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Citations sur Sherlock Holmes : Une affaire (un cas) d'identité et au.. (13)

« – La vie, mon cher, est infiniment plus étrange que tout ce que l'esprit humain pourrait inventer ! Il y a certaines choses que nous n'oserions pas concevoir, et qui sont pourtant de simples banalités de l'existence… »
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L’histoire a, je crois, été contée à plusieurs reprises dans les journaux ; mais, comme toujours, elle est beaucoup moins saisissante à lire dans un résumé succinct de reporter que lorsque l’on voit se dérouler lentement sous ses yeux les faits et se dissiper peu à peu le mystère au fur et à mesure que l’on avance vers la découverte de la vérité. Pour ma part, elle me causa sur le moment une impression très vive, et les deux années qui se sont écoulées depuis, en ont à peine diminué l’effet. C’est au cours de l’été 1889, peu de temps après mon mariage, que se produisirent les événements dont je me propose de faire le récit. J’avais repris une clientèle civile et laissé Holmes tout seul dans notre logement de Baker Street, mais j’allais fréquemment le voir et je réussissais même parfois à lui faire abandonner ses habitudes de bohème au point de le décider à nous rendre visite. Ma clientèle se développait maintenant d’une façon régulière et, comme j’habitais dans les parages presque immédiats de la gare de Paddington, je comptais quelques clients parmi les employés de Great Western. L’un d’entre eux, rétabli grâce à mes soins après une longue et douloureuse maladie, m’avait gardé une si profonde reconnaissance qu’il chantait mes louanges à qui voulait l’entendre et m’envoyait tous les malades qu’il pouvait décider à venir me voir. Un matin, un peu avant sept heures, je fus réveillé par la servante, qui frappa à ma porte pour m’annoncer que deux hommes de la gare de Paddington m’attendaient dans mon cabinet de consultation. Sachant par expérience qu’il s’agissait souvent, en pareil cas, de blessures graves, je m’habillai à la hâte et descendis sans perdre un instant. Mais j’étais à peine parvenu au bas de l’escalier que je vis mon vieil ami le chef de train sortir du cabinet en refermant avec soin la porte derrière lui.
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La vie, mon cher, est infiniment plus étrange que tout ce que l’esprit humain pourrait inventer !
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C’est un nouveau client, me confia-t-il toujours à voix basse. J’ai mieux aimé vous l’amener moi-même. Comme ça, il n’y a pas de danger qu’il vous échappe, et je suis plus tranquille. Mais maintenant, docteur, il faut que je me sauve ; je suis comme vous, j ’ai mon travail qui m’attend.
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Isa Whitney, frère de feu Elias Whitney, docteur en théologie, principal du collège de théologie Saint-Georges, s’adonnait fort à l’opium. Cette habitude prit possession de lui, à ce que l’on m’a dit, à la suite d’une sotte fantaisie, alors qu’il était au collège. Il avait lu la description que fait De Quincey de ses sensations et de ses rêves de fumeur d’opium et il avait imprégné son tabac de laudanum pour essayer d’obtenir les mêmes effets. Il trouva, comme tant d’autres, qu’il est plus facile de contracter cette habitude que de s’en défaire, et pendant de longues années il continua d’être esclave de la drogue, en même temps qu’il était, pour ses amis et pour les siens, l’objet d’un mélange de pitié et d’horreur. Même à présent, il me semble le voir encore, épave et ruine d’un noble caractère, tout recroquevillé dans son fauteuil, avec sa face jaune et pâteuse, ses paupières tombantes et ses pupilles réduites comme des pointes d’épingle.
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Il risque gros, celui qui arrache à une tigresse son petit ! Mais celui qui ôte à une femme ses illusions risque davantage.
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- Et Mlle Sutherland ?
- Si je lui raconte l'affaire, elle ne me croira pas. Vous vous souvenez peut-être de ce vieux proverbe persan qui dit : "Il est en danger celui qui retire son petit à un tigre, mais également celui qui retire à une femme ses illusions."
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De quoi s’agit-il donc ? lui demandai-je un peu étonné, car, à ses allures, on aurait été tenté de croire qu’il venait d’enfermer dans le cabinet je ne sais quel animal étrange.
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Je l’ai mis là-dedans, m’expliqua-t-il à mi-voix en pointant derrière lui avec son pouce par-dessus son épaule ; il n’y a rien à craindre.
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Peut-être me suis-je entraîné à voir ce que d’autres ne voient pas… Sinon, d’ailleurs, pourquoi seriez vous venue me consulter ?
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