Un homme, la quarantaine, a fait le choix de vivre seul, cloîtré dans un souterrain, durant de nombreuses années. Un jour, il décide de prendre la plume pour expliquer ce choix - enfin, il écrit, selon lui, pour lui-même, et ne cherche en aucun cas à se justifier envers ses semblables - avant de raconter une de ses expériences, vécue il y a très longtemps, et qui paraît, finalement, être la raison de cette vie en sous-sol.
Monologue désabusé, très critique vis-à-vis de soi-même, mais plus encore vis-à-vis de l'être humain en général et de ses nombreux travers, que nous propose un narrateur cynique, désespéré tout autant que désespérant, à l'humour noir mais pas déplaisant, ces Carnets du sous-sol sont une lecture intéressante, qui mettent en jeu une vision violente, certes pessimiste tout autant qu'absurde, mais non dénuée de réalisme et de lucidité, de l'existence humaine.
Tout comme j'avais apprécié
le joueur il y a déjà un moment, j'ai apprécié cette nouvelle lecture de
Dostoïevski. Prochaine étape : me lancer, enfin, dans un de ses romans !
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