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Critique de Sachenka


Guyanacapac, ce quatrième et dernier volet de la série, clôt merveilleusement bien les nouvelles aventures de Long John Silver. le célèbre quartier-maître, après avoir pris le contrôle du Neptune, a trouvé son chemin jusqu'à un nouveau trésor. Dans les premières pages, j'ai craint que ces superbes aventures ne prennent un tournant fantastique, surtout après l'apparition de varans géants, mais non. Et, ce que la bande de chercheurs de trésor a trouvé est mieux qu'une pile d'or : une secte dangereuse. Enfin, lord Hastings, l'individu à l'origine de cette expédition, fait une apparition aussi remarquée qu'attendue. Un peu trop brève, selon moi, mais tant pis. Dans tous les cas, l'action n'est pas en reste, avec un dénouement explosif!

Côté dessins, ce tome marque un retour aux teintes sombres. Puisque l'essentiel de l'action se déroule la nuit à l'intérieur d'un immense temple précolombien, c'était approprié. Et cela permettait de mettre en valeur les couleurs vives quand elles surgissaient : le jaune criard qui émanait de la pile d'or signalant l'avidité de Long John Silver, le rouge vif les souvenirs sanguinaires des Espagnols, le sang et la colère de lady Vivian. À part les couleurs, cet album (et peut-être les autres, je ne me rappelle plus) fait usage de plusieurs gros plans sur des décors hallucinants ou des personnages permettant de lire toutes les émotions qu'ils ressentaient. Mêmes celles qu'ils auraient préféré taire mais qui les trahissaient….

Parlant des personnages, chacun trouve un dénouement qui lui convient. Long John Silver choisit son trésor, à ses risques et périls. Surtout ses périls. Dans les dernières pages, on retrouve le docteur Livesay, vieilli, qui, comme dans l'oeuvre originale de Stevenson, rédige ses mémoires. D'une certaine façon, c'est une fin ouverte. En refermant la dernière page, je ne pouvais m'empêcher de penser aux aventures que le quartier-maitre auraient pu vivre. A vécu. Vivra.
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