fiers, respectueux, humbles. Je pense notamment à ceux de Kabic l'ami de plusieurs décennies, de Mi Lalla la valeureuse grand mère, de Tarek ce père humble parti trop tôt. de belles et solides amitiés transmises de génération en génération. J'aurai aimé connaître Tarek ce père qui a su transmettre de belles valeurs à ses trois fils. J'aime aussi la présence discrète de Bérangère, la femme d'Ali, qui par son empathie, son ouverture d'esprit, son amour sait si bien faire le pont entre les deux cultures celle de son mari et la sienne.
C'est un très beau livre dont je recommande la lecture. Un premier roman réussi, où il est partout question d'amour : amour d'un couple, amour filial, amour maternel, amour fraternel, amour du pays, désamour, amour forcé mais aussi d'amitiés indestructibles.

Commenter  J’apprécie          23
La mort d'un être cher est toujours une perte douleur, d'autant plus quand cet être cher est un père, un mari, un fils. Dans ce roman, Olivier Dorschamps nous décrit la douleur et le deuil d'une famille, mais pas seulement, c'est aussi une quête initiatique… Tarek qui vit à Clichy depuis maintenant de nombreuses années souhaite se faire enterrer à Casablanca, ville chère à son coeur, où il a grandi, vécu, trouvé l'âme soeur… Ses enfants ne comprennent pas cette décision, pourquoi leur père qui a refait sa vie en France souhaitait-il être enterré loin des siens et revenir dans ce pays qu'il a quitté pour une vie meilleure ? Tout au long du voyage qui emmène Marwan de Clichy à Casablanca, et à travers les différentes personnes qui auront connu son père, sa grand-mère et son grand-père, Marwan apprend à connaître la vérité sur ses origines… Et il faut dire que le voyage est beau. Ce roman est d'une justesse et d'une telle beauté. J'ai été émue et touchée par les destins de cette famille et je ne peux que le recommander.
Commenter  J’apprécie          50
A la faveur d'un week-end pluvieux, je me suis plongée dans ce joli livre d'Olivier DORCHAMPS, sans rien en attendre et sans avoir entendu ni lu tout le bien que certains en pensait.
C'est donc vierge de toute empreinte médiatique ou autre que j'ai commencé ma lecture…sans pouvoir l'arrêter.
Parce qu'Olivier DORCHAMPS a écrit un magnifique livre sur le deuil, le déracinement, les secrets de famille et l'immigration, il faut absolument que je vous en parle….
Fin d'été en région parisienne, Marwan ,29 ans prof d'histoire-géo en banlieue, revient de vacances au Portugal et apprend que sa petite amie depuis 4 ans a décidé de le larguer. Alors quand sa mère , un soir, lui téléphone pour l'informer que son père se sent mal,que lui qui ne se plaint jamais, a une douleur au thorax ,Marwan n'est pas très réceptif et raccroche en rassurant sa mère d'un « ça ira mieux demain après une bonne nuit de sommeil , papa travaille trop ». Car oui, Tarek, son père est garagiste et a toujours travaillé comme un forcené pour offrir le meilleur à ses 3 fils, à sa femme, pour envoyer de l'argent à sa famille restée au pays, au MAROC.
Sauf qu'après une bonne nuit de sommeil, Tarek ne se réveille pas, foudroyé par un arrêt cardiaque. Effondré, Marwan culpabilise, ses frères aussi, notamment Ali,son jumeau, à qui sa mère a aussi téléphoné la veille au soir. La mère, Khadija, est dévastée, elle est perdue sans son pilier, que va-t-elle devenir ? Mais heureusement, Tarek avait déjà tout prévu pour ses funérailles, il voulait se faire inhumer au pays, terre de ces ancêtres et a souscrit une assurance obsèques.
Les garçons ne comprennent pas, s'énervent, ils sont français, le MAROC c'est loin, ils n'y vont jamais, leur vie est en FRANCE et leurs parents les ont toujours incités à s'intégrer, à devenir de bons petits français, à réussir....et ils ont réussi ! Pourquoi vouloir se faire enterrer au MAROC ?
Malgré l'agacement et l'incompréhension, Marwan accompagnera le cercueil de son père en avion selon ses dernières volontés et les autres membres de la famille traverseront le SUD de l'EUROPE en voiture pour rejoindre CASABLANCA.
Marwan, qui subit ce voyage, va vite comprendre que ce retour aux sources est aussi pour lui une manière de redécouvrir ce père tutélaire et aimant, cet homme dont il ne sait finalement rien ou seulement ce qu'il a bien voulu dire à ses fils. Ce jeune homme va apprendre à mieux se connaître à travers la tragédie qui le frappe et comprendre l'attachement de ses parents pour leur terre natale.

