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Critique de HORUSFONCK


L'ouvrage m' a surpris, du moins en début de lecture.
Et puis j'ai retrouvé cette ambiance si particulière de ces maisons russes où s'entassent cette pauvreté, comme pour mieux se tenir chaud.
Au reste, la gêne et les relations décrites entre ces chiches fonctionnaires et ces intérieurs domestiques modestes et dénudés, ne différent pas sensiblement du Royaume Uni ou Paris au dix-neuvième siècle. cela sent l'odeur de la précarité contées par Balzac, Zola, Maupassant, Dickens et consorts.
Par contre, les deux personnages principaux qui échangent leurs missives, ressortent d'un registre à la fois touchant et agaçant: touchant pour la jeune fille et agaçant pour le vieux fonctionnaires pleins de préjugés et d'une bonté (alliée à sa prose) tellement dégoulinante et qui le met dans une précarité extrême... mais qui vient en aide à une famille encore plus miséreuse que lui.
Dostoïevski, génie de l'âme et des évocations, nous fait partager St Pétersbourg, sa grisaille hivernale et ses illumination fragiles au printemps.
Les coeurs sont tourmentés, chauffés puis apaisés dans des situations qui se détendent... Et, derrière ce récit épistolaire, il me semble que résonnent ces choeurs russes qui chantent à l'unisson.
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