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Citations sur L'ennui du mort-vivant (8)

C’est un monde nouveau qui s’ouvre à toi, petit scarabée. Une terre où l’inconnu est à toutes les portes. Tu es valeureux, intrépide, véloce. Tu puniras les profanateurs de ta main juste et noble. Je suis derrière toi, je suis devant toi. Je te vois. Je t’accompagne.

[…]

Ils sont fourbes, petit scarabée ! Ils s’éparpillent, te sèment, te baladent, mais subiront la sentence divine quand l’heure sera venue. Une proie après l’autre ! Ne faiblis pas.

[…]

Frotte, petit scarabée, purifie ce corps putride, mais n’oublie pas ta quête. Tu as bien œuvré, et il reste tant de chemin à parcourir. Bientôt, tu connaitras le repos.

[…]

Je sens le doute s’instiller en toi, petit scarabée. Tu courbes l’échine sous le poids de ta tâche. Il reste tant à accomplir. Rappelle-toi : tous ceux qui se dresseront devant toi subiront ta justice. Relève la tête et termine ce que tu as initié.

[…]

Tu t’es assoupi, petit scarabée ? Tu as accompli un pas décisif, mais il reste tant à faire. Tu tiens la relique bien serrée contre toi. Tu es sage. Je te délivre maintenant de ce fardeau bien trop lourd pour tes épaules frêles. Ta mission n’est pas terminée pour autant. Prends des forces et termine ce que tu dois.

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Mes pensées s’effilochent doucement, se cotonnent, sombrent et se fixent sur un petit bourdonnement aigu, léger, qui s’amplifie dans la chambre, se rapproche… Putain, il ne manquait plus que ça…
Un moustique en plein mois de février ! Le seul de tout le pays à avoir survécu à l’hiver, ou alors né trop tôt, et il est justement chez moi !
Mais pourquoi tant de haine ?
Les yeux fermés, je trace sa trajectoire mentalement, prêt à l’action au moment que je jugerai opportun. L’animal est fourbe et n’attaquera pas de front, il zigue, il zague, fait semblant d’hésiter, se place en vol stationnaire, repart, revient, s’approche. Son hurlement devient alors insoutenable. Il prend un malin plaisir maintenant à me vriller l’oreille droite.
Paf ! Ouille !
Ça m’a coûté une oreille, mais je vais pouvoir dormir tranquille. Je l’ai eu, ce salopard !
Mon esprit s’embrume à nouveau…
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Un moustique en plein mois de février ! Le seul de tout le pays à avoir survécu à l’hiver, ou alors né trop tôt, et il est justement chez moi !
Mais pourquoi tant de haine ?
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La politesse se perd, même chez les cons
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Je sens le doute s’instiller en toi, petit scarabée. Tu courbes l’échine sous le poids de ta tâche. Il reste tant à accomplir.
Rappelle-toi : tous ceux qui se dresseront devant toi subiront ta justice.
Relève la tête et termine ce que tu as initié.
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Ni une, ni deux, Jief redevient professionnel et envoie ses hommes dans toutes les directions, puis appelle le central pour réclamer des renforts. Objectif : boucler le quartier et interroger la population. À une heure aussi matinale, il ne faut pas espérer de miracle, mais sait-on jamais ? Un cadavre faisant de la trottinette sur un chariot médical ne devrait pas passer inaperçu, que diable !
Pour ma part, je considère que je n’ai plus rien à foutre sur la scène du crime. Je me promets juste une chose : la prochaine fois que je découvre le corps de Kryptonite (c’est à dire avant la fin de la journée, tel que c’est parti), je le découpe en tranches, le pulvérise, l’atomise, le consume, bref, il disparaitra pour de bon.
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Tout autour de moi, un troupeau d’excités tente de réduire ma bagnole en compression césaristique. Les motards et scootards essaient d’arracher mes rétroviseurs d’un mouvement sec du coude, en toute discrétion. Les automobilistes, quant à eux, visent différents points de ma carrosserie. Fort heureusement, je suis détenteur d’un permis obtenu en plein centre-ville de Kinshasa, un vendredi soir à dix-huit heures, avec mention « survivor » délivrée par un ex-instructeur du huitième RPIMA. Pour parler simplement, je suis capable de piloter un trente-huit tonnes d’une seule main au milieu d’un champ de Panzers tirant à feu nourri, tout en pointant un lance-roquette par la vitre côté conducteur, sur un air de la Traviata à cent cinq décibels dans les enceintes. Autant dire, donc, que ces guerriers de pacotille périphériques me font doucement marrer, d’autant plus que ma Renault 10 a vu le jour sous Pompidou 1er, et que je n’ose même pas envisager une séparation, l’Argus m’ayant bien précisé que je devrais verser une fortune à l’acheteur dans ce cas précis.
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Alors là, il est au bord de l'apoplexie, le père Jad. Je ne sais pas si c'est l'effarement ou le wasabi, mais chez lui, le langage du corps est une seconde nature. Son imitation de la cocotte-minute est bluffante.
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