Les dernières heures

Bonjour tout le monde!

Post lecture terminée #88 SP

J'ai eu la chance de découvrir “Les dernières heures”, de Ruth Druart grâce aux éditions City et à Eric Poupet que je remercie pour l'envoi.
Le livre est disponible en librairie depuis le 29 juin.

De quoi ça parle…

A l'aube de la libération, à Paris Elise, n'hésite pas à braver tous les dangers pour venir en aide à un orphelinat Juif et leur éviter les camps de concentrations. Elle fera la rencontre de Sébastien, un jeune soldat Allemand qui est traducteur de lettres de dénonciation… il va se retrouver face à un cruel dilemme.
Joséphine, 19 ans plus tard, découvre dans les affaires de sa mère des informations sur son père et ira en quête de vérité…

Ce que j'en ai pensé …

J'aime beaucoup lire sur la seconde guerre mondiale, et ici nous découvrons aussi l'histoire vue de l'autre côté et c'est une particularité que j'ai appréciée car nous avons pas souvent l'occasion d'entendre l'autre version. J'ai trouvé intéressant le témoignage de Sébastian sur l'après-guerre, car oui c'était les ennemis, mais c'était aussi des hommes qui n'étaient peut être pas du bon côté.

Elise et Sébastian, nous livre une histoire d'amour interdite, et tout ce qui a pu en découler, ce qui était réservé à ces femmes qui avaient des relations avec les Boches… Nous prenons conscience de la dureté de l'époque, de la haine qui a perduré de nombreuses années, de la honte qui a continué à planer au-dessus de ses femmes qui ont fauté, ou finalement l'amour n'avait pas sa place, seulement le péché et les mentalités même des années plus tard sont encore très dure.

L'auteure nous livre une magnifique histoire d'amour, entre deux êtres qui n'auraient jamais dû s'aimer, et de la naîtra de nombreux secrets de familles, mais comme on le sait les secrets finissent toujours par être découverts…

Un roman à double temporalité, qui nous livre chapitre après chapitre tous les morceaux de l'histoire comme un puzzle que nous reconstituons au fil des pages. Nous alternons entre Elise, Sébatian et Joséphine, les chapitres sont courts et la plume fluide, j'ai eu un peu de mal au départ j'ai trouvé que l'histoire était un peu longue à se mettre en place mais par la suite j'ai dévoré cette lecture.

Un roman intéressant pour les amateurs de la période, qui nous montre de quoi les gens étaient capables, vendre leur voisin pour sauver leur peau, ou vous n'étiez même pas libre d'aimer qui vous vouliez.

Ce roman vous tente t-il? Aimez vous les romans historiques?

Un magnifique roman que j'ai lu avec beaucoup d'empathie. J'ai vécu par procuration cette terrible période et la vie d'Elise m'a paru difficile, rude et traumatisante. L'écriture y est précise, simple et approprié.
Comment ne pas s'enthousiasmer du bonheur fugace qu'Elise s'autorise malgré qu'elle le paiera cher.
Je recommande.

Après avoir lu l'enfant du train de la même auteure, j'avais très envie de découvrir « les dernières heures » .

C'est une histoire que j'ai bien aimée, même si certaines situations auraient gagné à être plus développées pour la crédibilité de l'histoire.

Pour moi ce roman est davantage une romance historique qu'une fiction sur cette période historique ce qui explique sans doute que certains faits aient été juste survolés.

Si l'on fait abstraction de cela, c'est une histoire qui m'a beaucoup plu. Elle se raconte sur une double temporalité, en 1944 et en 1963. En 1963, Joséphine, la fille d'Élise, qui vit à Trégastel en Bretagne, découvre chez sa tante à Paris des lettres datant de l'après-guerre qui étaient adressées à sa mère. On va ainsi remonter le fil de l'histoire.

En 1944, nous sommes sous l'occupation de Paris par les nazis et on rencontre Élise qui a du mal à cacher sa répulsion envers ces envahisseurs. Elle participe d'ailleurs à la résistance en contribuant à l'expatriation d'enfants juifs vers la zone libre. Elle va rencontrer Sebastian, un soldat SS en désaccord avec son pays, qui va la sortir d'une situation très critique…

La plume de l'auteure est fluide, les personnages principaux sont bien travaillés et attachants. S'agissant principalement de femmes, l'auteure s'est exercée à décrire leurs ressentis en temps d'occupation et post-guerre en créant des personnages imparfaits et touchants.

C'est donc une bonne lecture pour moi, j'ai passé un très bon moment et si vous aimez les romances historiques, ce roman est fait pour vous. Il faut l'aborder comme une romance car vous n'apprendrez rien de nouveau sur cette période de l'histoire.

