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EAN : 9782903857103
440 pages
SACELP (30/11/-1)
4/5   4 notes
Résumé :
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Que lire après Londres et les Londoniens en 1875 (Collection Gustave Doré)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les illustrations de Gustave Doré, dramatiques et évocatrices, nous plongent dans le Londres victorien interlope et fascinant de Dickens et Jack l'Eventreur. Un livre précieux.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Si vous voulez vous donner une idée juste de Londres et de l’Angleterre ; si vous voulez vraiment savoir ce que sont et cette ville et de ce pays, qui semblent avoir pris pour devise le mot même qui résumera un jour la destinée de l’humanité… Travail ! Il faut parcourir les rues de plus modestes apparence qui longent la Tamise.
C’est là, en effet, que se déploie l’énergie humaine dans sa plus fiévreuse activité ; c’est là que se concentrent tous les commerces et toutes les industries ; c’est là que la concurrence, cette nécessité sociale, qui est tout à la fois le principe du progrès et du danger, enfante des merveilles et des monstruosités. Qui n’a pas pénétré dans ces rues sombres et sans soleil, étroites et surplombantes, ne sait pas jusqu’à quel point de développement l’homme peut pousser le commerce et l’industrie, et il ignore également ce que, par un juste retour, le commerce et l’industrie peuvent faire de l’homme — un chiffre et une machine — un engin perfectionné et vivant, propre à extraire de son semblable tout ce que celui-ci peut lui donner sans mourir.
C’est là en effet, que se coudoient, dans un voisinage intime et forcé, le négociant 15 ou 20 fois millionnaire, et l’homme de peine qui ploiera toute sa vie l’échine ou les épaules sous les plus lourds fardeaux — non pas pour vivre — mais pour empêcher de mourir de faim sa femme et ses petits ; c’est là qu’on voit rôder nuit et jour le pâle troupeau des besogneux, à la piste de l’occasion — bonne ou mauvaise — qui lui permettra de gagner ou de voler la maigre pitance du soir (…)

Dans ces rues, dont le sordide aspect nous repoussait, où nous ne sommes point entrés tout d’abord, et que nous n’avons point visités sans une secrète répugnance, toute maison est un magasin ou entrepôt.
Prenez garde à vos pieds, car, si cette trappe s’entr’ouvre, vous allez tomber dans une cave sans fond.
Prenez garde à votre tête, car cette grue, qui descend lentement des greniers, en faisant crier et grincer ses chaînes de fer, va vous harponner au passage…

Dans ces voies souvent tortueuses, larges tout au plus de quelques mètres, quelle agitation sans repos ! Quel mouvement perpétuel ! Quel flot continu des allants et des venants !… Et l'on ne s’occupe pas de son voisin ; dans cette foule, chacun tire à soi, et agit comme s’il était seul.
Un Français s’y trouverait ahuri, dépaysé, incapable de se dépêtrer au milieu de tant d’obstacles. C’est à peine si l’Anglais en prend souci : il marche droit à son but, parce qu’il ne voit que lui. C’est là le secret de sa force et de son succès.

L’étranger qui n’a pas les nerfs aussi fortement trempés, et qui se trouve pour la première fois au milieu de ces rues affairées et bourdonnantes, ne se défend point d’un moment de trouble. Son oreille s’emplit du tumulte de ces bruits divers et s’irrite de ce charivari de notes discordantes. Les hommes crient, jurent et tempêtent ; les chevaux hennissent et frappent du pied ; les chaînes grincent ; les poulies gémissent ; les essieux crient ; les machines râlent, et dans ce formidable chaos on ne peut distinguer ni percevoir rein qui se détache avec quelque netteté de cet ensemble confus.
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Ce coin des poêles est célèbre (...) dans le monde entier. Ceux qui reposent ici ne sont pas seulement des gloires anglaises ; ce sont des citoyens de l'univers : ils ont travaillé pour l'humanité.

(Le coin des poètes, dans le transept sud de l'Abbaye de Westminter)
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