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Critique de Kio971
"Qu'as tu fait de ta vie ?" , "Comment as-tu aimé ?"
Si depuis une bonne trentaine d'années les témoignages d'expériences de mort imminente sont devenus courants (qu'on croit ce qu'ils racontent ou pas), en général ils ne sont abordés que comme un court récit de quelques lignes, un paragraphe tout au plus, dont ils ne sont qu'un des exemples donnés par l'auteur du livre qui les renferme, auteur qui, le plus souvent, n'a pas vécu lui-même cette expérience.
L'intérêt de 45 secondes d'éternité est que ce témoignage est celui de l'auteur même du livre - Nicole Dron - qui nous fait le récit de son expérience, non pas à travers une demi-page de texte, mais au fil de tout un ouvrage.
A l'âge de 26 ans, la jeune Nicole, élevée dans la foi catholique mais pas confite en dévotion pour autant, se retrouve sur la table d'opération après une grave hémorragie faisant suite à son récent accouchement.
Au cours de cette opération, elle "meurt " pendant 45 secondes. Et c'est le récit extrêmement détaillé de cette expérience, sur de très nombreuses pages (tout un chapitre) que nous fait Nicole Dron, témoignage accompagné d'un court récit de sa vie avant cette expérience, puis de l'impact de celle-ci sur sa vie familiale et sociale dans les années qui ont suivi cette expérience vécue en 1968.
Comme le livre de Jean Prieur (Les morts ont donné signe de vie, paru en 1984), ou celui de François Brune (Les morts nous parlent, édité en 2005), sans parler des très nombreux ouvrages de Patricia Darré (Un souffle vers l'éternité, 2012 ; Les lumières de l'invisible, 2013 ; Mes rendez-vous avec Walter Höffer, 2021) pour arrêter là l'énumération, 45 secondes d'éternité est un témoignage sur la vie dans l'Au-Delà, sur l'Etre que nous sommes en réalité (et dont notre être terrestre n'est qu'un minuscule fragment, une parcelle de mica dont le faible éclat ne donne aucune idée de la brillance de l'immense soleil qui le fait luire, mais témoigne cependant de l'existence de celui-ci).
Comme tous ces auteurs, Nicole Dron insiste sur l'importance de l'attention portée à l'autre, la nécessité de chercher sans cesse à s'améliorer, l'impérieuse exigence de prendre conscience que nous sommes en chemin, et que celui-ci ne s'arrête pas à notre vie terrestre.
De même que Walter Höffer, soldat de la Waffen SS, Nicole Dron nous dit que, lorsqu'elle est passée de l'autre côté, elle a revécu toue sa vie dans les moindres détails, mais surtout qu'elle a ressenti tout ce que les autres ont ressenti face à ses propres actions dans la vie : de la joie quand son action était juste, de la peine, quand ses actes ou ses paroles avaient blessé le destinataire de ceux-ci.
Elle dit malgré tout que, lors de ce moment éprouvant, où chaque être est mis face à ce qu'il a fait, à ce qu'il a dit, mais également à ce qu'il a pensé, - moment auquel il est impossible d'échapper - qu'elle ne s'est jamais sentie jugée, mais a pris conscience de ce qu'elle avait fait réellement, et de ce qui aurait pu advenir si son comportement avait été autre.
"Qu'as-tu fait de ta vie ?". C'est la question qui nous attend tous. Avec 45 secondes d'éternité nous sommes avertis qu'il nous faudra y répondre. A la différence des très nombreuses générations qui nous ont précédés et qui n'ont jamais pu bénéficier de ce genre de témoignage, nous savons désormais ce qu'il en sera, et ce qu'il nous faut faire pour y répondre au mieux le moment venu.
Si depuis une bonne trentaine d'années les témoignages d'expériences de mort imminente sont devenus courants (qu'on croit ce qu'ils racontent ou pas), en général ils ne sont abordés que comme un court récit de quelques lignes, un paragraphe tout au plus, dont ils ne sont qu'un des exemples donnés par l'auteur du livre qui les renferme, auteur qui, le plus souvent, n'a pas vécu lui-même cette expérience.
L'intérêt de 45 secondes d'éternité est que ce témoignage est celui de l'auteur même du livre - Nicole Dron - qui nous fait le récit de son expérience, non pas à travers une demi-page de texte, mais au fil de tout un ouvrage.
A l'âge de 26 ans, la jeune Nicole, élevée dans la foi catholique mais pas confite en dévotion pour autant, se retrouve sur la table d'opération après une grave hémorragie faisant suite à son récent accouchement.
Au cours de cette opération, elle "meurt " pendant 45 secondes. Et c'est le récit extrêmement détaillé de cette expérience, sur de très nombreuses pages (tout un chapitre) que nous fait Nicole Dron, témoignage accompagné d'un court récit de sa vie avant cette expérience, puis de l'impact de celle-ci sur sa vie familiale et sociale dans les années qui ont suivi cette expérience vécue en 1968.
Comme le livre de Jean Prieur (Les morts ont donné signe de vie, paru en 1984), ou celui de François Brune (Les morts nous parlent, édité en 2005), sans parler des très nombreux ouvrages de Patricia Darré (Un souffle vers l'éternité, 2012 ; Les lumières de l'invisible, 2013 ; Mes rendez-vous avec Walter Höffer, 2021) pour arrêter là l'énumération, 45 secondes d'éternité est un témoignage sur la vie dans l'Au-Delà, sur l'Etre que nous sommes en réalité (et dont notre être terrestre n'est qu'un minuscule fragment, une parcelle de mica dont le faible éclat ne donne aucune idée de la brillance de l'immense soleil qui le fait luire, mais témoigne cependant de l'existence de celui-ci).
Comme tous ces auteurs, Nicole Dron insiste sur l'importance de l'attention portée à l'autre, la nécessité de chercher sans cesse à s'améliorer, l'impérieuse exigence de prendre conscience que nous sommes en chemin, et que celui-ci ne s'arrête pas à notre vie terrestre.
De même que Walter Höffer, soldat de la Waffen SS, Nicole Dron nous dit que, lorsqu'elle est passée de l'autre côté, elle a revécu toue sa vie dans les moindres détails, mais surtout qu'elle a ressenti tout ce que les autres ont ressenti face à ses propres actions dans la vie : de la joie quand son action était juste, de la peine, quand ses actes ou ses paroles avaient blessé le destinataire de ceux-ci.
Elle dit malgré tout que, lors de ce moment éprouvant, où chaque être est mis face à ce qu'il a fait, à ce qu'il a dit, mais également à ce qu'il a pensé, - moment auquel il est impossible d'échapper - qu'elle ne s'est jamais sentie jugée, mais a pris conscience de ce qu'elle avait fait réellement, et de ce qui aurait pu advenir si son comportement avait été autre.
"Qu'as-tu fait de ta vie ?". C'est la question qui nous attend tous. Avec 45 secondes d'éternité nous sommes avertis qu'il nous faudra y répondre. A la différence des très nombreuses générations qui nous ont précédés et qui n'ont jamais pu bénéficier de ce genre de témoignage, nous savons désormais ce qu'il en sera, et ce qu'il nous faut faire pour y répondre au mieux le moment venu.