1963, Joséphine rêve de partir à Londres. Pour ça elle a besoin de son certificat de naissance et sa mère refuse de lui donner… Peut-être parce que le nom de son père, qu'elle n'a jamais connu, n'est pas celui dont sa mère lui a toujours parlé… Une découverte qui pourrait bien chambouler son existence et celle de son entourage…

Qui était vraiment sa mère et que s'est-il passé en 1944, période taboue dont personne ne veut parler dans la famille ? Une française, un soldat allemand et au milieu la guerre…

Elise déteste les nazis et cette guerre qui lui enlève ses libertés. Elle oeuvre dans l'ombre pour sauver des enfants juifs au péril de sa vie. Sebastian, soldat dans la Wehrmacht, n'a jamais voulu cette guerre, mais il n'a pas le choix, il doit respecter les règles édictées… Au fond, c'est juste un jeune homme qui se retrouve là où il ne voulait pas. J'ai bcp aimé son point de vue. C'est bien connu, les allemands étaient les méchants, mais on oublie trop souvent qu'ils ne partageaient pas tous les idéaux d'Hitler, au contraire. Tout n'était pas tout blanc ou tout noir.

On alterne entre les points de vue d'Elise et de Sebastian nous permettant d'aborder les deux côtés de la guerre, grâce à des chapitres courts. On les suit à Paris pendant l'occupation où ils vont apprendre à se connaître, s'apprivoiser, se faire confiance, malgré les circonstances. Et également après la libération, ce que j'ai trouvé très intéressant, car assez peu traité en littérature.

J'ai adoré cette histoire d'amour, tellement puissante et passionnante. le fait que ce soit un amour interdit rend les choses encore plus fortes et vibrantes. Je l'ai lu presque d'une traite, tant je n'avais pas envie de quitter les personnages. J'ai d'ailleurs fini en larmes, ce qui n'est pas si courant, et je pense qu'au fond, c'était la fin qu'il fallait.

J'adore les romans qui abordent cette période de l'Histoire, mais il y en a de plus en plus. Celui s'est démarqué grâce à son histoire émouvante et ses personnages, aussi passionnants que percutants.
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Chronique de Diana :

Comme toujours avec cette auteure on passe un merveilleux moment de lecture. J'ai déjà eu la chance de la lire et il est impossible de ne pas être pris par les émotions lorsque l'on lit ses mots et ses histoires. Une fois de plus elle nous emporte lors de la seconde guerre mondiale.

Nous allons suivre Elise et Sebastian, un couple improbable. Elle est française, il est allemand. Elise participe à la résistance à sa manière, elle aide les enfants d'un orphelinat lorsqu'ils sont juifs à arriver jusqu'à un passeur pour éviter les camps. Lui, est traducteur, il n'a eu d'autres choix que d'être dans les jeunesse hitlérienne et son parcours le mène à Paris. Il est là pour traduire les lettres de dénonciation.

Au final notre héros va faire le choix moral, celui du coeur, celui de tenter de sauver des vies innocentes qui subissent l'oppression allemande et prévenir l'orphelinat par biais détournés qu'ils sont dans le viseur et qu'ils doivent prendre encore plus de précautions.

C'est ainsi qu'Elise et Sebastian se rencontrent, apprennent à se connaitre mais surtout découvre que l'autre n'est pas l'ennemi qu'il peut devenir un allié et un engagement vers un futur meilleur. Je vous laisse apprécier les rebondissements mais sachez que le coeur des lecteurs n'est pas ménagés et qu'il est facile de se transposer à l'époque et d'avoir peur pour ce jeune couple.

Les mots de l'auteure font vraiment échos à notre mémoire collective, à ce que l'on sait de la seconde guerre mondiale sans l'avoir vécu et qui pourtant nous marque encore à bien des égards. Les enfants nés à cette période sont toujours là pour nous transmettre les épreuves que ce genre de couple à du surmonter.

Un sublime roman, une lecture addictive. Impossible de ne pas être touché, de ne pas tomber en empathie pour eux. On ne refera pas l'histoire mais avec ce récit l'on sait que le meilleur peut sortir des pires moments et qu'il ne faut jamais baisser les bras et abandonner. Juste que la vie n'a pas toujours la fin que l'on espère même si elle n'est pas triste.

J'ai passé un excellent moment et c'est à nouveau un coup de coeur que je vous recommande plus que vivement. Une plume magistrale, une histoire touchante au possible et une période qu'il ne faut jamais oublier.
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J'avoue avoir un faible pour les romans historiques, mais cet amour est parfois mal payé car les auteurs se contentent trop souvent de plaquer un schéma narratif convenu sur telle époque ou telle autre, indépendamment des spécificités de l'époque concernée. Je redoutais ce cas de figure avec Les Dernières heures mais, poussée par les bonnes critiques lues ici et là, je me suis laissé tenter. Et j'ai eu raison.
Ce qui arrive à Elise et Sebastian dans ce roman n'aurait jamais pu se produire à une autre période. L'auteure a su bâtir son intrigue en fonction des caractéristiques propres à la fin de la Seconde Guerre mondiale en France, à l'Epuration et aux Trente Glorieuses. L'auteure a réussi à faire vivre notamment le Paris libéré, mais amer et plein de rancoeur. J'ai rarement eu l'occasion de lire une scène de tonte vécue du point de vue de la martyrisée, par exemple.
S'il y a quelques longueurs par ailleurs, l'ensemble est très agréable à lire et plus d'une fois j'ai eu la larme à l'oeil. Et je ne parlerai pas de la tension émotionnelle que l'auteure a su ménager jusqu'au bout, par souci de ne rien divulgâcher.