Olivier DORCHAMPS distille subtilement le récit de la vie de Tarek, ce père adoré, figure charismatique qui a su transmettre à ses fils les valeurs qui lui étaient chers : le travail, le respect, la tradition et l'amour. Tarek a tout fait pour que ses fils deviennent de bons français au risque de renier leurs origines. Evidemment, la nouvelle des obsèques marocaines déstabilise la fratrie et obligent Foued , Ali et Marwan à se questionner sur leur attachement au MAROC et a tenté de comprendre la volonté de leur père.
A travers l'histoire de ses trois frères, Olivier DORCHAMPS interroge et tente de comprendre cet écartèlement entre deux cultures, deux continents, il met en évidence les problèmes d'intégration tout en ne cédant pas à la facilité. Rien n'est écrit, rien n'est tout noir ni tout blanc. Marwan va apprendre qui était vraiment son père, va s'approprier son histoire familiale à travers les paroles de sa grand-mère pour mieux appréhender son futur et tenter de trouver sa place entre la FRANCE qui l'a vu naître et le MAROC qui est la patrie de ses aïeuls.
CEUX QUE JE SUIS est un très beau premier roman qui m'a touchée par son intensité et sa vérité. . Sa trame dramatique gagne en profondeur au fil des pages tout en restant juste et délicate. le style fluide et authentique de l'auteur m'a beaucoup plu.
A travers ce beau récit, Olivier DORCHAMPS rend hommage avec sensibilité à la famille, à ses valeurs, il construit des ponts entre la FRANCE et le MAROC pour nous parler avec finesse et pertinence d'exil, de recherche d'identité, d'intégration et de transmission au-delà des frontières.
Une vraie belle découverte que je vous conseille vivement !
Lien : http://cousineslectures.cana..
Commenter  J’apprécie          31
L'immigration...il y a deux types de personnes concernées :
- ceux qui décident de quitter leur pays et de vivre dans un nouveau pays, leurs parcours est très complexe…
- mais il y a aussi les générations qui suivent et qui subissent l'impact de cette immigration...c'est le cas dans ce livre…
Il s'agit de 3 jeunes, 3 frères français, nés en France, il y a Marwan et Ali, les jumeaux et Foued, le cadet. C'est leur père qui a immigré...bien avant leurs naissances...garagiste à Clichy…
Et ce roman, c'est le retour à sa terre du père : il vient de mourir et il souhaite être enterré au pays, chez lui, à Casablanca...et c'est l'incompréhension mais aussi le parcours du combattant pour les 3 frères.
Quelques extraits :
“La première fois que je me suis rendu seul au Maroc, à l'âge adulte, on a refusé de me laisser entrer avec mon passeport français, on m'a dit ton père est marocain, tu es marocain, tu as forcément une carte d'identité marocaine. On a confisqué mon passeport et on m'a mis de côté de manière humiliante pendant que tous les touristes européens passaient comme s'ils traversaient le périph “
“ - Tu sais, je ne me suis jamais senti chez moi ici.
- Et en France, Marwan ? Tu te sens chez toi ?
- Oui enfin plus qu'ici. En France on me voit comme un arabe mais…
- Mais tu es un arabe
- Non, je suis un français avec une gueule d'arabe. Et encore, ça dépend à qui je parle !”
“ Il y a 2 sortes de souvenirs Marwan, ceux que l'on a de quelqu'un et ceux que l'on a avec quelqu'un. Les plus importants sont les deuxièmes. Kabic a raison. Quand je songe à mon père, je nous vois rire ensemble, discuter, nous disputer, nous réconcilier. Je me vois aussi me demander pourquoi c'était mon père alors qu'il n'avait rien à voir avec moi. Lui, le Marocain”
Un long voyage entre passé et présent, des moments graves mais aussi des touches d'humour, tout y est, l'immigration, son déracinement, le rapport complexe aux origines, le racisme, beaucoup de sensibilité.
Ravie d'avoir fait la connaissance de ce nouvel auteur au travers de ce livre, mais aussi en chair et en os, à Livres dans la Boucle à Besançon.

