- Madame, dit Elfie, droite et froide. Berlioz lui-même s’est inspiré de chansons populaires de la Savoie pour sa Damnation de Faust. Beethoven a repris le thème de The Last Rose of Summer. Évidemment, toute information culturelle et non lucrative n’étant pas de votre ressort, je peux comprendre que vous n’y ayez aucun intérêt.
Je t’ai admirée, durant toutes ces années, pour ton courage à rester toi-même malgré l’adversité et pour ta foi en l’amour.
Je suis très exigeant envers moi-même et envers la femme qui sera mon épouse. Je la désire libre, douce, indépendante, calme, forte, sérieuse, déterminée, naturelle et aussi terriblement séduisante et... excessivement chaleureuse dans un lit !
Il admira à satiété sa silhouette frêle, sa taille fine et, serré tout contre, le bras blanc dont il ne voyait pas la main qui tenait la jupe à peine relevée sur le devant. Ses yeux noirs ne pouvaient se détacher de la peau transparente qu’il apercevait par moment sous le bras ; il s’imagina baiser à pleine bouche cette chair moelleuse. La face cachée de ce bras était si intime qu’il ne pourrait y poser ses lèvres que si Elfie s’abandonnait à lui sur un oreiller, les mains levés de chaque côté de son visage. César aurait voulu en goûter la douce saveur, en mesurer l’exacte tendresse, en humer le secret parfum. Cela l’étonna. Jamais il ne s’était arrêté, auparavant, sur cette partie du corps d’une femme, peu visible et inaccessible.