Le sujet n'est pas nouveau en littérature: Elise tombe amoureuse d'un officier allemand et le fruit de leurs amoures s'appelle Joséphine qui découvre, par hasard, l'identité de son père et se met en quête de le retrouver. J'ai été embarquée dans le tourbillon de cette quête identitaire avec des allers-retours entre passé et présent. J'ai passé un bon moment de lecture.

Je remercie chaleureusement Eric @ericpoupet pour cet envoi. Il me connaît, il sait que j'adore cette période de l'Histoire dans la littérature. J'avais adoré " L'enfant du train", je ne pouvais qu'aimer "Les dernières heures", et la magie a encore opéré !
Une histoire poignante, intense que je ne peux que vous recommander encore et encore !

Résumé : À l'aube de la Libération, Paris vit ses dernières heures les plus sombres. Mais la jeune Élise n'hésite pas à braver les dangers et à partager le peu qu'elle possède avec un orphelinat juif.
Affamée de justice, elle va encore plus loin, exfiltrant les enfants avant qu'ils ne soient envoyés au camp de Drancy.
Un jour, elle fait la rencontre de Sébastian, un jeune soldat allemand. Chaque jour, pour le Reich, il traduit les lettres de dénonciation. Mais sa rencontre avec Élise va le confronter à l'horreur de ses actes et à un terrible dilemme : trahir son pays ou renoncer à l'amour de la belle Française.
19 ans plus tard, une jeune femme, Joséphine, découvre dans une vieille valise, une lettre qui remonte à la guerre. Un mot d'amour destiné à sa mère mais écrit par un autre homme que son père. Peu à peu, elle remonte le fil d'une histoire d'amour interdite. L'histoire d'une trahison et d'une vérité indicible qui va changer sa vie à tout jamais...

Dans son nouveau roman, l'autrice nous embarque cette fois-ci à Paris, durant les dernières heures de l'occupation allemande. Une mère seule avec ses 2 filles Élise et Isabelle dont le père est retenu prisonnier en Allemagne. Elise ne cesse de haïr l'uniforme, les soldats allemands jusqu'au jour où une rencontre dans une librairie va venir tout chambouler.
Ce beau roman a double temporalité nous compte l'histoire d'amour interdite entre Élise et Sébastian durant la guerre ainsi que la vie de Joséphine, quelques années après la Libération.
Ce roman choral poignat, sous forme finalement de quête d'identité, va nous embarquer aux côtés de personnages attachants, authentiques et lumineux !

L'autrice dont la plume n'est plus à prouver, aborde le ressenti côté allemand j'ai trouvé également intéressant que @ruth.druart parle du devenir des prisonniers de guerre et ainsi que, bien malheureusement, les atrocités que l'être humain était capable de faire durant cette période de guerre (dénonciation notamment...) J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman qui nous entraîne dans un tourbillon d'émotions !! Je le répète, je ne peux que vous récommander ce roman. Êtes-vous tentés ?
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C'est typiquement le type de livre que j'adore lire et c'est une merveilleuse découverte !!!
Ce roman nous embarque au coeur d'une histoire d'amour interdite entre une jeune parisienne et un soldat allemand....
Un récit à double temporalité ou on découvre Elise et Sebastian en temps de guerre et Joséphine, 19 ans plus tard en quête de vérité.
La plume est fluide et maîtrisée.
On découvre le point de vue des différents personnages au fil des chapitres.
Peu à peu un secret émerge, puis la vérité se profile au fur et à mesure que l'on remonte le fil de l'histoire.
Je me suis complètement laissé embarqué dans cette histoire aux côtés des 3 personnages principaux.
Authentiques, lumineux et attachants, j'ai adoré découvrir leur destin.
J'ai trouvé très touchante la partie traitant du ressenti de Sebastian, ce soldat allemand qui n'a finalement jamais été libre...
Une fiction plus vraie que nature, qui aurait parfaitement pu être une histoire vraie.
La partie sur l'occupation de Paris est hyper intéressante et bien développée.
J'ai aussi beaucoup aimé que l'auteure aborde le devenir des prisonniers de guerre.
Une magnifique histoire d'amour interdite comme il a du en exister des dizaines...des situations révoltantes, des décisions difficiles, des secrets complexes....
Un après guerre délicat et compliqué ou chacun a du se reconstruire avec sa propre histoire...
En conclusion une histoire poignante, intense et riche qui m'a tenu en haleine !!!!
Je vous la conseille !!!
Pour ma part j'ai maintenant très envie de découvrir le premier roman de l'auteure : L'enfant du train.

Un livre incroyable. Beaucoup de chose qui me font penser à moi et ma famille comme la Bretagne que je connais bien. le prénom Frédéric qui est celui de mon père. Un remerciement à la correctrice de l'autrice qui s'appelle Flora tout comme moi. J'ai adorer l'histoire. Je suis passé par toute les émotions et j'ai pu élargir ma culture sur la guerre. Très belle découverte. J'ai hâte de découvrir d'autres oeuvres de Ruth Druart. Je recommande vivement ce livre qui fais partie de mes préférés.