« En amour, rien n’est vexant ».
(page 87)
Quand quelqu’un est amoureux et qu’il a des dettes, on finit toujours par mettre sa moralité en doute.
(page 81)
Les gens envieux pensent que c’est l’argent des riches qui exerce un pouvoir de séduction. Ou ce que cet argent peut acheter.
Moi aussi, j’ai longtemps cru ça avant de changer d’avis. Ce n’est pas l’argent qui attire le beau sexe. Ni les voitures et les bijoux. Ni les restaurants et les vêtements de luxe. Ni la puissance, la richesse et l’élégance. Mais ce qui rend un homme puissant, riche et élégant. Cette force que les uns possèdent en abondance et qui manque totalement aux autres.
(page 78)
Et Tassia de me demander aussitôt :
- Et selon vous, quel est le rôle de la littérature ?
- (A l’époque c’était une question normale).
- Je pense que la littérature ne doit pas guider notre existence. Car en littérature, le bien est inséparable du mal. Comme dans la vie…
Elle m’a interrompu pour remarquer d’un ton ironique :
- Mais oui, vous avez lu ça chez Maugham.
Nous étions jeunes et libres. Jeunesse et liberté, c’est sans doute la formule de l’amour.
(Page 35)
« L’humour est un renversement de la raison. »
(page 24)
Il y a longtemps que je l’ai remarqué : quand on exige de quelqu’un un truc totalement fou, on le qualifie toujours de professionnel.
(page 16)
La première a eu lieu à Broadway. J’étais en déplacement et je n’ai pu y assister. J’ai demandé à l’une de mes connaissances :
- Tu as vu la pièce ? C’était comment ?
- Pas mal.
- Il y avait du monde ?
- Au début pas beaucoup, mais quand je suis entré, le nombre de spectateurs a considérablement augmenté.
(page 10)