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Critique de Davalian


Les adeptes peuvent se rassurer, voici Sherlock Holmes enfin ressuscité et cela dès la Maison vide, première des treize nouvelles de cet évangile bien connu du genre policier. La nouvelle en question est agréable à lire, la grande révélation un peu convenue mais bien préparée par l'auteur qui revient sur des points laissées en suspens.

Les douze nouvelles qui suivent partagent d'être bien trop courtes, Arthur Conan Doyle allant à l'essentiel. Sherlock Holmes est incontestablement le héros et écrase toutes les personnages par sa présence. Ainsi Watson semble renoncer à tout y compris… sa personnalité, sa vie maritale même un temps évoquée. Tout cela peut facilement agacer, tout comme l'admiration béate et constante… Certaines chutes sont trop prévisibles ou trop brusques. le héros se verra toutefois malmené (La cycliste solitaire), face à une solide concurrence (Un trois-quarts a été perdu !), contraint de prendre quelques aménagements avec la loi (Le manoir de l'abbaye). Certaines aventures peuvent paraitre plus secondaires (L'école de prieuré) avant de monter progressivement en intensité. Les trois étudiants étonne car voilà Sherlock en train de résoudre une tricherie aux examens !
Plusieurs nouvelles auraient méritées d'être plus étoffées, tant le mystère et l'ambiance les rend addictives (Les six napoléons, Les hommes dansants). Certaines autres naviguent dans une ambiance bien sombre (Peter le Noir, Charles Auguste Milverton). L'entrepreneur de Norwood déçoit un peu et rappelle bien trop La ligue des rouquins. le recueil se termine par La deuxième tâche. Elle laisse entendre d'importants rebondissements, sa conclusion se révèle surprenante, amusante et démontre un Sherlock en grande forme.

Bien que le tout soit cousu de fil blanc et qu'il n'y ait ici guère de réelles nouveautés, les récits se laissent agréables à lire et réservent de bons moments. Autant de prétextes pour mettre la main sur un classique, facile d'accès.
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