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Que le grand cric me croque !

Si vous en êtes au tome 4, c'est, j'ose l'espérer, après avoir logiquement apprécié les trois premiers opus à leur juste valeur.
Que dire de ce tome qui clôt magistralement la franchise?
Claque scénaristique et visuelle, ni plus, ni moins.
Vous allez en prendre plein les mirettes, enfin, la mirette pour ceux qui auront poussé le mimétisme flibustier jusqu'au bout.

Un épisode monstrueux, pourvoyeur d'un plaisir qui ne l'est pas moins.

Une seule chose à dire concernant Long John Silver : à l'abordage moussaillon !

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Guyanacapac, ce quatrième et dernier volet de la série, clôt merveilleusement bien les nouvelles aventures de Long John Silver. le célèbre quartier-maître, après avoir pris le contrôle du Neptune, a trouvé son chemin jusqu'à un nouveau trésor. Dans les premières pages, j'ai craint que ces superbes aventures ne prennent un tournant fantastique, surtout après l'apparition de varans géants, mais non. Et, ce que la bande de chercheurs de trésor a trouvé est mieux qu'une pile d'or : une secte dangereuse. Enfin, lord Hastings, l'individu à l'origine de cette expédition, fait une apparition aussi remarquée qu'attendue. Un peu trop brève, selon moi, mais tant pis. Dans tous les cas, l'action n'est pas en reste, avec un dénouement explosif!

Côté dessins, ce tome marque un retour aux teintes sombres. Puisque l'essentiel de l'action se déroule la nuit à l'intérieur d'un immense temple précolombien, c'était approprié. Et cela permettait de mettre en valeur les couleurs vives quand elles surgissaient : le jaune criard qui émanait de la pile d'or signalant l'avidité de Long John Silver, le rouge vif les souvenirs sanguinaires des Espagnols, le sang et la colère de lady Vivian. À part les couleurs, cet album (et peut-être les autres, je ne me rappelle plus) fait usage de plusieurs gros plans sur des décors hallucinants ou des personnages permettant de lire toutes les émotions qu'ils ressentaient. Mêmes celles qu'ils auraient préféré taire mais qui les trahissaient….

Parlant des personnages, chacun trouve un dénouement qui lui convient. Long John Silver choisit son trésor, à ses risques et périls. Surtout ses périls. Dans les dernières pages, on retrouve le docteur Livesay, vieilli, qui, comme dans l'oeuvre originale de Stevenson, rédige ses mémoires. D'une certaine façon, c'est une fin ouverte. En refermant la dernière page, je ne pouvais m'empêcher de penser aux aventures que le quartier-maitre auraient pu vivre. A vécu. Vivra.
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Pour ce dernier tome les auteurs nous ont conduit dans un monde assez fantastique sans pour autant déroger à ce que l'on connait plus ou moins sur les peuplades de type Incas ou autres. On retrouve donc les traditionnels sacrifices humains, l'or foisonnant, et un rapport avec les éléments qui nous entourent assez originale.

Ce nouvel environnement est un peu confus. Ca tire dans tous les sens, on dévore les pages a vitesse grand V.

Le dénouement est épique et surprenant. Une grande aventure, du début à la fin !
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C'est déjà le dernier tome de la série Long John Silver !

Ce quatrième et dernier tome est construit sur la nécessité de régler toutes les intrigues déjà ouvertes et, de fait, nous atteignons rapidement un climax qui se trouve étiré sur une majeure partie de l'album. Les décors sont toujours magnifiques : avec un jeu subtil avec la pluie et toujours autant d'ombres, le dessinateur Mathieu Lauffray tient toujours graphiquement la route, d'autant qu'il y a quelques beaux moments scénaristiques à mettre en scène.
Long John voit (enfin !) rouge dans cette fin d'aventure et sort finalement son charisme de ses poches (tout comme ses sabres !) pour nous offrir deux-trois scènes vraiment épiques. L'intention des auteurs de conserver ces moments de bravoure pour un climax final est à questionner, mais sur le coup, cela fonctionne très bien. À travers lui, en fin de compte, c'est à un développement sur le déclin des pirates, à une tirade déchirante sur la décrépitude, à laquelle nous assistons.

