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Citations sur Les Démons (Les Possédés) (238)

De son côté, chacun des groupes actifs, faisant des prosélytes et s'étendant à l'infini par des ramifications latérales, a pour tâche par une propagande systématique de dénonciation, de saper le prestige des autorités locales, de provoquer dans la population le doute, de faire naître le cynisme et le scandale, l'incroyance absolue en toute chose, la soif d'un sort meilleur et enfin même s'il le faut, se servant de l'incendie comme d'un moyen populaire par excellence, de plonger le pays au moment prescrit dans le désespoir. p. 454
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Je vais vous faire rire : la première chose qui agit énormément c'est l'uniforme (...) Puis laforce suivante, c'est bien entendu, la sentimentalité. Vous savez chez nous, le socialisme se répand principalement par sentimentalité (...) et enfin la force principale - le ciment qui lie tout - c'est la honte de son opinion personnelle. p.323. Piotr Stepanovitch à Nicolas Vselodovitch.
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Mais comprends-tu, lui criais-je, comprends-tu que si vous avez mis la guillotine au premier plan, et avec tant d'enthousiasme, c'est uniquement parce que trancher les têtes est la chose la plus facile et avoir une idée est la chose la plus difficile ! p.185. Le chroniqueur à Stepn Trofimovitch
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Notre libéral russe est avant tout un laquais et il ne cherche que quelqu'un à qui cirer les bottes. p.121. Chatov au chroniqueur.
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- La première chose. Il y a deux catégories : ceux qui se tuent soit par chagrin, soit par dépit, soit les fous, ou n'importe... Ceux-là c'est subitement. Ceux-là pensent peu à la souffrance mais le font subitement. Et ceux qui le font par raison, ceux-là pensent beaucoup. - Mais est-ce qu'il y en a qui le font par raison ? Énormément. S'il n'y avait pas le préjugé, il y en aurait davantage ; énormément ; tous. p.102. A propos du suicide (dialogue sur le suicide entre Chatov et le chroniqueur)
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On n'a jamais rien pour rien. Si nous travaillons, nous aurons une opinion à nous. Mais comme nous ne travaillons jamais, ce sont ceux qui jusqu'à présent ont travaillé à notre place qui auront une opinion pour nous, c'est à dire toujours cette même Europe, toujours ces mêmes allemands, nos maîtres depuis deux cents ans. Par surcroît, la Russie est un trop grand malentendu pour que nous puissions en venir à bout seuls, sans les allemands et sans travailler. p.40. A propos des craintes de Dostoievski sur l'avenir de la Russie.
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L’homme est malheureux parce qu’il ne connaît pas son bonheur, uniquement pour cela. C’est tout, tout ! Celui qui saura qu’il est heureux le deviendra tout de suite, à l’instant même. [...] Tout est bien. J’ai découvert cela brusquement.
- Et si l’on meurt de faim, et si l’on viole une petite fille, — c’est bien aussi ?
- Oui. Tout est bien pour quiconque sait que tout est tel. Si les hommes savaient qu’ils sont heureux, ils le seraient, mais, tant qu’ils ne le sauront pas, ils seront malheureux. Voilà toute l’idée, il n’y en a pas d’autre !

Deuxième partie, chapitre premier - La nuit.
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la vraie verite est toujours invraisemblable,le saviez-vous?pour rendre la verite vraisemblable,il faut absolument y ajouter un peu de mensonge.c'est ce que les hommes ont toujours fait
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Je ne vous souhaite pas beaucoup de bonheur : vous vous ennuieriez. Je ne vous souhaite pas non plus de malheur ; mais à la suite de la philosophie populaire, je répète simplement "vivez davantage" et tâchez de ne pas trop vous ennuyer ; ce vain souhait je l'ajouterai cette fois de ma part. Eh bien, adieu, et adieu pour de bon. Et ne restez pas devant ma porte, je n'ouvrirai pas.
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- Qu’avez-vous, s’écria-t-il tout à coup, fixant presque avec terreur Tikhon. Celui-ci
était debout devant lui, les bras tendus en avant ; une convulsion rapide contracta
son visage horrifié.

- Qu’avez-vous ? qu’avez-vous ? répétait Stavroguine s’élançant vers lui pour le
soutenir. Il lui sembla que le prêtre allait tomber.

- Je vois... je vois clairement, s’écria Tikhon d’une voix pénétrante et qui exprimait
une souffrance intense, je vois que jamais, malheureux jeune homme, vous
n’avez. été aussi près d’un nouveau crime, encore plus atroce que l’autre.
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