Fabrizio Dori reprend une fois de plus les thèmes de la mythologie grecque comme base narrative de son roman graphique. À nouveau, il se joue des styles au fil des pages, et rend des hommages appuyés à
Van Gogh, Klimt, Matisse, Mondrian, Kusama et bien d'autres.
La maîtrise technique est réelle, mais ce constant changement de trait n'a à mon sens que peu d'intérêt : il ne montre rien en particulier, si ce n'est le talent d'un dessinateur. Noyée tantôt sous de vives couleurs, tantôt dans des cases sombres, la narration peine à exister. L'histoire demeure assez faible, on ne parvient pas exactement à comprendre le sens du récit. le recours à la mythologie ressemble une fois de plus à un artifice servant à donner une consistance au récit.
Une fois encore avec Fabrizio Dozi, je peine à être convaincu par cette oeuvre qui ne me touche que peu et ce malgré ses talents certains de dessinateur.