Ainsi, nous terminons cette aventure picaresque de belle manière, sur deux monologues à forte tension dramatique, voire épique.

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Final en apothéose, dans un décor grandiose, au coeur de la forêt amazonienne, dans une ambiance digne de tragédie grecque. Cette série est une bonne surprise, le dessin parfois confus et le sujet teinté de paganisme auraient pu me rebuter, mais les personnages consistants, au romantisme torturé, et l'action pleine de surprises dans un décors d'opéra lyrique m'ont conquis.
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Guyanacapac ! La mystérieuse cité antique censée receler des montagnes d'or est enfin là, sous les yeux de Long John Silver, après un périlleux voyage à travers l'océan et une jungle sauvage pleine de dangers méconnus. Seulement l'achèvement de sa mission à un goût amer pour le vieux loup de mer et les derniers de ses compagnons encore debout : trahis, abandonnés, laissés pour morts, la situation n'est guère reluisante pour nos pauvres héros, et encore moins pour Lady Vivian, tombée entre les mains de celui à qui elle cherchait justement à échapper. Long John Silver n'est toutefois pas du genre à se laisser abattre et, malheureusement pour ses ennemis, c'est lorsqu'il est aux abois que le pirate se fait le plus dangereux ! Il aura fallu attendre près de cinq ans pour qu'arrive enfin le final tant attendu de la série de Xavier Dorizon et Mathieu Lauffray, véritable hommage aux récits d'aventure de nos jeunes années et plus spécifiquement à « L'île au trésor » de R. L. Stevenson.

Malgré un démarrage un peu lent, la suite du périple de Long John et ses compagnons avait su se montrer très convaincante grâce à ses graphismes atypiques, un sens du rythme remarquable, et surtout ses personnages hauts-en-couleur. Mais ce quatrième et ultime volume est-il pour autant à la hauteur ? Sans aucune réserve, la réponse est oui. Dorizon et Lauffray nous offrent avec « Guyanacapac » un album haletant qui réveillera chez plus d'un des envies d'aventures oubliées. Certaines scènes sont un vrai régal pour les yeux, comme l'attaque de l'équipage dans les marécages par de redoutables varans géants ou encore la découverte du trésor de l'antique cité. Les personnages atteignent quant à eux l'apogée de leur performance : Lady Vivian touchante, contre toute attente, moins fière mais toujours aussi forte ; Liveset qui parvient enfin à trouver sa place ; et bien évidemment Long John Silver, un pirate comme on en fait plus et à qui les auteurs accordent ici une fin grandiose, digne de sa légende.

« Long John Silver » est une série qui ravira sans mal les amateurs d'aventures en tout genre et dont il serait bien dommage de passer à côté. Quoi de mieux, pour finir, que les mots de Xavier Dorizon pour clore ce formidable périple : « Un jour, ils renaîtront de leurs cendres et défieront à nouveau les fureurs de la nature comme les règles des hommes. Et à nouveau, les notables les admireront depuis de belles demeures, dégustant les mets délicats et les vins fins en évoquant ceux dont les histoires sont éternelles. Réincarnant ces forbans, et le plus grand d'entre eux.Car on peut tuer l'homme... on n'arrête pas la légende. » Si avec ça vous ne voulez pas être du voyage !
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Autant j'avais adoré les trois premiers tomes (et particulièrement le troisième), j'avoue avoir été plutôt déçue par celui-ci, l'ayant trouvé extrêmement violent et où il n'est pratiquement question que de trahisons.

