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Critique de Myriam3


Des cinq premiers tomes, celui-ci est pour moi le plus noir.
Nous voici de retour en Angleterre où la reine Isabelle souffre du comportement d'Edouard II, roi d'Angleterre, ouvertement homosexuel. Grâce à Lord Mortimer qui a réussi à s'évader de la Tour de Londres et à s'exiler en France, elle trouve elle aussi refuge, enfin, auprès de son frère le roi Charles le Bel; C'est en trouvant l'amour auprès de son sauveur qu'elle éprouve le remords d'avoir dénoncé sa belle-soeur Marguerite de Bourgogne, adultère. Elle ne comprend que maintenant la cruauté de son geste.
Amertume et regrets également pour Guccio qui a passé la moitié de sa vie à se cacher à Sienne parce que Marie de Cressay a refusé de s'enfuir avec elle.
Enfin, même le roi Edouard II finit par se repentir de ses agissements cruels, mais trop tard. Les têtes tombent, la famille royale vieillit et s'aigrit. Heureusement, il reste le jeune Edouard fils du roi et d'Isabelle, encore juste et digne.
Les descriptions que Druon fait de cette époque sont sans concession. Beaucoup d'agitations, de machinations devenues vaines lorsqu'on se retrouve, comme de Valois ou le roi d'Angleterre au seuil de la mort...

Hors du récit, il y a un travail intéressant sur le vocabulaire et on devine la grande part de recherches nécessaires pour cette saga.
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