Commenter  J’apprécie          50
Ce qu'il était ; Marwan, vingt-neuf ans, professeur agrégé d'histoire-géographie, bien dans sa peau bien dans sa tête avec parfois des doutes des peines des hésitations des emballements comme tout un chacun, un amour des amis des voyages, deux frères – Ali avocat, Foued étudiant -, des parents qui s'aiment et adorent leurs fils, tous deux marocains arrivés en France dans les années 60. Ce qu'il est : un homme français, parfaitement intégré grâce à la bienveillance et à la prévenance de son père – garagiste à Clichy – et de sa mère. Ce qu'il est aujourd'hui : un type qui vient de subir une rupture amoureuse. Ce qu'il est le lendemain : un fils dont le père succombe à une crise cardiaque.
Après la sidération de sa mort, le manque se fait sentir, glacial. le tourment s'immisce dans son esprit – toutes ces choses qu'il aurait aimé lui demander… – La peur d'oublier, de voir s'effacer au fur et à mesure des années ce qu'était ce père tant aimé. Et soudain le choc, la confusion, l'embarras : l'homme avait pris ses dispositions, il sera enterré sur la terre qui l'a vu naître, le Maroc. Et Marwan est chargé de l'accompagner dans l'avion – le reste de la famille descend en voiture – vers ce pays quasi inconnu. Un endroit étranger, pour lequel il ne ressent aucun attachement.
Et pourtant ses émotions vont prendre des chemins de traverse insoupçonnés. Un vieil ami de son père et sa grand-mère remonteront le temps. L'histoire racontée éclairera bien des choses dans la vie de Marwan. Des choses qu'il n'avait jusqu'à alors pas compris sur les relations fraternelles, filiales, amicales, amoureuses, sur les sentiments de culpabilité et de honte, sur son rapport à la France et au Maroc. En levant le voile sur l'histoire familiale, il découvre un pays, il redécouvre un père. Son identité se révèle alors plus complexe. Marwan prend conscience de son héritage, de l'importance de ceux qui l'ont précédé – de la souffrance lié au déracinement aux histoires intimes, et à leurs répercussions inévitables -.
Un roman beau tendre émouvant, plein d'amour et non dénué d'humour. Une écriture d'un naturel désarmant aux dialogues savoureux. Tout au long du cheminement de Marwan, le lecteur avance avec lui dans une empathie totale. Remarquable!
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
Commenter  J’apprécie          110
Tarek et Khadija ont quitté le Maroc alors qu'ils étaient jeunes mariés pour aller vivre en France. Trois fils et une vie plus tard, Tarek décède brusquement. Les trois fils sont choqués d'apprendre qu'il faudra faire le voyage jusqu'au Maroc pour l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure.

Difficile pour ces enfants devenus adultes d'accepter cette décision. Car depuis tant d'années que leurs parents vivent à Clichy, et avec des fils nés en France et sont donc français avant tout, c'est l'incompréhension. Ils se sentent frustrés et volés de ces moments de recueillement qu'ils ne pourront pas avoir sur sa tombe.

Commence alors pour chacun un voyage vers les racines de la famille. Pas de Clichy à Casablanca, mais un chemin vers les origines et ce qui a forgé l'identité de chacun. Cette identité que l'on se crée soi-même, et celle qui vient de Ceux que nous sommes. Au contact de la famille, une grand-mère qui n'a jamais parlé du passé, un ami fidèle, une mère devenue veuve, les fils vont apprendre d'où ils viennent, tenter de comprendre leurs différences, le pourquoi d'un départ et de ce retour. Mais apprendre aussi le poids des traditions, des croyances et de la religion dans une société dont ils ne maitrisent pas les subtilités.

