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Critique de annie


Des cris lugubres résonnent sur la lande...


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Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
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Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges...


*Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?
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Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930) Scotland Yard aurait dû le nommer chef de la police: en effet, nul doute que sir Arthur Conan Doyle aurait fait un fin limier.
Né dans une famille nombreuse, le futur écrivain passa par les jésuites et fit des études de médecine. Il publia sa première nouvelle en 1879 et, devant le succès, décida de vivre de sa plume.
Huit ans plus tard, il donna naissance, dans Une étude en rouge, au personnage qui allait lui offrir la gloire: Sherlock Holmes. L'homme de Baker Street est en effet l'un des plus célèbres détectives de la littérature, et il est difficile de compter toutes ses aventures.
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Les clés de sa réussite? Tout d'abord, Doyle a inventé un héros charismatique, qu'il a mis en scène à travers quatre romans et près de cinquante-six nouvelles «officielles» - sans compter les inédits.
Avec un sens fabuleux du feuilletonesque, l'auteur nous met face à un personnage omniscient, visuellement identifiable (avec son costume de tweed, sa redingote et sa pipe), capable de prouesses physiques et qui possède même une part d'ombre (il se drogue).
En général, chaque histoire s'ouvre sur un individu (ou un organisme policier) désespéré, qui fait appel au génie de Holmes pour résoudre une situation mystérieuse.
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Et nous voilà lancés dans un jeu de piste, semé de faux indices, souvent à la lisière du fantastique, où le rationalisme finira (normalement) par triompher. En parallèle, le lecteur peut facilement s'identifier au docteur Watson, qui assiste en spectateur (et acteur occasionnel) aux exploits du grand professionnel.
Aussi, Doyle a su offrir à son détective un méchant digne de ce nom: le professeur Moriarty, incarnation du Mal proche de l'abstraction.
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Et Sherlock Holmes ne serait pas ce qu'il est sans les multiples études, adaptations cinématographiques ou clubs d'admirateurs, dont l'existence est aujourd'hui, dans notre inconscient collectif, indissociable des livres. C'est ça aussi, la légende. B.L.

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On ne s'en lasse pas de ces bons vieux classiques !
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