Le Nepture, le navire de Long John Silver ayant échoué sur une terre des plus hostiles mais sur laquelle, d'après les légendes, il existerait un fabuleux trésor, Silver et ses hommes sont dans une situation assez embarrassante. Elle l'est d'autant plus qu'ils ont perdu tracé de Vivian- oh excusez-moi cette familiarité- je devrais dire Lady Hasting qui est enceinte et à laquelle Silver est lié par une sorte de contrat- contrat qui consiste à la ramener chez elle saine et sauve, au péril de sa vie. Mais l'on peut parfois douter de la sincérité de Long John Silver tant il paraît beaucoup plus intéressé par le fameux trésor que par ladite Lady.
Trésor qui a été cherché bien avant lui par les Espagnols et n'a pourtant pas été dérobé. Pour quelle raison ? Lord Byron, lui, en a bien une idée, car il est ici, lui, contrairement à Silver, pour la même chose qu'eux...cependant je ne vous dirai pas laquelle sinon cela gâcherait toute l'intrigue.

Bref, pour résumer, un tome tout aussi bien travaillé au niveau graphisme, avec des personnages attachants pour certains, haïssables pour d'autres mais avec un scénario que j'ai trouvé un peu moins accrocheur que les précédents ! Cependant, j'ai trouvé la fin admirable et j'espère bien qu'il y aura un cinquième tome car, je vous assure, elle vous laisse sur votre faim ! A découvrir !
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Tout simplement magistral !

C'est de loin, à mon avis, le plus abouti des 4 tomes de la série, tant sur le plan du graphisme, que du scénario ou des dialogues. C'est simple : impossible de le lâcher avant la fin tant le rythme est haletant et sais surprendre.

Une série à lire absolument.
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Ben, il aura pris son temps pour arriver, ce tome quatre… Mais ne crachons pas dans le rhum, car l'attente valait définitivement le coup et c'est sur un final de haute volée que se termine la saga fantastico-piratesque de Dorison et Lauffray. Pour ce dernier chapitre, nous abandonnons les ingrédients habituels du récit de pirate pour entrer à grands pas dans un univers fantastique à la frontière du cauchemar et de l'hallucination. Adieu, tempêtes, mutinerie et beuveries ! Bonjour, dieux antiques, cités disparues, sanglants sacrifices païens et monstres mythiques cracheurs de flammes !

L'amatrice de fantastique que je suis ne s'en plaindra pas, d'autant plus que ce tome est, tout comme les précédents, un modèle de construction scénaristique, édifié sous la forme d'un crescendo démoniaque et exaltant. Dans le volume précédent, on avait abandonné la courageuse et cupide lady Vivian aux mains de son terrible – et complétement siphonné – époux, tandis que Long John Silver et le docteur Livesey tentaient d'échapper à des hordes de sauvages sanguinaires pour mettre la main sur le trésor de Guyanacapac (et peut-être même récupérer la donzelle saine et sauve par la même occasion… Que voulez-vous ? On s'attache à ces vipérines petites choses). Car trésor, il y a ! Un fabuleux, immense trésor, plus d'or et de joyaux que ne pourrait jamais en ramener et en dépenser un homme seul ! Et ça tombe bien puisque Silver, rongé par la tuberculose et peu désireux de mourir patron de taverne, n'a jamais eu l'intention de revenir de cette dernière aventure. En vérité, quelle mort plus tentante pour un pirate que d'agoniser, seul et victorieux, sur un gigantesque tas d'or ?

Le dessin de Mathieu Lauffray est, comme d'habitude, de toute beauté – je sacrifierais des chatons pour pouvoir me procurer certaines planches en poster – et rend à merveille l'atmosphère apocalyptique du récit. Immenses forêts vierges, pyramides fracassées, bateaux détruits dans une gerbe d'explosions gargantuesques… On sent sans peine le plaisir mégalomane que le dessinateur a pris à illustrer ce dernier tome et on le partage avec passion. Splendide bande dessinée. Splendide série. Réussite sur toute la ligne. Messieurs, je vous tire mon tricorne !
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Une fin mouvementée dans ce bel album de Long John Silver qui meurt, mais pas la légende. Une suite de planches très belles pour ces aventures de corsaire se terminant sur terre au sein de la jungle d'un environnement style aztèque.
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