Ceux que je suis est un livre au ton juste, qui parle de famille, mais aussi de secrets enfouis profondément, de ceux qui marquent des générations sans qu'elles ne comprennent pourquoi. Un roman qui parle d'amour, celui d'un couple, mais également de l'amour filial et de celui des parents pour leurs enfants.
lier ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/10/03/ceux-que-je-suis-olivier-dorchamps/
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          90
Ayant moi-même des grands-parents algériens, je n'en reviens pas que l'auteur n'ait rien à voir avec le Maroc ou même avec les problématiques auxquelles même la troisième génération de Français Maghrébins, comme moi, est encore confrontée. Il décrit très bien et avec beaucoup de sensibilité la difficulté de trouver sa place et le racisme ordinaire qui est souvent inconscient mais que nous ressentons malgré tout. En France et en Algérie pour moi. Je n'y vais plus d'ailleurs. La scène avec le directeur du lycée m'est presque arrivée lors de la circoncision de mon fils où j'ai subi un véritable interrogatoire de la part de mes collègues. Et de nombreuses autres scènes m'ont parlé. J'en ai discuté autour de moi, et je ne suis pas la seule. Les questions d'identité sont complexes et intimes. Elles sont ici traitées avec beaucoup de justesse, sans amertume, sans vouloir régler de comptes, grâce à un style simple (une grande qualité selon moi) qui permet de se concentrer sur les émotions des personnages. C'est un roman d'amour, l'amour des générations les unes pour les autres, l'amour d'un père pour sa mère, sa femme et ses fils. Et le sacrifice. Et la honte. le Maroc, pourtant si bien décrit, est presqu'anecdotique, c'est le décor. Si ça avait été le Portugal, ça aurait été pareil. C'est ça qui est magique. Je l'ai lu il y a deux semaines et j'y pense encore. Je crois que ce roman m'a émue profondément. Vraiment profondément. Merci.
Commenter  J’apprécie          40
C'est un très beau livre et pour l'instant c'est mon coup de coeur de la rentrée. On y entre très vite et très facilement. Il y a beaucoup d'émotion, de pudeur. C'est extrêmement bien écrit. le sujet semble bien maitrisé avec un grand travail de recherche et de documentation alors que l'auteur ne semble pas avoir de liens avec ce pays et cette culture. Je serais curieux d'avoir le ressenti d'un marocain ou d'un français d'origine marocaine. L'immigration y est abordée de façon intelligente. Cela apporte une grande réflexion, dont cette phrase de Marwan « Et pourtant, où que je sois, en France ou au Maroc, je n'ai pas le choix de ma propre identité. Je ne suis jamais ce que je suis, je suis ce que les autres décident que je sois ».
Commenter  J’apprécie          75
Un décès soudain ; quand de surcroît c'est celui de son père est toujours une épreuve terrible, surtout si les enfants, ses fils avaient tant de choses à lui dire et à comprendre. C'est le coeur de ce livre d'une grande qualité sans pathos excessif.

Olivier Dorchamps nous plonge dans cette épreuve que la famille Mansouri de Clichy aux racines marocaines va vivre. Entre les remords des 3 fils Marwan, son frère jumeau Ali et Foued le dernier des fils, de ne pas avoir été là alors que leur père mourait à 54 ans et leur différence et conflit entre frères. Chacun a brillamment réussi son parcours scolaire ; Marwan professeur agrégé d'Histoire - Géographie, Ali avocat et Foued, les sacrifices de leur parent pour qu'ils soient intégrés et se coulent dans leur nationalité française ont porté. A un point tel que les 3 frères sont annéantis et en colère en découvrant que leur père a tout organisé pour être enterré à Casablanca, alors que de son vivant il n'en avait jamais évoqué l'hypothèse, pire il avait tout fait pour ne pas les plonger dans le respect des traditions marocaines  ni dans la religion musulmane.

Marwan, en ayant été désigné par son père comme accompagnateur de son cercueil au pays, c'est en fait dans toute une histoire de vies, de secrets de famille jamais évoqués, que ce dernier va plonger avec stupeur et émotions. Une histoire d'amour qu'il va ainsi découvrir et de nombreuses révélations qu'il va devoir surmonter et partager.

Exceptionnelle qualité de narration et de sensibilité, c'est un livre à lire et relire.
Lien : http://passiondelecteur.over..
Commenter  J’apprécie          60
Marwan Mansouri, professeur d'histoire-géo, a deux frères, Ali et Foued. Lorsque leur père, qui était garagiste à Clichy depuis des décennies, vient à mourir, ils apprennent qu'il a émis le souhait d'être enterré à Casablanca, et qu'il a désigné Marwan pour l'y accompagner. Leur première réaction est l'incompréhension devant cette décision : toute la famille est en France, leur vie est en France, pourquoi vouloir reposer dans un pays quitté il y a si longtemps ?
C'est sur place pourtant, en retrouvant sa grand-mère et malgré le barrage de la langue, en rencontrant d'anciens amis de son père (formidable personnage de Kabic), que Marwan découvrira d'autres facettes de sa famille et des secrets anciens dont lui et ses frères subissent toujours les répercussions. Découverte d'un pays également, qui n'est plus celui dont son père était nostalgique ni celui que lui-même s'imaginait. D'une très belle écriture, avec délicatesse et beaucoup d'humour aussi, Olivier Dorchamps propose un roman sur l'identité et sur la difficulté d'être l'enfant de deux pays, à la fois arabe en France et français au Maroc.
Lien : https://cestquoicebazar.word..
Commenter  J’apprécie          100



Autres livres de Olivier Dorchamps (2) Voir plus

Lecteurs (921) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1437 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}