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Critique de FabtheFab


À Londres en 1881, Philemon Perky accompagne le jeune Peter Hawkson à l'orphelinat l'Oiseau blanc dans l'East End au coeur du quartier miséreux de Bow, l'orphelinat a été fondé par le juge Matthews et il est dirigé par Michael Kindman, deux hommes persuadés que l'éducation peut sauver des enfants de la pauvreté et de la délinquance. Peter, à son entrée à l'orphelinat, se lie d'amitié avec le jeune James Jarvis, le frère d'un dangereux criminel, John Jarvis qui a étranglé un autre enfant et s'est échappé du tribunal lors de son procès. Peter et James sont harcelés par la bande de Eddy Squeeler, Billy Butt dit Bullit et Tom Dullard dit Lardon. Sous la responsabilité du major Noah Pikkering, il partage son dortoir avec les jumeaux Sam et Owen Fisher, Charlie Wills, Jake Pettyjohn, Remus Beauchamp.
Peter a grandi avec sa mère qui a eu la chance de trouver un emploi chez des bourgeois aisés mais à la mort de ceux-ci, sa mère a confié Péter à un couple de fermier dont le mari, Will Stubbings abusait de l'enfant. Peter a mis le feu à la ferme.
Deux sylphes, Malice et Étincelle pénètrent dans l'orphelinat pour emmener Peter au pays de Nulle-Part où se trouve l'île de Pan dirigée par Egon, l'enfant Pan. Elles emmènent Peter sur le bateau pirate, Jolly Roger dirigé par la capitaine Jane Crown.

Arnaud Druelle a eu l'idée d'écrire un prequel au Peter Pan de James Barrie avec l'enfance de Peter Pan avant que celui-ci ne soit au pays de Nulle-Part. Il invente donc une histoire d'orphelin dans le Londres des années 1880 dans la veine des romans dickensiens et cette première partie du roman est classique, nous y retrouvons toute l'atmosphère de la société victorienne et les histoires d'orphelinat, les rivalités de bandes d'enfants, les histoires sordides de leur enfance etc. Dans la deuxième partie, Arnaud Druelle nous emmène dans le pays de Nulle-Part, un univers de fantasy et les événements sont rapidement enchaînés sans aucune description ni du bateau pirate ni de l'île de Nulle-Part ; c'est extrêmement frustrant à la fois parce que l'action se déroule trop rapidement avec trop de personnages et de créatures et qu'il n'y a pas de description des différents lieux qui permette à la fois de créer l'illusion romanesque et de laisser des temps de répit entre les différentes scènes d'action. Il s'agit néanmoins d'un exercice de style intéressant qui permettra aussi de donner l'envie aux enfants de lire Peter Pan.
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